Faire se rencontrer des acteurs de la cité issus de champs différents (culture, environnement, social, économie, éducation), à titre personnel ou professionnels, pour une approche globale de la ville, c’est le leitmotiv de VivaCitéS Hauts-de-France, réseau régional pour l’éducation à l’environnement urbain.
A VivaCitéS Hauts-de-France, on réfléchit, on donne du sens à l’agir, on met en perspective les actions, on aide à la qualification de projets et d’acteurs, on est une force d’expertise et de proposition, on analyse la faisabilité de projets, on est rampe de lancement ! Tout cela dans une souplesse de fonctionnement.
L’association créée en 1998 est issue de la dynamique nationale Citéphile lancée en 1992 et de la dynamique régionale pour l’éducation à l’environnement urbain coordonnée en 1995/1996 par le CAUE du Nord.
Le réseau régional pour l’éducation à l’environnement urbain est membre de Citéphile, réseau national pour l’éducation à l’environnement urbain, et de la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités à Lille. C’est un des deux réseaux régionaux français pour l’éducation à l’environnement urbain constitué en association, avec VivaCités Ile de France.
+ Connivences Lien aux sites www.citéphile.org www.vivacites-idf.org www.mres-asso.org)
+ Horizon 2012 Lien au blog « centre d’interprétation métropolitain en réseau St Sauveur »
En savoir plus :
Environnement urbain et Education à l’Environnement Urbain
L’idée d’environnement urbain ne possède pas de contour précis. On pourrait le définir comme l’« autour » de l’homme : la ville, le cadre de vie, le paysage urbain. Mais le mot environnement englobe aussi l’ensemble des éléments constitutifs d’un milieu. Il est le plus souvent employé pour désigner la nature et sa protection et finit par se confondre avec celle-ci. La précision « environnement naturel » disparait peu à peu et l’on se contente de dire « l’environnement ». De là, sans doute, une certaine gêne quand on l’associe à l’urbain qui, lui, n’a que peu de rapport avec le « naturel ».
L’environnement urbain ne désigne pas que la nature en ville (faune, flore) ou les domaines de l’environnement (eau, air, sol, déchets…) appliqués au milieu urbain. Mais il n’est pas non plus un milieu totalement artificiel, sans référence à la nature. Depuis son origine, en 1991, Citéphile affirme que la ville n’est pas une offense à l’environnement, mais un environnement en soi. Cette position met volontairement l’homme et la société au coeur de sa définition de l’environnement urbain qui serait alors une combinaison de composantes liées au social, au culturel, à l’environnement, à l’économie, le tout en perpétuel mouvement et régi par des flux de plus en plus rapides.
L’éducation à l’environnement urbain : un concept en action. Chaque acteur d’une ville (élu, concepteur, usager, philosophe, scientifique) détient une part de compréhension, de gestion, de décision par rapport à l’environnement. La question du décloisonnement est indispensable mais difficile à mettre en oeuvre. La tentation du repli sur le local est grande, alors que l’approche globale passe par les changements d’échelles territoriales. Le réflexe de défendre sa propre spécialité est fort alors que l’approche de la complexité passe par l’ouverture aux autres. Chacun finalement reste porteur d’une fraction de réalité, de connaissance, de perception qu’il décide ou non de mettre en partage.
L’idée est ainsi née de tendre vers une éducation à l’environnement urbain pour tous par le croisement des regards. Celle-ci aurait comme objectif le bien vivre ensemble et la conscience d’être un citadin citoyen, quel que soit son rôle dans la ville.
L’éducation à l’environnement urbain est une réflexion commune, de l’échange constant, une éthique partagée. Pour se former à la complexité et à l’approche globale, elle s’appuie sur la perception, l’analyse, l’apport de connaissance, la participation et les pratiques créatives. Elle s’inscrit dans les temps personnels et professionnels de chacun. Elle se positionne pour une gouvernance issue de l’écoute des expériences individuelles vers une réflexion d’intérêt collectif et général. Cela se décline par des actions d’éducation ancrées dans le réel des villes, de leur territoire, de leurs acteurs. L’éducation à l’environnement urbain a besoin de médiateurs, de passeurs.
(Béatrice Auxent, présidente de VivaCitéS Hauts-de-France et présidente de Citéphile de 2002 à 2005)
Charte VivaCitéS Hauts-de-France
La ville est, de nos jours, l’espace privilégié, principal, de la vie de l’être humain. Elle répond notamment à ses besoins de protection, de convivialité, d’appartenance, d’alimentation, de santé, de communication, d’échanges, d’éducation…
Héritière de son histoire et occupée par ses traces, habitée par des individus porteurs tout autant de leurs différences culturelles, économiques ou sociologiques que de leurs reconnaissances ou de leurs solidarités, la ville est un maillage particulièrement dense de facteurs, parfois contradictoires, qui décident une grande partie de son avenir.
L’ensemble constitué tend trop souvent à devenir une réalité subie, incohérente. S’il y a des raisons objectives et des causes directes au malaise social, bon nombre de traumatismes naissent de l’ignorance de tous les facteurs qui interagissent pour façonner la ville du présent.
Le constat primordial est donc celui de la COMPLEXITE qui doit être assumé pour que soit dépassées violence et souffrance, si souvent corollaires de l’incompréhension, au profit de la connaissance qui révèle la richesse.
L’Éducation à l’Environnement Urbain est un concept soutenu par des professionnels de terrain pour répondre autrement à l’enjeu de la complexité urbaine que par des approches spécialisées. C’est pourquoi L’Éducation à l’Environnement Urbain croise les approches culturelles, sociales, environnementales. C’est de la conscience de cette interaction et de sa mise en oeuvre que naît un nouveau regard humaniste sur la CITÉ considérant qu’une démarche de RÉCONCILIATION parviendra à réveiller l’art de vivre ensemble.
L’Éducation à l’Environnement Urbain, plus qu’une technique opérationnelle spécifique, est une sensibilité, une philosophie de l’action qui ne veut et ne doit pas se substituer aux disciplines et spécialités. C’est pourquoi il ne doit pas y avoir de techniciens spécialistes de l’Éducation à l’Environnement Urbain mais bien plutôt une réflexion commune, des échanges, une éthique partagée.
Conseil d’administration VivaCitéS Hauts-de-France élu en 2019 :
Béatrice Auxent : Présidente
Pierre de la Gorce : trésorier
Dominique Favrez : Secretaire
Francis Lambert: Membre
Pierre Six: Membre
Jean-Marie Ernecq : membre
Maité Gregoris : Membre
Loïc Aubrée : Membre
Nathalie Holec : membre
Agathe Pety-Dupont : membre