pour découvrir tout le programme et faire vos inscriptions en ligne
Les partenaires de cette édition : 2 organisateurs, 20 contributeurs, 6 soutiens.
Comme aux éditions précédentes, nous souhaitons mobiliser la cartographie de manièreéducative, participative et surtout abordable pour tout un chacun. Nous ferons en sorte que la collaboration avec nos intervenants et partenaires de tous horizons soit créative et dynamique, pour proposer des actions (ateliers, balades, conférences, expositions…) originales et fédératrices
7 formats et variantes, 12 lieux dans la métropole, 20 actions et temps forts, 1 lieu ressource.
Située aux portes de la Thiérache, Guise, presque 5000 habitants (au sein d’une communauté de communes de plus de 16 000 habitants) est une ville au patrimoine architectural et historique riche : Château Fort, Place d’Armes, Familistère….
Après des moyens obtenus dans le cadre du programme dit « revitalisation des centres bourgs », la ville a été retenue « Petite ville de demain ».
Le Familistère de Guise
La Cité des Ducs, est le berceau de la réalisation de Jean-Baptiste André Godin, entrepreneur éclairé : le Familistère, utopie sociale réalisée à la fin du 19ème siècle.
Avec plus de 60 000 visiteurs par an, le Familistère de Guise est la première destination touristique du département de l’Aisne.
VivaCitéS Hauts-de-France,
Association et réseau d’acteurs pour l’éducation à l’Environnement Urbain depuis plus de 20 ans, VivaCitéS HdF a mené un atelier d’urbanité avec les classes de CM1 et CM2 de la commune pendant une année scolaire.
VivaCitéS Hauts-de-France continue de prendre sa part dans ce processus en vous invitant à cette balade en regards croisés.
Programme prévisionnel :
10h00 accueil au Familistère sous la statue de Godin. Introduction.
Parcours pédestre. Découverte des mises en espace des impressions recueillies des enfants lors de l’atelier d’urbanité. Découverte de lieux urbains.
12h30 Fin de balade
Possibilité de rejoindre les autres activités du festival « Faire autrement »
Mobilités durables : une maison dédiée, une association, un centre de ressource
Avec Lucas Milliancourt, conseiller à la Maison des Mobilités Durables
Et Judicaël Potonnec, coordinateur du Centre ressource régional en écomobilité et Droit au vélo.
La Maison des Mobilités Durables
Située sur la place François Mitterrand, elle a ouvert ses portes le jeudi 21 septembre 2023. Elle s’inscrit dans le hub d’inter modalité d’Euralille, au plus près des gares de Lille Europe et Lille Flandres et de stations de métro, tram, bus et V’Lille. Portée par la ville de Lille, elle s’inscrit dans le programme d’échange Européen Interreg Active Cities.
Des conseils adaptés à vos besoins
La Maison des Mobilités Durables accompagne les particuliers, les entreprises, les scolaires et les touristes du territoire vers des mobilités plus durables :
mobilités actives
transports en commun
auto partage
covoiturage
électro mobilité
Pour trouver une solution de mobilité durable adaptée à vos besoins et votre situation, nos conseillers de la Maison des Mobilités Durables sont là pour vous accompagner.
Adoptez les mobilités actives au quotidien
La Ville de Lille se mobilise depuis plusieurs années pour encourager le développement des mobilités actives (la marche et le vélo) et partagées (transports collectifs, auto-partage et covoiturage), en plus d’un meilleur partage de l’espace public entre usagers.
Prenez de nouvelles habitudes et découvrez d’autres façons de vous déplacer qui peuvent être bénéfiques à la fois pour le climat mais aussi pour votre santé et votre budget.
A pied (rues scolaires, piétonisation du centre-ville le samedi…)
Le saviez-vous ? A Lille, vous ne perdrez pas forcément du temps en choisissant le vélo comme option alternative ! Comparer les temps de trajets.
Des événements tout au long de l’année
La Maison des Mobilités Durables c’est aussi une programmation régulière pour sensibiliser et mettre en lumière les mobilités durables.
Tous les premiers mardis du mois – 17h-20h : La Broc’ à vélos. Vente de vélos de seconde main révisés (association partenaires), marquage bicycode (ADAV), aide à la réparation, test de vélo cargo (La Bici). Notre vidéo de présentation : La Broc’ à vélos de la Maison des Mobilités Durables (youtube.com)
Mercredi 15 et jeudi 16 mai – 9h30-18h : Cérémonie de remise des lots du Challenge mai à vélo de la MEL
Samedi 18 mai – 9h-18h hors-les-murs : FERMETURE MAISON DES MOBILITÉS DURABLES Fête du vélo sur la place de la République
Samedi 25 mai – 10h-13h : Rencontre voyageurs : s’équiper pour voyager
1er juin – 10h-18h hors-les-murs : Village-Animation pour Lille-Hardelot à l’Esplanade du Champ de Mars
Présentation d’ADAV et du Crem
Créée en 1982, l’association Droit au vélo (ADAV) s’est donné pour but de promouvoir et faciliter les mobilités actives (la marche et le vélo) et de manière générale, tous les modes de déplacements respectueux de l’environnement comme moyens de circulation privilégiés et alternatifs à la voiture individuelle.
Ses objectifs :
· Un partage de la rue plus équitable
· Une réseau cyclable continu, cohérent et jalonnée
· La complémentarité vélo / transports en commun
· Une offre de stationnement adaptée
· Des services pour les cyclistes
L’ADAV apporte son expertise d’usage lors de concertation avec ses partenaires, dont la Ville de Lille et la MEL.
En parallèle, l’association mène de nombreuses actions de promotion du vélo dont certaines en lien direct avec la maison des mobilités durables : vélo-école adulte et scolaire, broc’à vélos, opérations éclairage, marquage bicycode contre le vol, …
Enfin, l’ADAV co-anime un Centre ressource régional sur l’écomobilité qui vise à accompagner la prise en compte de l’écomobilité dans les politiques et à favoriser l’écomobilité chez les plus jeunes via différentes actions : challenges de l’écomobilité, accompagnement de PDES, rues scolaires et rues aux enfants.
Lieux : Maison des Mobilités Durables, Place François Mitterrand, Euralille (en face de la gare de Lille Europe) et sous le viaduc Le Corbusier (ancienne maison de l’architecture et de la ville)
Avec Peter Vansevenant, ex-directeur du département mobilité de la Ville de Gand
Gand, on le sait, c’est un patrimoine exceptionnel (centre médiéval, rivières et canaux,…) et un vrai dynamisme économique (port, industrie, commerces, université et écoles supérieures, tourisme, culture,…).
Mais Gand et ses 268 000 habitants, c’est aussi une ville pionnière en termes de mobilité urbaine. Depuis plus de 30 ans s’y développent de façon constante des politiques ambitieuses de planification des transports et déplacements, pour :
– réduire la place des voitures, en particulier en bannissant le trafic de transit motorisé via le centre-ville, en favorisant l’intermodalité, l’autopartage,…
– augmenter et sécuriser la place des cyclistes et piétons
– améliorer l’offre et l’attractivité des transports en commun (train, tram, bus)
– … et stimuler l’évolution des pratiques par des campagnes régulières de promotion, de marketing et de sensibilisation
Quoi de mieux pour mesurer les résultats obtenus que parcourir la ville via une visite guidée… à vélo et à pied ? C’est ce que VivaCitéS vous propose pour cette journée du samedi 13 avril 2024.
Au programme :
– 9h30 : arrivée à Gand et RV devant le centre administratif de la ville, place Wilson, puis 5 mn de marche jusqu’à la nouvelle bibliothèque (salle de réunion)
– 10h : présentation de la politique de mobilité de Gand, questions-réponses
– 11h30 : récupération des vélos de location au Fietspunt Onder De Krook et parcours vélo accompagné jusqu’au centre-ville
– 12 h : courte visite guidée à pied des places centrales (zones piétonnes, stationnement des vélos, espaces publics recréés grâce à la réduction de la place de l’automobile
– 12h30 – 14 h : déjeuner dans une brasserie du centre-ville
– 14h – 16h15 : tour guidé à vélo : réseau cyclable, vélorues, ponts, passages souterrains pour cyclistes, parkings vélos aux gares, espaces verts,… et restitution des vélos au Fietspunt De Krook
– 16h30 : retour
Tout au long de cette journée nous serons accompagnés et guidés par Peter VANSEVENANT, ex-directeur du Service Mobilité de la Ville, avec qui VivaCitéS a préparé ce programme.
Horaire : 9h30 à 16h30 sur place à Gand
Lieu : RV à 9h30 au parking Zuid, sous la place Wilson, hors de la zone de basses émissions (proposition de co-voiturage depuis Lille) puis RV sur la place Wilson devant le centre administratif de la Ville de Gand.
PAF : gratuit mais prévoir frais de location de vélo (14€/personne) et repas du midi dans une brasserie (réservation en cours).
Deux casse-croûtes pour deux cimetières lillois : Est puis Sud.
Les cimetières : un atout dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques
Avec Yohann TISON, écologue à la Ville de Lille.
Le réchauffement climatique pousse à la transformation des cimetières pour qu’ils soient écologiques et soient une alternative alliant durabilité et recueillement. Cela engendre des changements de comportements dans ces espaces discrets, sanctuarisés et très minéralisés.
Situé près de Niort, le premier cimetière écologique de France à SOUCHE a été inauguré en 2014. Il a été conçu un dans double objectif :
– réduire au maximum son empreinte écologique
– et relier le visiteur à la nature.
En effet, sur un plan fonctionnel, les corps et les cendres sont déposés en pleine terre, dans un cercueil ou une urne en matériaux biodégradables. Linceuls et habits des défunts sont en fibres naturelles et les soins chimiques de conservation du corps sont strictement interdits. La pierre tombale classique est remplacée par une pierre en calcaire pour l’identification du défunt. Le mobilier du site (bancs, clôtures, fontaines…) a été réalisé en matériaux naturels. L’utilisation de pesticides est prohibée.
L’exemple a depuis été imité puisque la ville de Paris en juillet 2019 a mis en place son premier cimetière écologique à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Un cimetière écologique c’est :
L’application de la loi Labbé de 2017 interdisant les produits phytosanitaires dans les cimetières dès juillet 2022.
La labélisation en 2012 du cimetière des Gonards (Versailles), créée en 1879.
Un cimetière qui remplace les espaces minéralisés par de la végétation.
Un îlot de chaleur mais aussi de fraîcheur en milieu urbain.
Un lieu où pousse la végétation spontanée et se désherbe sans ingrédient chimique en préconisant l’utilisation d’outils manuels ou électriques.
Pour végétaliser les cimetières, il est souhaitable de :
Perméabiliser les sols et d’engazonner les trottoirs ou les allées.
Reprendre les tombes abandonnées pour y planter des arbres qui apportent de l’ombre.
Créer de grandes prairies dans les espaces disponibles.
Planter des graminées ou des plantes vivaces : cela limite l’arrosage et réduit la consommation d’eau. Ces plantes repoussent tous les ans, s’adaptent à leur milieu.
Répandre des matériaux pour retenir l’eau (copeaux de bois, …)
Lors de ces deux casse-croûtes, nous serons invités à suivre Yohann Tison sur un itinéraire balisé.
Un petit dossier sera remis à chaque participant
Merci à Bruno Tirmant pour la préparation de ces deux casse-croûtes.
Horaires : 12h15/14h00
Lieux : L’accueil se fera aux entrées principales de chaque cimetière :
Vendredi 5 avril, cimetière de l’Est : 1 rue du ballon à Lille
Vendredi 12 avril, cimetière du Sud (ou cimetière de Saint Charles) : 91 Rue du Faubourg des Postes à Lille (Sud)
En tant qu’adhérent.e 2023 à l’association VivaCitéS Hauts-de-France ou simple sympathisant, vous êtes invité.e le mercredi 27 mars 2024 à 12h30 à son assemblée générale ordinaire.
Lieu : Station V angle grand place/rue nationale à Lille. Métro Rihour.
Merci d’indiquer votre présence à beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 27 mars 8h00 (une collation est prévue).
Ordre du jour :
Accueil et présentation du lieu Station V et des installations sur le thème Cohabiter
Rapport moral 2023
Rapport d’activités et financier 2023
Perspectives 2024
Elections au CA
Les candidatures au CA sont à présenter par mail avant le 27 mars 2023 9h00 avec votre motivation.
En cas d’absence, il vous est possible de donner pouvoir à un.e autre adhérent.e et notamment un des membres du CA (liste ci-dessous). Un formulaire ci-joint est à renvoyer par retour de mail.
Il vous est possible de renouveler votre adhésion pour 2024 (bulletin joint).
Avec Myriam Cau co-rapporteur du rapport avis du CESER
En présence de Laurent Degroote Président du CESER
Le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) Hauts-de-France rassemble des hommes et des femmes de terrain issus des mondes économique, social, environnemental, éducatif et associatif de la région. Il organise et diffuse l’expression de la société civile des Hauts-de-France sur tout sujet d’intérêt régional.
La Commission Aménagement du Territoire – Ruralité, présidée par Jean-Yves Cannesson a présenté récemment un rapport-avis intitulé « Sobriété foncière et égalité des territoires » (dans le cadre de la Loi Zéro Artificialisation Nette).
Les rapporteurs, Myriam Cau et Christophe Maertens rappellent que nous avons longtemps consommé, artificialisé nos terres avec une certaine insouciance. Pourtant le sol est une ressource épuisable qui nous rend d’immenses services : il filtre l’eau, stocke le carbone, nous nourrit, accueille nos logements et nos activités, … Comme le défi de la préservation de l’eau qui est apparu, malheureusement tardivement, le temps de la sobriété foncière est venu.
C’est un nouveau paradigme pour l’aménagement de nos territoires qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs du foncier et des citoyens. Nous devons passer de l’aménagement au ménagement des territoires.
Il s’agit d’un enjeu déterminant pour nos sociétés, particulièrement dans notre région des Hauts-de-France qui est fortement urbanisée, dont l’agriculture est fertile et à la présence industrielle historique, qu’il nous faut préserver.
Nous serons accueillis au siège de Région, bâtiment Haute Qualité Environnementale inauguré en 2008.
La photographie de paysage ou l’invention d’un territoire
Avec l’équipe de Light Motiv, agence photographique et maison d’édition, représentée par Eric Le Brun, directeur et Richard Baron, photographe.
La rencontre se passe au cœur de l’atelier Light Motiv, à la fois lieu de travail des photographes de l’agence, et lieu de création des ouvrages de la maison d’édition, à côté de la bibliothèque d’inspiration (plus de 300 livres choisis suivant leur intérêt photographique ou éditorial en reliure, papier, ou toute innovation graphique)
Face aux paysages transformés par les activités humaines et les cycles naturels, le photographe se place comme inventeur, au sens du découvreur archéologique, ici aux prises avec le présent qui défile sans cesse. Si on peut souvent croire que la tâche du photographe sur le terrain se résume à relever ce qui existe, à présenter le mieux possible l’angle du réel, il agit aussi et surtout en recueillant ce qui est là, mais invisible à l’œil nu. Par le cadre, le temps de pose, la lumière invitée, la confluence avec son histoire personnelle, le photographe creuse la scène, l’épaisseur du paysage. Son intuition et son expérience lui font discerner ce qui sera ensuite revu et interprété.
Nous choisirons quatre exemples de missions ou d’ouvrages pilotés par Light Motiv pour étayer notre propos, le potentiel de la photographie sur des lieux ou des territoires en transformation, tout en faisant découvrir les livres, expositions ou images associés.
Sur le site de la Lainière à Roubaix dans les pas d’Éric Le Brun durant plusieurs années. C’est ici un travail au long cours qui accompagne une opération urbaine implantée au lieu même de l’ancien épicentre textile de la Métropole de Lille. Il a été porté par Ville Renouvelée, s’est développé sur un programme d’expositions extérieures sur les grilles du chantier, accompagné d’une recherche iconographique sur l’activité passée.
L’ouvrage « Terrils » de Naoya Hatakeyama, publié par Light Motiv en 2011, a participé au changement d’image du bassin minier. Le regard de Naoya, forgé par sa patience et son immense culture, aiguillé sans doute par la référence aux trente-six vues du Mont Fuji par Hokusai, recentre d’une façon unique, les montagnes noires au cœur du paysage minier. Ce livre a connu un vif succès, il est maintenant épuisé. Il reste ici quelques exemplaires qui pourront être consultés. « Terrils » a été publié grâce à la participation du Centre Historique Minier de Lewarde.
« Le Monde d’après » de Thierry Girard. 35 à 40 ans plus tard, le même photographe, habitué des Observatoires du paysage, remonte le temps, suit le même parcours d’Ouest en Est du Bassin minier.
Il transmet sa vision sensible des lieux et des gens par la précision et quelquefois la tendresse des cadrages qu’il propose. Cette somme photographique désarme le lecteur emporté par l’élan de son voyage dans l’espace-temps d’un territoire extrait des clichés. Le livre, publié chez Light Motiv, a reçu le soutien de La Cité des Électriciens et d’Euralens en 2018.
La Thiérache vue par Richard Baron. La commande est directe, inciter les réalisateurs à venir tourner en Thiérache, découvrir autour de Guise, et bien plus loin en campagne et forêt, les décors de leurs futurs films. Autrement dit, susciter le coup de foudre, la magie du décor réel. Richard est l’éclaireur, il arpente la Thiérache en attente de paysages qui lui « parlent », guidé par son intuition rompue à ce type de mission où il révèle un paysage en traversant sa banalité apparente. La mission est initiée et produite par le PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural)de la Thiérache.
Et nous pourrons conclure en présentant le livre récent de Quentin Pruvost « Inland voyage » inspiré de l’ouvrage éponyme de Robert Louis Stevenson sur sa descente en canoë de la Sambre et l’Oise, comme une fusion entre écritures photographique et littéraire, naviguant ici aux confins du genre fantastique.