Casse-croûtes du vendredi 5 et 12 avril 2024

Deux casse-croûtes pour deux cimetières lillois : Est puis Sud.

Les cimetières : un atout dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques

Le réchauffement climatique pousse à la transformation des cimetières pour qu’ils soient écologiques et soient une alternative alliant durabilité et recueillement. Cela engendre des changements de comportements dans ces espaces discrets, sanctuarisés et très minéralisés.

Situé près de Niort, le premier cimetière écologique de France à SOUCHE a été inauguré en 2014. Il a été conçu un dans double objectif :

–          réduire au maximum son empreinte écologique

–          et relier le visiteur à la nature. 

En effet, sur un plan fonctionnel, les corps et les cendres sont déposés en pleine terre, dans un cercueil ou une urne en matériaux biodégradables. Linceuls et habits des défunts sont en fibres naturelles et les soins chimiques de conservation du corps sont strictement interdits. La pierre tombale classique est remplacée par une pierre en calcaire pour l’identification du défunt. Le mobilier du site (bancs, clôtures, fontaines…) a été réalisé en matériaux naturels. L’utilisation de pesticides est prohibée.

L’exemple a depuis été imité puisque la ville de Paris en juillet 2019 a mis en place son premier cimetière écologique à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Un cimetière écologique c’est :

  • L’application de la loi Labbé de 2017 interdisant les produits phytosanitaires dans les cimetières dès juillet 2022.
  • La labélisation en 2012 du cimetière des Gonards (Versailles), créée en 1879.
  • Un cimetière qui remplace les espaces minéralisés par de la végétation.
  • Un îlot de chaleur mais aussi de fraîcheur en milieu urbain.
  • Un lieu où pousse la végétation spontanée et se désherbe sans ingrédient chimique en préconisant l’utilisation d’outils manuels ou électriques.

Pour végétaliser les cimetières, il est souhaitable de :

  • Perméabiliser les sols et d’engazonner les trottoirs ou les allées.
  • Reprendre les tombes abandonnées pour y planter des arbres qui apportent de l’ombre.
  • Créer de grandes prairies dans les espaces disponibles.
  • Planter des graminées ou des plantes vivaces : cela limite l’arrosage et réduit la consommation d’eau. Ces plantes repoussent tous les ans, s’adaptent à leur milieu.
  • Répandre des matériaux pour retenir l’eau (copeaux de bois,  …)

Lors de ces deux casse-croûtes, nous serons invités à suivre Yohann Tison sur un itinéraire balisé.

Un petit dossier sera remis à chaque participant

Merci à  Bruno Tirmant pour la préparation de ces deux casse-croûtes.

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : L’accueil se fera aux entrées principales de chaque cimetière :

Vendredi 5 avril, cimetière de l’Est : 1 rue du ballon à Lille

Vendredi 12 avril, cimetière du Sud (ou cimetière de Saint Charles) : 91 Rue du Faubourg des Postes à Lille (Sud)

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Pour le 5 avril avant le 5 avril 8h00

Pour le 12 avril, avant le 12 avril 8h00

On peut venir aux deux casse-croûtes ou à l’un des deux seulement.

Inscriptions séparées.

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 15 mars 2024

Sobriété foncière et égalité des territoires

Le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) Hauts-de-France rassemble des hommes et des femmes de terrain issus des mondes économique, social, environnemental, éducatif et associatif de la région. Il organise et diffuse l’expression de la société civile des Hauts-de-France sur tout sujet d’intérêt régional.

La Commission Aménagement du Territoire – Ruralité, présidée par Jean-Yves Cannesson a présenté récemment un rapport-avis intitulé « Sobriété foncière et égalité des territoires » (dans le cadre de la Loi Zéro Artificialisation Nette).

Les rapporteurs, Myriam Cau et Christophe Maertens rappellent que nous avons longtemps consommé, artificialisé nos terres avec une certaine insouciance. Pourtant le sol est une ressource épuisable qui nous rend d’immenses services : il filtre l’eau, stocke le carbone, nous nourrit, accueille nos logements et nos activités, … Comme le défi de la préservation de l’eau qui est apparu, malheureusement tardivement, le temps de la sobriété foncière est venu.

C’est un nouveau paradigme pour l’aménagement de nos territoires qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs du foncier et des citoyens. Nous devons passer de l’aménagement au ménagement des territoires.

Il s’agit d’un enjeu déterminant pour nos sociétés, particulièrement dans notre région des Hauts-de-France qui est fortement urbanisée, dont l’agriculture est fertile et à la présence industrielle historique, qu’il nous faut préserver.

Nous serons accueillis au siège de Région, bâtiment Haute Qualité Environnementale inauguré en 2008.

Présentation du CESER

Télécharger l’avis 

Hôtel de Région, siège du Conseil Régional

Horaires : 12h15/14h00 Prévoir d’arriver un peu avant pour le passage sécurité.

Lieux : Siège du Conseil Régional. 151, avenue du Président-Hoover à Lille

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 mars 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 16 février 2024

La photographie de paysage ou l’invention d’un territoire

La rencontre se passe au cœur de l’atelier Light Motiv, à la fois lieu de travail des photographes de l’agence, et lieu de création des ouvrages de la maison d’édition, à côté de la bibliothèque d’inspiration (plus de 300 livres choisis suivant leur intérêt photographique ou éditorial en reliure, papier, ou toute innovation graphique)

Face aux paysages transformés par les activités humaines et les cycles naturels, le photographe se place comme inventeur, au sens du découvreur archéologique, ici aux prises avec le présent qui défile sans cesse. Si on peut souvent croire que la tâche du photographe sur le terrain se résume à relever ce qui existe, à présenter le mieux possible l’angle du réel, il agit aussi et surtout en recueillant ce qui est là, mais invisible à l’œil nu. Par le cadre, le temps de pose, la lumière invitée, la confluence avec son histoire personnelle, le photographe creuse la scène, l’épaisseur du paysage. Son intuition et son expérience lui font discerner ce qui sera ensuite revu et interprété.

Nous choisirons quatre exemples de missions ou d’ouvrages pilotés par Light Motiv pour étayer notre propos, le potentiel de la photographie sur des lieux ou des territoires en transformation, tout en faisant découvrir les livres, expositions ou images associés.

  • Sur le site de la Lainière à Roubaix dans les pas d’Éric Le Brun durant plusieurs années. C’est ici un travail au long cours qui accompagne une opération urbaine implantée au lieu même de l’ancien épicentre textile de la Métropole de Lille. Il a été porté par Ville Renouvelée, s’est développé sur un programme d’expositions extérieures sur les grilles du chantier, accompagné d’une recherche iconographique sur l’activité passée.
  • L’ouvrage « Terrils » de Naoya Hatakeyama, publié par Light Motiv en 2011, a participé au changement d’image du bassin minier. Le regard de Naoya, forgé par sa patience et son immense culture, aiguillé sans doute par la référence aux trente-six vues du Mont Fuji par Hokusai, recentre d’une façon unique, les montagnes noires au cœur du paysage minier. Ce livre a connu un vif succès, il est maintenant épuisé. Il reste ici quelques exemplaires qui pourront être consultés. « Terrils » a été publié grâce à la participation du Centre Historique Minier de Lewarde.
  • « Le Monde d’après » de Thierry Girard. 35 à 40 ans plus tard, le même photographe, habitué des Observatoires du paysage, remonte le temps, suit le même parcours d’Ouest en Est du Bassin minier.

Il transmet sa vision sensible des lieux et des gens par la précision et quelquefois la tendresse des cadrages qu’il propose. Cette somme photographique désarme le lecteur emporté par l’élan de son voyage dans l’espace-temps d’un territoire extrait des clichés. Le livre, publié chez Light Motiv, a reçu le soutien de La Cité des Électriciens et d’Euralens en 2018.

  • La Thiérache vue par Richard Baron. La commande est directe, inciter les réalisateurs à venir tourner en Thiérache, découvrir autour de Guise, et bien plus loin en campagne et forêt, les décors de leurs futurs films. Autrement dit, susciter le coup de foudre, la magie du décor réel. Richard est l’éclaireur, il arpente la Thiérache en attente de paysages qui lui « parlent », guidé par son intuition rompue à ce type de mission où il révèle un paysage en traversant sa banalité apparente. La mission est initiée et produite par le PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural) de la Thiérache.

Et nous pourrons conclure en présentant le livre récent de Quentin Pruvost « Inland voyage » inspiré de l’ouvrage éponyme de Robert Louis Stevenson sur sa descente en canoë de la Sambre et l’Oise, comme une fusion entre écritures photographique et littéraire, naviguant ici aux confins du genre fantastique.

 Des photos sont visibles dans le document joint

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Studio Light Motiv 39 rue du pré Catelan 59110 La Madeleine 1er étage gauche au fond de la cour. 

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 8 décembre 2023.

Projet d’Euralille à la Deûle dit Grand Euralille

ARC VERT METROPOLITAIN D’EURALILLE A LA DEULE :

La Métropole Européenne de Lille est engagée dans une politique volontariste de diminution de son empreinte carbone, traduite dans le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). Le projet d’Euralille à la Deûle, dit Grand Euralille, s’inscrit dans cette dynamique.

Situé en plein cœur de la métropole à la croisée des communes de Lille, La Madeleine, Lambersart, et Saint-André-Lez-Lille, le site d’Euralille à la Deûle se déploie de part et d’autre du boulevard périphérique. D’une superficie de 200 hectares environ, ce territoire de projet permettra de constituer un arc vert paysager reliant la Deûle au quartier des gares. Cet arc vert, par sa dimension et ses qualités, contribuera au rayonnement métropolitain.

Depuis avril 2022, trois équipes de paysagistes-urbanistes ont travaillé dans le cadre d’un dialogue compétitif à la traduction de la volonté politique de développer sur ce territoire, un projet d’infrastructure paysagère, hybridant nature en ville et développement urbain, vecteur d’identité et d’attractivité métropolitaines

Au terme de ce dialogue, le groupement mené par l’agence Ter a été retenu pour la qualité de sa démarche basée sur la réalisation d’un plan guide du « vivant ». 

UN « PLAN GUIDE DU VIVANT »

L’approche de l’équipe lauréate repose sur un nouvel urbanisme qui donne une place primordiale au vivant et ses besoins : respirer, se mouvoir, habiter/travailler, se nourrir, s’épanouir.

Elle propose de s’appuyer sur l’ensemble des espaces verts et de parcs déjà existants pour développer une continuité paysagère allant des rives de la Deûle au pied des gares en créant un paysage régulateur de climat. L’intention du groupement de maîtrise d’œuvre est de créer une cohabitation, un voisinage entre humains et non-humains (végétal et animal) et de créer des continuités territoriales.

L’équipe lauréate s’appuie sur la dynamique de projets du secteur d’Euralille, épicentre de la mobilité (2 gares, réseaux de tramway, bus et métro), pour développer dans le quartier d’affaires une offre de logements et de services, conforter son rayonnement métropolitain et offrir à ses usagers un nouveau rapport à la nature

L’ELABORATION DU PLAN-GUIDE : CONCEPTION ET CONCERTATION

L’élaboration du plan-guide s’engage. Ce travail sera nourri par le processus de concertation dont la première phase s’est tenue du 4 juillet au 1er octobre 2022. La phase 2 se déroulera du 15 novembre 2023 au 1er mars 2024. Dans le cadre de ce nouveau temps de concertation, des ateliers, permanences et registres (en ligne et en mairies de Lille, La Madeleine, Saint-André-Lez-Lille et Lambersart) seront mis en place pour permettre à toutes et à tous de participez et donnez son avis.

Les sites internet :

https://www.spl-euralille.fr/projets/deuralille-a-la-deule/

https://participation.lillemetropole.fr/processes/concertationgrandeuralille

https://www.registre-numerique.fr/concertation-grand-euralille-phase-2

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Maison des mobilités durables – place François Mitterrand à Lille. Sous le viaduc Le Corbusier (ex MAV)

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 8 décembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 20 octobre 2023 à la MRES.

Des ateliers d’urbanité à Guise. Deux années de partenariat enrichissant.

Par Béatrice Auxent et Jean-Marie Ernecq, VivaCitéS Hauts-de-France, et ses prestataires

En présence d’un représentant de la Ville de Guise

VivaCitéS Hauts de France

Association et réseau d’acteurs, VivaCitéS Hauts de France œuvre depuis plus de 20 ans pour l’Éducation à l’Environnement Urbain. Ses formats divers (atelier d’urbanité, balade, casse-croûte…) permettent le croisement de regards entre le social, l’économique, l’environnement et le culturel, et contribuent à la réappropriation du vivre et de l’agir ensemble.

L’Éducation à l’Environnement Urbain postule que chacun a une expérience propre de son milieu, un regard particulier sur celui-ci et une capacité d’analyse qui ne demandent qu’à être stimulés. Dans cet esprit, elle favorise donc des approches participatives et des démarches impliquant les citoyens de tout âge.

Par ce croisement des regards, les ateliers d’urbanité explorent des formats adaptés à
chaque public spécifique. Ils suscitent l’étonnement, le plaisir, l’envie d’aller plus loin, autant qu’ils génèrent des temps d’évaluation et de restitution.

www.vivacites-hauts-de-france.org

La ville de Guise

Elle est située aux portes de la Thiérache. De presque 5000 habitants (au sein d’une communauté de communes de plus de 16 000 habitants), Guise est une ville au patrimoine architectural et historique riche : Château Fort, Place d’Armes, rue C. Desmoulins, Familistère. Après des moyens obtenus dans le cadre du programme « revitalisation des centres bourgs », la ville a été retenue au titre de « Petite ville de demain » qui vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentour.

Deux années de partenariat

En 2021, VivaCitéS Hauts-de-France a proposé de prendre sa part dans un processus de
dynamisation commun entre Ville de Guise et Familistère. VivaCitéS a organisé le 16 octobre 2021 une balade urbaine augmentée d’un atelier cartographique participatif.
Pour VivaCitéS, cela représentait à ce stade un démonstrateur d’atelier d’urbanité visant à constituer une offre globale d’accompagnement en Éducation à l’Environnement Urbain pour la ville. VivaCitéS y a invité les membres de son réseau et a mobilisé le soutien de la DRAC et de la DREAL via une subvention.  La Ville et le Familistère ont mobilisé des acteurs locaux et mis à disposition des ressources et des lieux d’accueil.

L’offre d’intervention de VivaCitéS, pour le territoire et ses acteurs, s’est concrétisée ensuite par une convention en 2022 pour une action durant l’année scolaire 2022/2023 intitulée « atelier d’urbanité parcourons, représentons, présentons ».

Toutes les classes de CM1-CM2 des quatre écoles de Guise, six classes soit 128 enfants, entre septembre 2022 et mai 2023 ont bénéficié de cet atelier. Chacune des classes a bénéficié de 3 séances (préfiguration/parcours/représentation) et de 2 temps forts (inauguration et restitution), selon une proposition initiale de VivaCitéS. La coordination générale a été assurée par Denis Plancque et les prestations scolaires par Récréations Urbaines.

Le 23 mai 2023, l’équipe intervenante dans son ensemble s’est réunie pour conclure et restituer le cycle d’ateliers réalisé auprès des écoles et publics cibles. Ce fut un temps inter-école dans la halle Marie de Lorraine et ses alentours.

Le formidable accueil du projet fait par les publics, comme la fierté de nombre d’élèves d’avoir pu participer aux ateliers d’urbanité, tendent à démontrer l’impact positif de cette collaboration pour la collectivité.
Des outils de restitution et de capitalisation sont accessibles.

https://guise.vivacites-hauts-de-france.org/

Ce Casse-Croûte présente l’action menée à Guise depuis 2021. Une nouvelle étape devrait voir le jour prochainement…

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : MRES, 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille 

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 20 octobre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 13 octobre 2023

Bidonville : problème ou solution ? Partie 2

Par Julien Muller, Clara Houin et Clémentine Le Berre

Ce 13 octobre VivacitéS vous propose un nouvel échange sur la question des bidonvilles. En 2022 nous avions porté notre regard sur la situation en Métropole Lilloise, cette fois nous vous proposons une démarche plus large et différente.

Plus large avec Julien Muller du Collectif National Droits de L’Homme Romeurope qui nous parlera des discriminations dont sont victimes les habitants de « ces quartiers », des politiques publiques de résorption des bidonvilles et des mobilisations citoyennes. 

Différente, avec Clara Houin et Clémentine Le Berre de la PSM (Plateforme des Soutiens aux Migrant(e)s qui témoigneront de la situation des personnes en exil sur le littoral de la Manche.

La PSM : https://www.psmigrants.org/site/la-psm/CNDH Romeurope : https://www.romeurope.org/

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : 58 rue du Port à LILLE – bâtiment Robert Schuman, salle RS344 au 3ème étage. Un cade d’accès est Indispensable pour y accéder. Il vous sera envoyé  la veille.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 13 octobre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 1er septembre 2023

Jardin écologique de Lille

Par plusieurs membres de l’association Lisière(s)

Le Jardin écologique de Lille fait partie de la plaine de la Poterne et se situe en grande partie sur les fortifications de Vauban. Il s’étend sur 2,5 hectares et appartient majoritairement à la ville de Lille. Composé de différents biotopes, il constitue un rare espace de nature sauvage en milieu urbain.

C’est à l’origine un espace délaissé, à l’extrémité des remparts, au nord de Lille. Le jardin était aussi le lieu de viedu peintre Jean Smilowski et un refuge pour des populations sans logement. En 1985, un groupe d’habitants crée l’association PPjeg (La Promenade du préfet, le jardin écologique et les grenouilles) pour gérer, protéger et animer le lieu. Les premiers aménagements sont entrepris pour permettre d’y développer des actions de découverte et d’éducation à l’environnement. 

Plusieurs chemins permettent d’explorer le site et d’y découvrir différents milieux.

Les milieux humides avec notamment la Tortue : petite rivière historique encaissée, elle parcourt le jardin de bout en bout. Elle abrite des populations de poissons, d’insectes typiques et la flore caractéristiques de ces milieux. Une mare a aussi été créée.

La forêt et ses sous-bois : on y trouve à la fois les arbres, arbustes et flore sauvage de notre région : des érables, des frênes, des saules, les noisetiers, des sureaux, des ronciers… la forêt est gérée selon les principes de la libre évolution et constitue une véritable réserve naturelle. On peut y observer une petite faune qui a commencé à s’y installer : écureuils, oiseaux, rongeurs…

—La butte de l’ancienne voie ferrée qui menait à l’abattoir, les remparts et le courtil constituent un autre milieu, en lien avec les aménagements humains.

Depuis 2015, l’association Lisière(s) gère le site dans le cadre d’une convention avec la ville de Lille. L’association est exclusivement composée d’habitants bénévoles.Au cœur de l’action : l’ouverture, l’entretien et la valorisation de cet espace exceptionnel de nature, accompagnés par des experts et des associations partenaires.
L’association Lisières organise régulièrement des événements et ateliers participatifs, en relation avec les sujets de la nature sauvage et le vivant.

Le jardin est situé au bout de la rue du Guet à Lille (en face de la passerelle de la Tortue) et ouvert aux visiteurs tous les dimanches après-midi : 14-17h (hiver) / 15-18h (été). Une promenade commentée est proposée aux visiteurs chaque dimanche à 15h30.

Suivez les actualités du jardin écologique sur Facebook, Instagram, LinkedIn).asso.lisieres@gmail.com

Les fondamentaux d’un jardin écologique

Le premier objectif est de favoriser le développement d’une communauté semi-naturelle (les espèces qui se régénèrent d’elles-mêmes sont préférées). Le principe essentiel est de favoriser et d’entretenir un certain nombre de milieux bien distincts (habitats). La vie animale est encouragée. Cette diversité nécessite une gestion appropriée d’autant plus importante lorsque les milieux souhaités ne correspondent pas aux potentialités du site, ce qui n’est pas le cas dans le site de Lille, car les potentialités sont tellement variées qu’il n’est pas nécessaire de créer artificiellement des milieux. Seule, une mare fait exception à cette règle.

Le second objectif du jardin écologique est d’être toujours situé en zone habitée : accueillir et impliquer les habitants et les visiteurs dans la démarche de sensibilisation et de protection de l’espace sauvage.

Description : Description : Une image contenant texte, carte, atlas

Description générée automatiquement

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : au bout de la rue du Guet à Lille, passer la passerelle de la Tortue. Voir plan.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 1er septembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte vendredi 30 juin 12h15

Exposition « Déplier le monde » au Colysée de Lambersart

Par Marianne Pichonat  chargée de projets culturels Ville de Lambersart

Le Colysée de Lambersart

Le Colysée est l’une des maisons Folie de la métropole lilloise et appartient au réseau des Fabriques Culturelles soutenu par la MEL. Ensemble de structures intermédiaires et pluridisciplinaires agissant au sein des différents quartiers de la métropole, le réseau des Fabriques compte aujourd’hui 11 équipements dont les maisons Folie de Moulins, Wazemmes et Beaulieu, La Condition Publique à Roubaix, la Ferme d’en Haut à Villeneuve d’Ascq, etc…

Le Colysée propose des expositions artistiques, pédagogiques ou ludiques ainsi que des animations culturelles tout au long de l’année. En parallèle de chaque exposition, une programmation culturelle est proposée aux publics : conférences, projections, spectacles jeune public, ateliers enfants-parents, promenades et moments conviviaux sont organisés pour aller plus loin dans la thématique abordée dans l’exposition ou simplement profiter d’un moment de rencontre et de détente.

Enfin, aux beaux jours, c’est la plaine autour du Colysée qui prend vie ! Des spectacles de rue animent certains week-ends et transforment ce lieu de balade et de loisirs en un théâtre à ciel ouvert.

L’exposition  « Déplier le monde – un petit tour dans l’univers de la cartographie »

Les cartes sont des objets fascinants dont on ne peut définir tous les potentiels en quelques mots. Parfois véritables objets d’art, parfois insolites, complexes, ou simplement informatives, elles sont des outils indispensables pour se situer dans le monde et le comprendre.

Les cartes montrent en tout petit des territoires gigantesques, là d’où je viens, là où je dois aller me réfugier, là où décidément je n’irai jamais, détaillent un ici dont je connais tous les contours, suggèrent un ailleurs pour le rêve et l’imaginaire.

Objets politiques et stratégiques tout autant que poétiques et méditatifs… pas étonnant que les artistes s’en soient toujours saisis!

L’exposition donne à voir les œuvres de onze artistes intéressé.e.s d’une manière ou d’une autre par les cartes – via le paysage, la richesse de la toponymie, le tracé de chemins, la rigueur des plans, l’imaginaire des mappemondes, les traversées de frontières…
Il s’agit de Laura Ancona, Belinda Annaloro, Céline Boyer, Sébastien Cabour, Armelle Caron, Marie Chéné, Pauline Delwaulle, Martin Granger, Anna Guilló, Jérémie Lenoir et Frédéric Tentelier. Quelques cartes de notre patrimoine local et des curiosités cartographiques complètent l’ensemble.

Au rez-de-chaussée du Colysée, également jusqu’au 2 juillet les travaux des élèves de 12 classes de Lambersart : guidés par leurs professeur.e.s, les enfants ont pu réfléchir ensemble à leur cour de récré rêvée en utilisant des outils de la cartographie sensible. Ce projet a pu voir le jour grâce à un partenariat avec le CAUE du Nord (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement).

Plus d’infos

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Le Colysée Maison Folie de Lambersart. Avenue du Colysée/Berges de la Deûle

Métro Bois Blancs ligne 2

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr. avant le 30 juin 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 12 mai 2023

Street art à Lille à l’occasion de la Biennale Internationale d’Art Mural

Par Julien PROUVEUR, Directeur du Collectif Renart

La Biennale Internationale d’Art Mural

Tout commence par un rêve : celui de partager avec le public notre passion pour l’art urbain contemporain et particulièrement l’art mural. Dévoiler toute sa richesse technique, stylistique et historique à travers un événement d’envergure. En effet, à l’époque, dans la région Hauts-de-France, nous avions dressé le constat depuis plusieurs années que les fresques étaient reléguées à des endroits cachés, des petites surfaces, accessibles aux connaisseurs.

Une Biennale Internationale d’Art Mural c’est avant tout des murs peints et une vision plus globale de leur place dans l’espace public.

La visite

Le Collectif Renart nous invite à une déambulation pédestre pour découvrir une nouvelle facette haute en couleur de la ville de Lille, placée sous le prisme de l’art urbain. 
Laissons-nous embarquer dans cette visite insolite du quartier de Wazemmes.

A cette occasion, nous découvrirons des œuvres réalisées dans le cadre des 5 éditions précédentes de la Biennale Internationale d’Art Mural.

Pour plus d’informations sur les activités socioculturelles :

www.colllectif-renart.com

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : sortie de station métro Gambetta. Lille

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 12 mai 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 5 mai 2023

Visite des Archives de la MEL – Ronchin – Nouveau bâtiment et exposition Archives et archivistes, kaléidoscope des archives de la MEL

Par Yannick Denecker, Chargé de collecte et de valorisation d’archives

Un nouvel écrin pour les Archives de la MEL.

Après 2 ans de travaux, les Archives de la MEL viennent d’installer leurs 13 km de documents au cœur d’un nouveau bâtiment situé à Ronchin et baptisé Biotope 2. Ce tout nouveau site requalifié illustre la stratégie patrimoniale et immobilière de la Métropole européenne de Lille et ses engagements en matière environnementale, le site étant labellisé BBCA. Les quelques 10 000 m² de surface bâtie abritent 4 entités dont le service des Archives de la MEL qui dispose désormais d’une surface de 4 640 m² pour conserver ses documents et accueillir le public au sein d’une salle de lecture et de l’Archivarium, salle de médiation culturelle.

L’exposition Archives et archivistes, kaléidoscope des archives de la MEL

Qu’est-ce qu’une archive ? à quoi sert-elle ? Quelles sont les missions des archivistes de la MEL ? Voici quelques questions auxquelles l’exposition se propose de répondre, de façon originale et à l’aide de documents variés et parfois surprenants évoquant l’histoire de la MEL. L’exposition a pour objectif de présenter les Archives de la MEL, et plus précisément ses missions et ses fonds, à travers le regard des archivistes. En effet, si l’objectif de cette exposition est de montrer la diversité des documents conservés, le projet est de développer une vision originale de l’archive, s’articulant autour des principes suivants : montrer autrement les documents d’archives, partager de façon innovante ces archives en racontant des histoires sur ce qu’elles sont, ce qu’elles transmettent et ce qu’elles font ressentir, les archives sont sélectionnées et racontées par les archivistes, selon leurs coups de cœur respectifs.

La visite du 5 mai sera l’occasion de voir à la fois le nouveau bâtiment, ses espaces d’accueil du public et ses coulisses, mais aussi cette première exposition temporaire installée dans le nouveau bâtiment des Archives de la MEL.

Pour voir le site c’est ici

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : locaux situés 1 rue des Sciences, 59790 Ronchin

Bus 18 arrêt Defaux à 8 minutes à pied des Archives

Corolle 1 arrêt Orée du Golf à 6 minutes à pied des Archives

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 5 mai 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.