Casse-croûte du vendredi 17 mars 2023

Visite de chantier du Palais Rameau – Lille – pièce du réseau de démonstrateurs « agriculture et alimentation de demain »

Par Myrina Romero, Chargée de projets immobilier – Concertation et usages chez JUNIA

et Marie Stankowiak, Responsable du Département « Agriculture and Landscape Sciences » – Pilote du démonstrateur « Agricultures et alimentation de demain » chez JUNIA

Une nouvelle vie pour le Palais Rameau, lieux emblématique de Lille.

Familier des Lillois, le Palais Rameaua été pensé dès sa création en 1879  comme un bâtiment ouvert à tous. Selon la volonté de son initiateur Charles Rameau, il est voué à l’innovation et à la mise en valeur de l’horticulture.

Quatorze  décennies plus tard, la Ville de Lille confie pour 25 ans ce site emblématique à la grande école d’ingénieur JUNIA, qui veut lui apporter un nouveau souffle tout en respectant l’âme du lieu.

Le futur programme fera donc cohabiter un tiers-lieu accessible au public et des espaces liés à la recherche, à la formation et à l’expérimentation de JUNIA.

Le palais Rameau se situe au cœur du réseau de démonstrateurs « Agricultures & alimentation de demain » de JUNIA, qui explore cette thématique dans une logique de « la fourche à la fourchette ».

L’agriculture et l’alimentation, et notamment la production en ville, sont des enjeux majeurs du  développement durable et responsable des villes : comment y produire des aliments frais et sains pour le plus grand nombre, à faible coût et de manière écoresponsable ? Avec quelles technologies ?

Dédié à la formation et outil de recherche, le Palais Rameau accueillera étudiants, grand public et professionnels tout en permettant aux laboratoires de développer leurs propres travaux ou de travailler sur des projets d’entreprises.

La visite du 17 mars sera l’occasion de vous présenter le projet de rénovation du patrimoine, le projet architectural d’aménagement intérieur et de se projeter dans les futurs usages que le lieu offrira.

https://www.junia.com/fr/junia/

https://camplus.junia.fr/ilot-rameau/

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : Chantier du Palais Rameau Lille. Accès précisé ensuite.

Inscription obligatoire auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr. Nombre maximum de 20 places.

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 27 janvier 2023

Bidonvilles : problème ou solution ?

Avec Dominique PLANCKE et Stéphanie ESPEJO –ZÉBALLOS

Selon l’Agence de développement de la MEL plus de 3000 personnes de la Métropole Lilloise sont sans domicile ou en situation de vulnérabilité vis à vis du logement. Parmi elles – près de 1000 vivent en bidonvilles ou en squats. Les autres sont en hébergement temporaire, menacés d’expulsion ou vivent en habitat insalubre.

Lors du Casse-croûte du 27 janvier, VivaCitéS propose de se focaliser sur les bidonvilles. 

Avec Dominique PLANCKE du collectif solidarité Roms, nous aborderons la problématique générale et tenterons de répondre à quelques questions : où se trouvent-ils ? Qui y habite ? Quelle(s) politiques mettent en œuvre les pouvoirs publics ? …

Avec Stéphanie ESPÉJO- ZÉBALLOS, Docteure en Aménagement du territoire,nous présentera  les grandes lignes de la thèse qu’elle a récemment défendue intitulée « Habiter les interstices urbains. Une analyse des formes d’appropriation, d’adaptation et d’innovation de populations en grande précarité à Lille (France) et Medellín (Colombie).

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : salle RZ014 au rez-de-chaussée du bâtiment Rizomm, 41 rue du Port, Lille

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 27 janvier 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 9 décembre 2022

CO-CONSTRUIRE LA VILLE

TRANSFERTS DES SHEDS DU COIN DU MONDE

Par François Jegou et Dométhilde Majek, designers de politiques publiques

Les Sheds du Coins du Monde est le nom choisi par le collectif d’habitants, la ville de Lille et le bailleur social engagés depuis plus de 10 ans dans le redéveloppement du site Annappes-Madagascar dans le quartier de Fives en périphérie de Lille. Les Sheds pour ne pas oublier les bâtiments des usines Brunel qui ont rythmé la vie du quartier pendant des décennies et sur le terrain desquelles la construction d’un nouveau programme de logements est prévue. Du Coin du Monde pour signifier que c’est un coin du monde parmi tant d’autres mais que c’est un coin particulier pour les gens qui y habitent parce qu’ils y tiennent et entendent en prendre soin.

Les parties prenantes de ce redéveloppement, le collectif de riverains BW-Friches, la Ville de Lille et le bailleur social 3F-Notre Logis pensent que l’aventure de ces Sheds du Coins du Monde au long court et parfois houleuse mérite de s’y arrêter, de conduire un travail de capitalisation de l’expérience passée et d’en tirer les leçons pour une meilleure collaboration entre les protagonistes de la fabrique de la ville.

Dométhilde Majek et François Jégou chargés de l’étude de capitalisation sur l’expérience des Sheds du Coin du Monde mettront en discussion 8 modules de transfert qui ont émergés de ce travail. 

Dométhilde Majek, Rives Nord, Lille et François Jégou, Strategic Design Scenarios, Bruxelles travaillent à l’intersection entre innovation sociale et innovation publique. Pour ce travail de capitalisation, ils ont été accompagnés par Fanny Sbaraglia, SciencePo, Univ. Libre de Bruxelles, Myriam Cau, IA4C,  imaginer et agir pour la Cité, experte LIFTI, Intervenante ISA et Polytech et Béatrice Auxent, VivaCitéS Hauts-de-France et Réso Asso Métro.

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : Bazar St So, 292 Rue Camille Guérin, Lille. Métro Lille Grand Palais

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 9 décembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 25 novembre 2022

Inventaires participatifs du patrimoine.

Par Marie-Pierre Sampson, oculus patrimoine

La participation des habitants à l’identification du patrimoine d’un territoire est une question d’actualité, à relier à celle de l’élargissement de la notion de patrimoine, du développement de la démocratie participative et du respect des droits culturels. Organiser un inventaire participatif peut tendre vers deux objectifs : scientifique et culturel, plus ou moins prioritaires selon le niveau de territoire : région- métropole urbaine ou quartier- petite ville. En effet, relever de façon collective le patrimoine peut être une véritable action culturelle créant du lien social, intergénérationnel, et consolidant la confiance en soi. L’objectif est de créer un état des lieux collectif et collaboratif sur les questions patrimoniales du territoire et d’aboutir in fine à un récit collectif sur le patrimoine de la ville, partagé par chacun.

Deux exemples d’inventaires participatifs, organisés par la région de Bretagne, et la ville de Nantes, sous forme de plateforme collaborative.

https://patrimoine.bretagne.bzh/participer/

https://patrimonia.nantes.fr/

Marie-Pierre Sampson, fondatrice du bureau d’étude Oculus-Patrimoine, propose un état des lieux sur la question à travers ses différentes expériences professionnelles et quelques expériences exemplaires d’inventaires participatifs en France.

Depuis 2 ans, elle réalise des études sur le patrimoine bâti pour le compte de collectivités locales, tout en mettant en avant la question de valorisation du patrimoine en direction de tous les publics.

linkedin.com/in/marie-pierre-sampson www.oculus-patrimoine.fr

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités (MRES) 5 Rue Jules de Vicq, 59800 Lille. Métro Fives.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 25 novembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du mercredi 19 octobre 2022

Les cours d’école végétalisées à Lille

Visite des cours d’écoles primaires Mme de Maintenon et Chateaubriand

Par Emmanuel Nolevaux, DGA délégué à l’Education, Ville de Lille, Céline Pruvost, Directrice du Projet Éducatif Global, Ville de Lille

et Clémentine Delval, cheffe de projet, association Récréations urbaines

L’ensemble des 79 écoles lilloises a désormais des cours végétalisées.

Après Arago, Gounod et Lavoisier en 2020, Sophie Germain, Chateaubriand et Mme de Maintenon en 2021, les derniers chantiers  de végétalisation des cours d’école se sont déroulés à l’été 2022. Les plantations d’arbres et d’arbustes seront réalisées à l’hiver prochain.

Ilots de fraîcheur et biodiversité pour tous

Moins de béton, plus de gazon, de plantes grimpantes, de bacs fleuris ou potagers, c’est donc un cadre plus agréable pour les enfants et les équipes éducatives et enseignantes. Au-delà, toute la population en profite ! En végétalisant ces cours de récréation, la Ville a créé des îlots de fraîcheur. Et en mettant en place des jardins pédagogiques avec hôtels à insectes, nichoirs ou boîtes à chauves-souris, elle favorise aussi la biodiversité.

Désormais, nouvel objectif : désimperméabiliser la surface totale de toutes les cours afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie.

À hauteur d’enfants

Les enfants et la communauté éducative sont impliqués dans ces transformations. Pour végétaliser les cours, la Ville a confié à l’association Récréations Urbaines l’organisation d’ateliers participatifs. La réflexion est menée à hauteur d’enfant, pensée en fonction de leurs nouveaux usages.

Apporter plus de végétation a aussi été l’occasion de créer de nouveaux espaces pour les jeux sportifs, les jeux d’imagination, les jeux calmes.

Les cours d’école ont aussi été équipées de collecteurs d’eau, de composteurs, de coins pédagogiques. Chacun fait attention aux gestes qui respectent la planète, pour les déchets, les économies d’énergie ou la biodiversité. La Ville de Lille  sensibilise ainsi les élèves à la place de la nature en milieu urbain.

La végétalisation des cours d’école bénéficie du soutien de l’Office français de la Biodiversité à travers le programme européen « Life intégré artisan » – Accroître la Résilience des Territoires au changement climatique par l’Incitation aux Solutions d’adaptation fondées sur la Nature.

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : école élémentaire Mme de Maintenon – 20, rue du Port- 59800 Lille

Métro : Port de Lille (10 mn à pied) ou Cormontaigne (12 mn)

Bus : arrêt Colbert, lignes 18, L5 ou B

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 19 octobre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Visite guidée de l’exposition « Villes vivantes »

Vendredi 7 octobre 13h00/14h00

Par Léonie Debrabandère directrice du WAAO – Centre d’Architecture et d’Urbanisme.

Le WAAO a invité l’agence TER (Grand prix national de l’Urbanisme en 2018) pour le commissariat de cette exposition. Le collectif Bellastock (Lauréat des Jeunes Urbanistes en 2020) a conçu et réalisé une scénographie circulaire en mettant en œuvre des matériaux de réemploi. Avec comme fil conducteur, le récit, et la volonté de « faire parler » les villes, l’exposition est accompagnée par le regard du philosophe et urbaniste Thierry Paquot.

Il s’agit d’une déambulation à travers neufs récits de villes – Lille, Toulouse, Turin, Barcelone, Detroit, Bogota, Shanghai, Groningen et Marrakech – afin de comprendre comment les habitants, architectes, urbanistes et paysagistes de différents continents, latitudes, climats et contextes culturels, contribuent à la fabrique d’une ville plus vivante. Sous forme de pavillons immersifs, chacune des villes de l’exposition raconte son rapport à la nature et au vivant à travers des histoires, vidéos, cartes, croquis et maquettes, herbiers… ces histoires contées de villes en villes explorent les relations qui se tissent entre humains, arbres, montagnes, oiseaux. Elles présentent le basculement des villes vivantes.

L’exposition s’insère dans l’architecture et la dynamique culturelle du Bazaar St So, du WAAO et du programme Utopia mené par la ville de Lille et Lille3000. Au cœur de l’exposition, une large dimension est donnée à la place du vivant dans à Lille, réalisée en collaboration avec Nicolas Gilsoul sur la fresque « Bêtes de villes de Lille » et avec la Ville de Lille pour la cartographie au sol des dynamiques participatives en faveur de la biodiversité inaugurée le 17 septembre.

Plus d’infos

Horaires : 13h00/14h00

Lieu : Bazaar St So 292 Rue Camille Guérin, 59000 Lille Métro Lille Grand Palais

Gratuit mais inscription souhaitée : auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 7 octobre 8h00

Il n’y a pas de casse-croûte, juste une visite.

Casse-croûte du vendredi 16 septembre 2022

Beehome, une méthode pour transformer les micro-friches urbaines et rurales en démonstrateurs de la transition ; exemple de « La Ressource » à Roubaix.

Par Michel David, Fondateur de Polymère (et d’autres acteurs aussi présents ce jour-là)

Après le casse-croûte de juin sur le thème  « Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines », ce thème similaire parle cette fois du traitement de micro-friches.

Ce casse-croûte précède le séminaire de travail sur le thème « Pour une méthodologie partagée des micro-friches en transition » qui a lieu entre 14h30 et 17h30 également à Roubaix (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)

Une micro-friche est une friche, urbaine ou rurale, de faible dimension, ne relevant donc pas de
restructurations lourdes exigeant des interventions de l’EPF ou du fonds friches.
Ces friches peuvent être des terrains issus de démolitions et/ ou en attente d’investissement, des
petits délaissés, des bâtiments de type angle de rue, petits locaux industriels, artisanaux commerciaux ou d’habitation.
Ces espaces sont vides et abandonnés durablement et risquent de ce fait de multiples dégradations :
dépôts sauvages, squats, intempéries, dégradations volontaires, abandon.

Il existe une opportunité d’y mener un projet participatif de transition au sens large mobilisant les
outils de la gestion transitoire, des foncières solidaires ou de l’urbanisme temporaire

L’exemple roubaisien

Héritages de son histoire industrielle, les friches sont constitutives de l’identité roubaisienne. Leur gestion et celle des espaces vacants est un levier clé d’amélioration du cadre de vie des Roubaisiens qui s’inscrit dans une logique d’urbanisme circulaire et de sobriété foncière, rendue indispensable au regard des enjeux climatiques et de la raréfaction du foncier.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Ville Nourricière » de la Ville de Roubaix et du programme « petits délaissés urbains » de la MEL. Il comprend la construction d’une kerterre par 80 jeunes, la création d’un potager avec l’appui d’un permaculteur et de la Maison du Jardin, la création d’une fresque-récit d’un démonstrateur de transition. Le projet est soutenu notamment par la ville, la MEL, le Contrat de Ville et la Fondation de France ; Il est porté par Horizon 9 et accompagné par Polymère.
Le projet se déroule sur une friche abandonnée au croisement des rues de Lannoy et de Saint-Hubert. Cette friche située à un carrefour, appartient à Partenord. Elle est « en attente d’investisseurs » depuis 20 ans et est l’objet de dégradations liées à son abandon.

L’aménagement de la friche, c’est la collaboration entre les habitants des quartiers Est et Sud, les jeunes accompagnés par HORIZON9 et les partenaires locaux. Ce projet a permis de transformer une friche en un lieu de vie pour les habitants et les gens qui souhaitent s’y ressourcer.

La Kerterre

En juillet 2020, HORIZON9 a mobilisé deux éducateurs spécialisés, Alassane Diallo et Rachid Saadi pour mener les travaux avec, sur cette période, une cinquantaine de jeunes des quartiers de Roubaix et Hem, des habitants, des volontaires et partenaires autour de la construction d’une kerterre.
La maison (Ker en breton) bulle faite de chaux et de chanvre imaginée Evelyne Adam est sans aucun doute l’une des maisons les moins chères à construire car sa fabrication coûte moins de 10 000 euros, mais elle a demandé un travail laborieux et sérieux. Guidé par Bastien Sauce, de l’entreprise Accro Dôme qui accompagne depuis 10 ans ce type de constructions écologiques, les équipes de jeunes et d’habitants ont pu réaliser efficacement les premiers travaux.

Le réseau beehome
Un projet est de proposer la mise en réseau de multiples expériences. Ce réseau de microfriches serait dès lors un « tiers-lieu » distribué sur le territoire pour mieux l’animer et l’infuser.
Le réseau a pour objet l’animation des acteurs, la co-construction d’une méthodologie partagée, la mutualisation et la capitalisation, un appui au lancement de nouveaux projets.

La formation des collectifs porteurs de ces tiers-lieux et la réflexion sur les métiers émergents (animateur-régisseur de site, permaculteur, paysan urbain) semble fondamentale (avec des connexions possibles avec les dispositifs de type « services civiques », « Contrat d’engagement » « adultes-relais » « Territoire Zéro Chômeur »)
Plus d’infos : https://www.facebook.com/beehomefrance

Polymère

Polymère est un Laboratoire d’Innovation citoyenne qui agit sur la Métropole Européenne de Lille pour encourager le débat public sur les projets de territoires et mène des expérimentations sur des enjeux majeurs (Transition, gestion du fait religieux, ingénierie de l’engagement). Il accompagne « La ressource » à Roubaix.
https://polymere-roubaix.com/

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : croisement de la rue de Lannoy (à hauteur du numéro 500) et de la rue Saint-Hubert, Roubaix. CIT 5 arrêt Motte ou L3 arrêt Pont rouge

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 16 septembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Programme de l’après-midi

14 h 30 Interventions d’ouverture : Hélène Moeneclaey, Vice-Présidente de la Métropole
Européenne de Lille, Alexandre Garcin Maire-Adjoint de Roubaix, Khalil Patel
Président de Polymère et Thibaut Vullin Président de l’ADEP.

14 h 45 à 15 h 10
Des friches en transition : bilan d’étape de la friche « la Ressource », retour de visite
de Vivacités, benchmark d’expériences en France.

15 h 10 à 15 h 30
Expérimentation AMI Petits Délaissés : réappropriation des espaces vacants par
Elisio Vasconcelos, Directeur de projet cohésion sociale et urbaine.

15h30 à 16h00 Echanges

16 h 00 à 16 h 20
L’économie symbiotique pour la transition des friches par Isabelle Delannoy.

16 h 20 à 16 h 50
L’urbanisme de transition dans la fabrique de la ville par Myriam Cau, coordinatrice
urbanisme de transition pour le LIFTI.
Vers un urbanisme inclusif, enthousiaste et éclairant par Thibaut Vullin.

16 h 45 à 17h
Conclusion vers un guide méthodologique et un réseau : – Beehome –
Michel David pour Polymère.

17 h 00 à 17 h 30
Échanges et clôture.

Moment convivial après 17h30

Lieu : ADEP Roubaix 94 Rue Léon Marlot 59100 Roubaix. En transport en commun CIT 5 Arrêt Léon Marlot – Roubaix

Inscription via l’évènement Beehome sur Facebook :

https://tinyurl.com/BeehomeJE-FB

ou via formulaire en ligne :

https://tinyurl.com/Beehome16sept

Casse-croûte du mardi 14 juin 2022

Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines (59) 

Par Pascaline Boyron, Association Saprophytes

Guillaume LEMOINE, Référent biodiversité et ingénierie écologique à l’Etablissement Public Foncier Hauts-de-France

Ce casse-croûte clôture le séminaire de travail sur le même thème qui débute à 9h30 (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)

Le 3 mars 2022, Guillaume Lemoine, référent biodiversité et ingénierie écologique de l’EPF, nous avait présenté les grands principes et les actions de l’EPF en matière d’usages transitoires du foncier non bâti. Il avait présenté, en outre, les actions en matière d’ensemencements d’attentes pour y implanter des « végétations choisies » aux multiples fonctions, participant à la résilience de la ville, au bien-être des habitants (cadre de vie et lutte contre les îlots de chaleur) à l’attractivité du territoire et à la préservation de la biodiversité en favorisant de riches cortèges d’invertébrés. Le 14 juin, nous organisons un 2ème casse-croûte sur ce thème qui sera l’occasion de découvrir l’initiative menée sur le site Hacot-Colombier à Houplines (59).

Espaces vacants, délaissés, en attente de projet et donc temporairement disponibles, de plus en plus d’espaces accueillent des occupations de transition, pour faire du temps entre déconstruction et reconstruction un temps de projet. Ces initiatives sont de plus en plus accompagnées par les institutions, qui aujourd’hui tendent à les inciter et à les promouvoir. Ce casse-croûte s’intéressera aux pratiques transitoires et à leurs dynamiques sur le territoire métropolitain.

Plus d’info sur https://www.epf-hdf.fr/

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : 195 rue Victor Hugo à Houplines, repli à proximité dans une salle 8 rue Voltaire en cas d’intempéries
Inscription auprès de loic.aubree@univ-catholille.fr avant le lundi 13 juin à midi

PAF : 6 euros pour le casse-croûte. Pensez à prendre votre gobelet.

Ce casse-croûte clôturera une matinée de travail organisé par l’EPF et la Ville d’Houplines.

Cette matinée se déroulera comme suit :

9h30-9h45

Mot d’accueil et intro de la demi-journée :

  1. Ville d’Houplines – Monsieur Jean-François Legrand, maire d’Houplines, VP de la MEL
  2. Co-organisateurs Vivacités- Loïc Aubrée & EPF-HdF Guillaume Lemoine

Partie 1. Bilan des dynamiques en matière d’usages temporaires 9h45-10h45

  1. Usages temporaires sur sites non bâtis :  état de l’art et dynamiques métropolitaines – Juliane Schulz de l’Agence d’urbanisme et de développement de Lille Métropole
  2. AMO Urbanisme transitoire de la MEL : objectifs, méthodes et premiers enseignements – Claire Obré de la Métropole européenne de Lille

Partie 2. Cas d’études 10h45-12h15

  1. Houplines
  • Le projet de la ville d’Houplines, histoire du site du Hacot-Colombier, genèse du projet et perspectives – Ville d’Houplines
  • Le master-plan le projet d’occupation temporaire et retour sur les premières initiatives avec l’association Les Saprophytes – Pascaline Boyron, Association Saprophytes
  • Les travaux réalisés EPF HdF et l’expérimentation menée avec Junia (projet New – C – Land) – Guillaume Lemoine, EPF-Hauts de France
  1. Retour d’expérience hors MEL (Somme ou HdF) en cours

Partie 3. Visite de site + casse-croute/pique-nique 12h15-13h30

Lieu : 8 rue Voltaire

Casse-croûte du vendredi 20 mai 2022

Lâme urbaine #12 « L’urbanisme de rupture »

Par les étudiants de l’association ENVAR

L’Association ENVAR

L’ENVAR est une association d’étudiants de l’Institut d’Aménagement, d’Urbanisme et de Géographie de Lille dont les buts sont de :

  • Faire connaître les formations de l’Institut d’Aménagement d’Urbanisme et de Géographie de Lille (IAUGL) et assurer sa promotion,
  • Stimuler et entretenir les liens solidaires entre le monde professionnel et les promotions d’étudiants et de diplômés de ces formations afin de multiplier les échanges, de favoriser le parcours professionnel des jeunes diplômés et de soutenir les initiatives et les projets,
  • Organiser et entretenir le dialogue avec les enseignants et les responsables de ces formations afin de veiller et de contribuer à l’adaptation permanente des enseignements aux réalités du monde professionnel,
  • Permettre la création de liens entre les promotions (L3, M1, M2) afin de favoriser les échanges et l’entraide.

L’association a gardé le nom de la première formation en Aménagement et Urbanisme de Lille créée en 1975 par Charles Gachelin (Géographe) et Emile Vivier (Biologiste) : la MST ENVAR.

L’association tient aussi un annuaire des diplômés

Site Web

La Revue Lâme urbaine

C’est une revue d’urbanisme de périodicité annuelle, réalisée par les étudiants de l’association ENVAR. Elle est soutenue par l’IAUGL, l’Université de Lille et la Mairie de Villeneuve d’Ascq.

​Cette revue est une opportunité pour les étudiants, les enseignants ou encore les professionnels et curieux de l’urbanisme et de l’aménagement, extérieurs au cadre universitaire, de contribuer à un support écrit commun, autour d’une thématique principale pouvant être traitée suivant des dimensions multiples.

Les missions du comité revus sont donc d’une part, la recherche de subventions, la mobilisation de contributeurs variés pour la rédaction des articles, le choix d’un.e graphiste, pour la réalisation de la revue. Et d’autre part pour assurer sa diffusion, la mobilisation d’un.e ou de plusieurs intervenant.e.s pour l’organisation d’un événement public de parution, au cours duquel certains aspects de la thématique abordée seront approfondis. Le format de cette rencontre doit favoriser les débats et échanges entre lecteurs et contributeurs.

Responsables du comité : Tristan MARIN, Karen TRACY

Membres du comité : Alexandre BOURBOTTE, Océane BOYER,  Clément GUEHENNEC, Damien PICOT, Océane TROVATO

Pour en savoir plus

Le N°12 « L’urbanisme de rupture »

Matérielles ou symboliques, les divisions de l’espace demeurent. Nous avons tous en tête des murs célèbres : mur de Berlin, Belfast, Grèce, Palestine, frontière américano-mexicaine… De façon moins physique, on ne peut nier qu’il existe des vecteurs de ségrégation spatiale : gated communities, différentes «couronnes», espaces différenciés comme Cannaregio (Venise), villes à l’image marquée comme Roubaix…. Pourtant, la ville se veut pensée comme un espace de rassemblement et de rencontre. L’aménagement de l’espace urbain doit-il être vraiment vecteur de mixité ? Peut-on penser l’urbain sans séparatisme insidieux, tant sur le plan théorique (zoning.….) que pratique (mobilier anti-SDF.….) ?

Version téléchargeable

Les numéros précédents de Lâme urbaine sont aussi disponibles en ligne

Appel à pige pour le N° 13 « Smart city : mise à jour d’une ville »

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : salle Lys à la MRES 2ème étage, 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille. Sonette correspondant à la salle Lys pour vous ouvrir.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 20 mai 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte. Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte puis atelier du vendredi 25 mars 2022

Le Low-tech* : Une pensée plus qu’un catalogue de solutions !

Par Jean-Michel Hequet, Architecte – photographe / auteur – enseignant

Pour ce casse-croûte, VivaCitéS a invité un intervenant qui peut nourrir nos actions d’éducation à l’Environnement urbain.

Nous proposons deux temps : un échange sur le temps du midi dit « casse-croûte » mais aussi un temps d’atelier en début d’après-midi, plus approfondi sur les relations entre vos actions ou projets et cette notion de Low-Tech

Jean-Michel Hequet sera donc avec nous entre 12h15 et 15h30.

Voici quelques prémices de son propos :

Description : image

Pour faciliter notre confort, notre travail, nos loisirs, notre « efficacité », nous produisons des objets…  Des outils à vivre pourrait-on dire !

Mais aujourd’hui, quelle est la légitimité de cette collection sans cesse croissante ? Comment mettre en question les usages qu’induisent ces objets ? Peut-on évaluer le bien-fondé de leur immatérialité grandissante et de leur « arrière monde » sur notre époque ?

La pensée « Low-Tech » est apte à favoriser et organiser de tels questionnements.

Cette approche, théorisée par Philippe BIHOUIX**, permettra d’engager un discours critique sur nos outils et sur les hautes-technologies en particulier. Avec l’aide de ce prisme critique, nous pourrons travailler à en évaluer mieux les rôles, les fonctions, les finalités … et bien évidement à déceler leur impact environnemental !

Il semble important que quotidiennement et à son échelle, chacun se situe dans ce questionnement afin d’envisager les effets pervers du « solutionnisme » technologique.

Répétons- le, cette notion ne s’oppose d’emblée au High-Tech.

Par contre, elle permet de critiquer « le tout high-tech » par lequel nous semblons désormais aspiré …

Ainsi le « Low-tech » ou les « Lows-Techs » comme on l’entend parfois, reste une pensée en pleine évolution.

Si c’est en tant que photographe-plasticien*** que je continue d’explorer la perception, ses outils et l’idée de souvenir, c’est en exposant la photographie dans les jardins avec des dispositifs « immersifs » solaire que l’idée de « Low-tech » a commencé à germer en moi.

Au départ j’en suis donc un simple utilisateur. Désormais, dans le cadre de conférences imagée, j’aime « déplier » cette notion. Mon approche consiste alors à aligner et à questionner une succession d’objets, d’attitudes, de personnalités. Chacun à leur façon, tous ces exemples apportent un élément de réponse aux questions que posent le « Low-tech ».

Ainsi, à l’issue de cet échange, nous commençons à cerner comment les initiatives « Low-tech » en focalisant sur les technologies sobres, agiles, résilientes, prennent en compte l’innovation durable, les contraintes sur les ressources et envisagent comment les techniques doivent et devront rester au service de l’homme !

* https://fr.wikipedia.org/wiki/Low-tech

**Philippe BIHOUIX — https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Bihouix

*** http://vudici-vudici.blogspot.com

Horaire casse-croûte : 12h15-14h00

Horaire atelier : 14h00-15h30
Lieu : salle Escaut à la MRES 2ème étage, 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille. Sonette correspondant à la salle Escaut pour vous ouvrir.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 23 mars 8h00 pour les deux temps casse-croûte et atelier (merci de préciser si vous venez à l’un ou l’autre ou les deux)
PAF : 6 euros pour le casse-croûte