Les cartes participatives sont de plus en plus utilisées comme outils de représentation de notre espace, de notre environnement. Outre une volonté de faire parler chacun sur ses pratiques et usages de la ville, elles participent à une autre manière de penser la ville, dans laquelle chacun peut faire valoir son expertise d’usage.
Suite à plusieurs mises en avant de réalisations de cartographies participatives/sensibles lors de casse-croûtes de VivaCitéS Hauts-de-France, et devant l’engouement des personnes présentes, Interphaz et VivaCitéS Hauts-de-France ont eu l’idée d’une première biennale de cartographie en région. Un casse-croûte créatif a eu lieu le 9 février 2018 pour démarrer l’action. Cf programme en pièce jointe
Les deux initiateurs, entourés d’un collectif d’acteurs et soutenus par la MEL et la DREAL, a réalisé du 29 novembre au 2 décembre 2018 une première édition de cette biennale de cartographie.
Cette première édition a eu un grand succès (212 personnes réparties dans les différents temps proposés).
En 2019 nous mettons en place la seconde édition de la biennale de cartographie, aui aura lieu en 2020, autour du thème plus spécifique de la cartographie participative, et à destination des élus, professionnels, habitants de la métropole lilloise et au-delà …
Au sein de l’édition 2018 de la biennale, VivaCitéS Hauts-de-France, le Non Lieu et la ville de Tourcoing ont proposé un temps créatif a été mené autour de la perspective d’une cartographie participative des cheminées d’usine de la métropole lilloise en 2020.
En s’appuyant sur ce qui serait un prototype, nous souhaitons créer un guide pédagogique et méthodologique de mise en place de ces cartes participatives à destination des acteurs en Région.
La cartographie mettrait en rapport un travail de recueil de données scientifiques avec celui d’une interprétation artistique plus poétique, proposant l’invention de fiction à partir de la collecte d’une matière objective, tendant à rendre l’observateur “spationaute” par une mise en scène entre réel et fiction.
Nous travaillerons autour de la notion de mise en scène urbaine, avec la possibilité d’un récit, d’une narration mettant en exergue le gigantisme de ces géantes…qui resterait toutefois cartographiable vis à vis des actions menées