Casse-croûte du vendredi 27 janvier 2023

Bidonvilles : problème ou solution ?

Avec Dominique PLANCKE et Stéphanie ESPEJO –ZÉBALLOS

Selon l’Agence de développement de la MEL plus de 3000 personnes de la Métropole Lilloise sont sans domicile ou en situation de vulnérabilité vis à vis du logement. Parmi elles – près de 1000 vivent en bidonvilles ou en squats. Les autres sont en hébergement temporaire, menacés d’expulsion ou vivent en habitat insalubre.

Lors du Casse-croûte du 27 janvier, VivaCitéS propose de se focaliser sur les bidonvilles. 

Avec Dominique PLANCKE du collectif solidarité Roms, nous aborderons la problématique générale et tenterons de répondre à quelques questions : où se trouvent-ils ? Qui y habite ? Quelle(s) politiques mettent en œuvre les pouvoirs publics ? …

Avec Stéphanie ESPÉJO- ZÉBALLOS, Docteure en Aménagement du territoire,nous présentera  les grandes lignes de la thèse qu’elle a récemment défendue intitulée « Habiter les interstices urbains. Une analyse des formes d’appropriation, d’adaptation et d’innovation de populations en grande précarité à Lille (France) et Medellín (Colombie).

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : salle RZ014 au rez-de-chaussée du bâtiment Rizomm, 41 rue du Port, Lille

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 27 janvier 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 9 décembre 2022

CO-CONSTRUIRE LA VILLE

TRANSFERTS DES SHEDS DU COIN DU MONDE

Par François Jegou et Dométhilde Majek, designers de politiques publiques

Les Sheds du Coins du Monde est le nom choisi par le collectif d’habitants, la ville de Lille et le bailleur social engagés depuis plus de 10 ans dans le redéveloppement du site Annappes-Madagascar dans le quartier de Fives en périphérie de Lille. Les Sheds pour ne pas oublier les bâtiments des usines Brunel qui ont rythmé la vie du quartier pendant des décennies et sur le terrain desquelles la construction d’un nouveau programme de logements est prévue. Du Coin du Monde pour signifier que c’est un coin du monde parmi tant d’autres mais que c’est un coin particulier pour les gens qui y habitent parce qu’ils y tiennent et entendent en prendre soin.

Les parties prenantes de ce redéveloppement, le collectif de riverains BW-Friches, la Ville de Lille et le bailleur social 3F-Notre Logis pensent que l’aventure de ces Sheds du Coins du Monde au long court et parfois houleuse mérite de s’y arrêter, de conduire un travail de capitalisation de l’expérience passée et d’en tirer les leçons pour une meilleure collaboration entre les protagonistes de la fabrique de la ville.

Dométhilde Majek et François Jégou chargés de l’étude de capitalisation sur l’expérience des Sheds du Coin du Monde mettront en discussion 8 modules de transfert qui ont émergés de ce travail. 

Dométhilde Majek, Rives Nord, Lille et François Jégou, Strategic Design Scenarios, Bruxelles travaillent à l’intersection entre innovation sociale et innovation publique. Pour ce travail de capitalisation, ils ont été accompagnés par Fanny Sbaraglia, SciencePo, Univ. Libre de Bruxelles, Myriam Cau, IA4C,  imaginer et agir pour la Cité, experte LIFTI, Intervenante ISA et Polytech et Béatrice Auxent, VivaCitéS Hauts-de-France et Réso Asso Métro.

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : Bazar St So, 292 Rue Camille Guérin, Lille. Métro Lille Grand Palais

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 9 décembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 25 novembre 2022

Inventaires participatifs du patrimoine.

Par Marie-Pierre Sampson, oculus patrimoine

La participation des habitants à l’identification du patrimoine d’un territoire est une question d’actualité, à relier à celle de l’élargissement de la notion de patrimoine, du développement de la démocratie participative et du respect des droits culturels. Organiser un inventaire participatif peut tendre vers deux objectifs : scientifique et culturel, plus ou moins prioritaires selon le niveau de territoire : région- métropole urbaine ou quartier- petite ville. En effet, relever de façon collective le patrimoine peut être une véritable action culturelle créant du lien social, intergénérationnel, et consolidant la confiance en soi. L’objectif est de créer un état des lieux collectif et collaboratif sur les questions patrimoniales du territoire et d’aboutir in fine à un récit collectif sur le patrimoine de la ville, partagé par chacun.

Deux exemples d’inventaires participatifs, organisés par la région de Bretagne, et la ville de Nantes, sous forme de plateforme collaborative.

https://patrimoine.bretagne.bzh/participer/

https://patrimonia.nantes.fr/

Marie-Pierre Sampson, fondatrice du bureau d’étude Oculus-Patrimoine, propose un état des lieux sur la question à travers ses différentes expériences professionnelles et quelques expériences exemplaires d’inventaires participatifs en France.

Depuis 2 ans, elle réalise des études sur le patrimoine bâti pour le compte de collectivités locales, tout en mettant en avant la question de valorisation du patrimoine en direction de tous les publics.

linkedin.com/in/marie-pierre-sampson www.oculus-patrimoine.fr

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités (MRES) 5 Rue Jules de Vicq, 59800 Lille. Métro Fives.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 25 novembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du mercredi 19 octobre 2022

Les cours d’école végétalisées à Lille

Visite des cours d’écoles primaires Mme de Maintenon et Chateaubriand

Par Emmanuel Nolevaux, DGA délégué à l’Education, Ville de Lille, Céline Pruvost, Directrice du Projet Éducatif Global, Ville de Lille

et Clémentine Delval, cheffe de projet, association Récréations urbaines

L’ensemble des 79 écoles lilloises a désormais des cours végétalisées.

Après Arago, Gounod et Lavoisier en 2020, Sophie Germain, Chateaubriand et Mme de Maintenon en 2021, les derniers chantiers  de végétalisation des cours d’école se sont déroulés à l’été 2022. Les plantations d’arbres et d’arbustes seront réalisées à l’hiver prochain.

Ilots de fraîcheur et biodiversité pour tous

Moins de béton, plus de gazon, de plantes grimpantes, de bacs fleuris ou potagers, c’est donc un cadre plus agréable pour les enfants et les équipes éducatives et enseignantes. Au-delà, toute la population en profite ! En végétalisant ces cours de récréation, la Ville a créé des îlots de fraîcheur. Et en mettant en place des jardins pédagogiques avec hôtels à insectes, nichoirs ou boîtes à chauves-souris, elle favorise aussi la biodiversité.

Désormais, nouvel objectif : désimperméabiliser la surface totale de toutes les cours afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie.

À hauteur d’enfants

Les enfants et la communauté éducative sont impliqués dans ces transformations. Pour végétaliser les cours, la Ville a confié à l’association Récréations Urbaines l’organisation d’ateliers participatifs. La réflexion est menée à hauteur d’enfant, pensée en fonction de leurs nouveaux usages.

Apporter plus de végétation a aussi été l’occasion de créer de nouveaux espaces pour les jeux sportifs, les jeux d’imagination, les jeux calmes.

Les cours d’école ont aussi été équipées de collecteurs d’eau, de composteurs, de coins pédagogiques. Chacun fait attention aux gestes qui respectent la planète, pour les déchets, les économies d’énergie ou la biodiversité. La Ville de Lille  sensibilise ainsi les élèves à la place de la nature en milieu urbain.

La végétalisation des cours d’école bénéficie du soutien de l’Office français de la Biodiversité à travers le programme européen « Life intégré artisan » – Accroître la Résilience des Territoires au changement climatique par l’Incitation aux Solutions d’adaptation fondées sur la Nature.

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : école élémentaire Mme de Maintenon – 20, rue du Port- 59800 Lille

Métro : Port de Lille (10 mn à pied) ou Cormontaigne (12 mn)

Bus : arrêt Colbert, lignes 18, L5 ou B

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 19 octobre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Balade urbaine/visite guidée samedi 8 octobre 2022

La Chartreuse de Neuville et ses jardins

Par le jardinier et la médiatrice du lieu.

La Chartreuse de Neuville

L’histoire

Cette histoire commence il y a près de 700 ans quand le comte de Boulogne fonde un monastère au pied des remparts de Montreuil-sur-mer.

Le destin monastique qui avait fait de ce bâtiment l’Imprimerie Générale de l’Ordre des Chartreux prend fin au début du XXe siècle.

Les moines laissent la place à un phalanstère culturel.

En 1914, c’est le plus grand hôpital civil belge d’Europe qui s’installe dans les murs.

La dernière grande mutation voit les lieux accueillir l’hospice-asile du Centre Hospitalier de l’Arrondissement Montreuil-sur-mer (CHAM), de 1950 à 1998.

Au début des années 2000, les sœurs de Bethléem redonnent ensuite, temporairement une vocation religieuse à la Chartreuse.

Depuis 2008, c’est un nouveau destin qui se construit autour d’un partenariat privé-public-associatif.

Le patrimoine des possibles

Vision

Œuvrer à une société où chacun cultive le lien à soi, aux autres et au monde, ose entreprendre et contribue à inventer l’avenir.

Mission

Au cœur de l’Europe, être un lieu-ressource inspirant et une fabrique d’expériences, qui invitent à l’intériorité, au dialogue et à la création.

Favoriser ainsi l’expérimentation et le déploiement de solutions qui transforment durablement les territoires et permettent à chacun de trouver sa place et de prendre part au monde.

Un lieu ressources et une fabrique d’expériences

Penser et agir

Un lieu ressource pour prendre de la hauteur, approfondir, questionner, appréhender la complexité, s’exprimer, se déplacer.

Une fabrique d’expériences pour être confronté au réel, engager des acteurs, créer, se révéler, expérimenter, accompagner, former, déployer…

Telles sont les deux jambes sur lesquelles avance la nouvelle Chartreuse, fidèle aux deux clochers présents sur le site :

–          L’un qui s’inscrit dans l’intemporalité de la pensée spirituelle ; l’autre qui rythme le quotidien et le temps des hommes.

–          La complémentarité des acteurs privés, publics et de la société civile

Croiser les regards, mettre en synergie des forces vives d’horizons différents, expérimenter des solutions hybrides pour répondre à la complexité des enjeux adressés…

Les jardins de la Chartreuse de Neuville

Relier l’histoire, l’Homme et la nature

Les jardins de la Chartreuse de Neuville poursuivent 5 objectifs :

–          Contribuer à préserver la biodiversité sauvage et cultivée, notamment au travers de son jardin connecté Vavilov

–          Transmettre et partager des savoirs botaniques, médicinaux et maraichers respectueux de la nature et du vivant

–          Régaler les yeux du visiteur et lui offrir un lieu de ressourcement

–          Contribuer à la mission d’inclusion de la Chartreuse de Neuville, en permettant à des publics fragilisés d’en être acteurs et/ou de bénéficier de leurs bienfaits

–          Proposer à la vente une variété de plantes non traitées et cultivées en pleine terre

Visiter les jardins

Ouverts d’avril à octobre, leur conception est inspirée par le mode de vie des chartreux et leurs fonctions monastiques originelles : vivrière, médicinale, de fleurissement des autels de l’église et des 24 chapelles.

Au fil de votre promenade, vous découvrirez ainsi :

–          Un jardin potager connecté Vavilov pour conserver, étudier et multiplier des variétés alimentaires en voie de disparition.

–          Un jardin de plantes médicinales qui présente, par organe, les actions bénéfiques des plantes pour prévenir ou soigner les maladies.

–          Un jardin mosaïque de 54 carrés accueillant de multiples variétés de fleurs pour le plaisir des insectes butineurs et grâce auquel nous produisons les graines vendues à la boutique.

–          Un cloitre végétal, dont la structure reprend celle de l’un des joyaux de la Chartreuse : le grand cloitre. Cette partie du jardin est propice au développement de plantes grimpantes.

–          Un sentier spaciement : chaque semaine, les pères chartreux partaient pour une longue promenade pendant laquelle ils échangeaient ensemble : moment d’intense et de profonde communication entre eux et la nature environnante. Cette démarche a inspiré le sentier le long des ermitages sud qui invite le visiteur à se poser, à échanger et à contempler en marchant.

www.lachartreusedeneuville.org

Horaires : 10h30/16h00 sur place

Lieu : 1, allée de la Chartreuse 62170 Neuville sous Montreuil.

Inscription : auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 6 octobre 18h00

PAF : 18 euros pour les deux visites guidées matin et am (jardin et monastère) + café d’accueil + boissons et café du midi. Il vous est demandé d’apporter votre picnic du midi. Une salle nous est réservée.

Les inscriptions sont prises par ordre d’arrivée pour constituer 1 groupe de 15 personnes ou 2 groupes de 15 personnes.

Un co-voiturage peut être organisé. Merci de préciser dans votre inscription si vous pouvez co-voiturer des personnes ou si vous souhaitez être co-voituré.

Départ 8h30. Retour selon fin de visite.

Visite guidée de l’exposition « Villes vivantes »

Vendredi 7 octobre 13h00/14h00

Par Léonie Debrabandère directrice du WAAO – Centre d’Architecture et d’Urbanisme.

Le WAAO a invité l’agence TER (Grand prix national de l’Urbanisme en 2018) pour le commissariat de cette exposition. Le collectif Bellastock (Lauréat des Jeunes Urbanistes en 2020) a conçu et réalisé une scénographie circulaire en mettant en œuvre des matériaux de réemploi. Avec comme fil conducteur, le récit, et la volonté de « faire parler » les villes, l’exposition est accompagnée par le regard du philosophe et urbaniste Thierry Paquot.

Il s’agit d’une déambulation à travers neufs récits de villes – Lille, Toulouse, Turin, Barcelone, Detroit, Bogota, Shanghai, Groningen et Marrakech – afin de comprendre comment les habitants, architectes, urbanistes et paysagistes de différents continents, latitudes, climats et contextes culturels, contribuent à la fabrique d’une ville plus vivante. Sous forme de pavillons immersifs, chacune des villes de l’exposition raconte son rapport à la nature et au vivant à travers des histoires, vidéos, cartes, croquis et maquettes, herbiers… ces histoires contées de villes en villes explorent les relations qui se tissent entre humains, arbres, montagnes, oiseaux. Elles présentent le basculement des villes vivantes.

L’exposition s’insère dans l’architecture et la dynamique culturelle du Bazaar St So, du WAAO et du programme Utopia mené par la ville de Lille et Lille3000. Au cœur de l’exposition, une large dimension est donnée à la place du vivant dans à Lille, réalisée en collaboration avec Nicolas Gilsoul sur la fresque « Bêtes de villes de Lille » et avec la Ville de Lille pour la cartographie au sol des dynamiques participatives en faveur de la biodiversité inaugurée le 17 septembre.

Plus d’infos

Horaires : 13h00/14h00

Lieu : Bazaar St So 292 Rue Camille Guérin, 59000 Lille Métro Lille Grand Palais

Gratuit mais inscription souhaitée : auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 7 octobre 8h00

Il n’y a pas de casse-croûte, juste une visite.

Balade urbaine pédestre samedi 24 septembre 2022

Bords de la Deûle et de la Marque : Wambrechies/Marquette

Par Yannick DENECKER des archives de la Métropole Européenne de Lille

Les archives de la MEL se sont penchées sur les canaux et rivières de la métropole et ont créé une exposition virtuelle en 2020

Quand on sillonne la métropole lilloise, on ne perçoit pas forcément l’eau au premier regard. Pourtant elle est présente : une multitude de ruisseaux et de becques (fossés de drainage en plaine agricole ou certaines petites rivières) parcourent le territoire de la MEL. Certains de ces petits cours d’eau rejoignent les trois rivières et canaux qui sont présents dans notre métropole : la Deûle, la Lys et la Marque.

Entre berges et quais, entre activités industrielles passées ou présentes et espaces naturels ou ports de plaisance… Et au détour de la boucle d’un canal ou d’un bras de rivière, écluses et stations d’épurations se révèlent au fil de l’eau…

Cette balade urbaine vous fera (re)découvrir une partie de ce patrimoine en bords de Deûle et de Marque.

Au travers de son site Internet, découvrez aussi le service des archives de la MEL qui regorge de ressources que ce soit sur le territoire ou sur l’instance territoriale.

Horaires : 10h30/12h30

Lieu : Parking en bord de Deûle derrière le château de Robersart et à côté de la guinguette de Wambrechies. La boucle pédestre démarre au parking et y revient.

Inscription souhaitée auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 24 septembre 8h00

PAF : gratuit.

Casse-croûte du vendredi 16 septembre 2022

Beehome, une méthode pour transformer les micro-friches urbaines et rurales en démonstrateurs de la transition ; exemple de « La Ressource » à Roubaix.

Par Michel David, Fondateur de Polymère (et d’autres acteurs aussi présents ce jour-là)

Après le casse-croûte de juin sur le thème  « Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines », ce thème similaire parle cette fois du traitement de micro-friches.

Ce casse-croûte précède le séminaire de travail sur le thème « Pour une méthodologie partagée des micro-friches en transition » qui a lieu entre 14h30 et 17h30 également à Roubaix (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)

Une micro-friche est une friche, urbaine ou rurale, de faible dimension, ne relevant donc pas de
restructurations lourdes exigeant des interventions de l’EPF ou du fonds friches.
Ces friches peuvent être des terrains issus de démolitions et/ ou en attente d’investissement, des
petits délaissés, des bâtiments de type angle de rue, petits locaux industriels, artisanaux commerciaux ou d’habitation.
Ces espaces sont vides et abandonnés durablement et risquent de ce fait de multiples dégradations :
dépôts sauvages, squats, intempéries, dégradations volontaires, abandon.

Il existe une opportunité d’y mener un projet participatif de transition au sens large mobilisant les
outils de la gestion transitoire, des foncières solidaires ou de l’urbanisme temporaire

L’exemple roubaisien

Héritages de son histoire industrielle, les friches sont constitutives de l’identité roubaisienne. Leur gestion et celle des espaces vacants est un levier clé d’amélioration du cadre de vie des Roubaisiens qui s’inscrit dans une logique d’urbanisme circulaire et de sobriété foncière, rendue indispensable au regard des enjeux climatiques et de la raréfaction du foncier.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Ville Nourricière » de la Ville de Roubaix et du programme « petits délaissés urbains » de la MEL. Il comprend la construction d’une kerterre par 80 jeunes, la création d’un potager avec l’appui d’un permaculteur et de la Maison du Jardin, la création d’une fresque-récit d’un démonstrateur de transition. Le projet est soutenu notamment par la ville, la MEL, le Contrat de Ville et la Fondation de France ; Il est porté par Horizon 9 et accompagné par Polymère.
Le projet se déroule sur une friche abandonnée au croisement des rues de Lannoy et de Saint-Hubert. Cette friche située à un carrefour, appartient à Partenord. Elle est « en attente d’investisseurs » depuis 20 ans et est l’objet de dégradations liées à son abandon.

L’aménagement de la friche, c’est la collaboration entre les habitants des quartiers Est et Sud, les jeunes accompagnés par HORIZON9 et les partenaires locaux. Ce projet a permis de transformer une friche en un lieu de vie pour les habitants et les gens qui souhaitent s’y ressourcer.

La Kerterre

En juillet 2020, HORIZON9 a mobilisé deux éducateurs spécialisés, Alassane Diallo et Rachid Saadi pour mener les travaux avec, sur cette période, une cinquantaine de jeunes des quartiers de Roubaix et Hem, des habitants, des volontaires et partenaires autour de la construction d’une kerterre.
La maison (Ker en breton) bulle faite de chaux et de chanvre imaginée Evelyne Adam est sans aucun doute l’une des maisons les moins chères à construire car sa fabrication coûte moins de 10 000 euros, mais elle a demandé un travail laborieux et sérieux. Guidé par Bastien Sauce, de l’entreprise Accro Dôme qui accompagne depuis 10 ans ce type de constructions écologiques, les équipes de jeunes et d’habitants ont pu réaliser efficacement les premiers travaux.

Le réseau beehome
Un projet est de proposer la mise en réseau de multiples expériences. Ce réseau de microfriches serait dès lors un « tiers-lieu » distribué sur le territoire pour mieux l’animer et l’infuser.
Le réseau a pour objet l’animation des acteurs, la co-construction d’une méthodologie partagée, la mutualisation et la capitalisation, un appui au lancement de nouveaux projets.

La formation des collectifs porteurs de ces tiers-lieux et la réflexion sur les métiers émergents (animateur-régisseur de site, permaculteur, paysan urbain) semble fondamentale (avec des connexions possibles avec les dispositifs de type « services civiques », « Contrat d’engagement » « adultes-relais » « Territoire Zéro Chômeur »)
Plus d’infos : https://www.facebook.com/beehomefrance

Polymère

Polymère est un Laboratoire d’Innovation citoyenne qui agit sur la Métropole Européenne de Lille pour encourager le débat public sur les projets de territoires et mène des expérimentations sur des enjeux majeurs (Transition, gestion du fait religieux, ingénierie de l’engagement). Il accompagne « La ressource » à Roubaix.
https://polymere-roubaix.com/

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : croisement de la rue de Lannoy (à hauteur du numéro 500) et de la rue Saint-Hubert, Roubaix. CIT 5 arrêt Motte ou L3 arrêt Pont rouge

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 16 septembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Programme de l’après-midi

14 h 30 Interventions d’ouverture : Hélène Moeneclaey, Vice-Présidente de la Métropole
Européenne de Lille, Alexandre Garcin Maire-Adjoint de Roubaix, Khalil Patel
Président de Polymère et Thibaut Vullin Président de l’ADEP.

14 h 45 à 15 h 10
Des friches en transition : bilan d’étape de la friche « la Ressource », retour de visite
de Vivacités, benchmark d’expériences en France.

15 h 10 à 15 h 30
Expérimentation AMI Petits Délaissés : réappropriation des espaces vacants par
Elisio Vasconcelos, Directeur de projet cohésion sociale et urbaine.

15h30 à 16h00 Echanges

16 h 00 à 16 h 20
L’économie symbiotique pour la transition des friches par Isabelle Delannoy.

16 h 20 à 16 h 50
L’urbanisme de transition dans la fabrique de la ville par Myriam Cau, coordinatrice
urbanisme de transition pour le LIFTI.
Vers un urbanisme inclusif, enthousiaste et éclairant par Thibaut Vullin.

16 h 45 à 17h
Conclusion vers un guide méthodologique et un réseau : – Beehome –
Michel David pour Polymère.

17 h 00 à 17 h 30
Échanges et clôture.

Moment convivial après 17h30

Lieu : ADEP Roubaix 94 Rue Léon Marlot 59100 Roubaix. En transport en commun CIT 5 Arrêt Léon Marlot – Roubaix

Inscription via l’évènement Beehome sur Facebook :

https://tinyurl.com/BeehomeJE-FB

ou via formulaire en ligne :

https://tinyurl.com/Beehome16sept

Casse-croûte du mardi 14 juin 2022

Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines (59) 

Par Pascaline Boyron, Association Saprophytes

Guillaume LEMOINE, Référent biodiversité et ingénierie écologique à l’Etablissement Public Foncier Hauts-de-France

Ce casse-croûte clôture le séminaire de travail sur le même thème qui débute à 9h30 (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)

Le 3 mars 2022, Guillaume Lemoine, référent biodiversité et ingénierie écologique de l’EPF, nous avait présenté les grands principes et les actions de l’EPF en matière d’usages transitoires du foncier non bâti. Il avait présenté, en outre, les actions en matière d’ensemencements d’attentes pour y implanter des « végétations choisies » aux multiples fonctions, participant à la résilience de la ville, au bien-être des habitants (cadre de vie et lutte contre les îlots de chaleur) à l’attractivité du territoire et à la préservation de la biodiversité en favorisant de riches cortèges d’invertébrés. Le 14 juin, nous organisons un 2ème casse-croûte sur ce thème qui sera l’occasion de découvrir l’initiative menée sur le site Hacot-Colombier à Houplines (59).

Espaces vacants, délaissés, en attente de projet et donc temporairement disponibles, de plus en plus d’espaces accueillent des occupations de transition, pour faire du temps entre déconstruction et reconstruction un temps de projet. Ces initiatives sont de plus en plus accompagnées par les institutions, qui aujourd’hui tendent à les inciter et à les promouvoir. Ce casse-croûte s’intéressera aux pratiques transitoires et à leurs dynamiques sur le territoire métropolitain.

Plus d’info sur https://www.epf-hdf.fr/

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : 195 rue Victor Hugo à Houplines, repli à proximité dans une salle 8 rue Voltaire en cas d’intempéries
Inscription auprès de loic.aubree@univ-catholille.fr avant le lundi 13 juin à midi

PAF : 6 euros pour le casse-croûte. Pensez à prendre votre gobelet.

Ce casse-croûte clôturera une matinée de travail organisé par l’EPF et la Ville d’Houplines.

Cette matinée se déroulera comme suit :

9h30-9h45

Mot d’accueil et intro de la demi-journée :

  1. Ville d’Houplines – Monsieur Jean-François Legrand, maire d’Houplines, VP de la MEL
  2. Co-organisateurs Vivacités- Loïc Aubrée & EPF-HdF Guillaume Lemoine

Partie 1. Bilan des dynamiques en matière d’usages temporaires 9h45-10h45

  1. Usages temporaires sur sites non bâtis :  état de l’art et dynamiques métropolitaines – Juliane Schulz de l’Agence d’urbanisme et de développement de Lille Métropole
  2. AMO Urbanisme transitoire de la MEL : objectifs, méthodes et premiers enseignements – Claire Obré de la Métropole européenne de Lille

Partie 2. Cas d’études 10h45-12h15

  1. Houplines
  • Le projet de la ville d’Houplines, histoire du site du Hacot-Colombier, genèse du projet et perspectives – Ville d’Houplines
  • Le master-plan le projet d’occupation temporaire et retour sur les premières initiatives avec l’association Les Saprophytes – Pascaline Boyron, Association Saprophytes
  • Les travaux réalisés EPF HdF et l’expérimentation menée avec Junia (projet New – C – Land) – Guillaume Lemoine, EPF-Hauts de France
  1. Retour d’expérience hors MEL (Somme ou HdF) en cours

Partie 3. Visite de site + casse-croute/pique-nique 12h15-13h30

Lieu : 8 rue Voltaire

Casse-croûte du vendredi 20 mai 2022

Lâme urbaine #12 « L’urbanisme de rupture »

Par les étudiants de l’association ENVAR

L’Association ENVAR

L’ENVAR est une association d’étudiants de l’Institut d’Aménagement, d’Urbanisme et de Géographie de Lille dont les buts sont de :

  • Faire connaître les formations de l’Institut d’Aménagement d’Urbanisme et de Géographie de Lille (IAUGL) et assurer sa promotion,
  • Stimuler et entretenir les liens solidaires entre le monde professionnel et les promotions d’étudiants et de diplômés de ces formations afin de multiplier les échanges, de favoriser le parcours professionnel des jeunes diplômés et de soutenir les initiatives et les projets,
  • Organiser et entretenir le dialogue avec les enseignants et les responsables de ces formations afin de veiller et de contribuer à l’adaptation permanente des enseignements aux réalités du monde professionnel,
  • Permettre la création de liens entre les promotions (L3, M1, M2) afin de favoriser les échanges et l’entraide.

L’association a gardé le nom de la première formation en Aménagement et Urbanisme de Lille créée en 1975 par Charles Gachelin (Géographe) et Emile Vivier (Biologiste) : la MST ENVAR.

L’association tient aussi un annuaire des diplômés

Site Web

La Revue Lâme urbaine

C’est une revue d’urbanisme de périodicité annuelle, réalisée par les étudiants de l’association ENVAR. Elle est soutenue par l’IAUGL, l’Université de Lille et la Mairie de Villeneuve d’Ascq.

​Cette revue est une opportunité pour les étudiants, les enseignants ou encore les professionnels et curieux de l’urbanisme et de l’aménagement, extérieurs au cadre universitaire, de contribuer à un support écrit commun, autour d’une thématique principale pouvant être traitée suivant des dimensions multiples.

Les missions du comité revus sont donc d’une part, la recherche de subventions, la mobilisation de contributeurs variés pour la rédaction des articles, le choix d’un.e graphiste, pour la réalisation de la revue. Et d’autre part pour assurer sa diffusion, la mobilisation d’un.e ou de plusieurs intervenant.e.s pour l’organisation d’un événement public de parution, au cours duquel certains aspects de la thématique abordée seront approfondis. Le format de cette rencontre doit favoriser les débats et échanges entre lecteurs et contributeurs.

Responsables du comité : Tristan MARIN, Karen TRACY

Membres du comité : Alexandre BOURBOTTE, Océane BOYER,  Clément GUEHENNEC, Damien PICOT, Océane TROVATO

Pour en savoir plus

Le N°12 « L’urbanisme de rupture »

Matérielles ou symboliques, les divisions de l’espace demeurent. Nous avons tous en tête des murs célèbres : mur de Berlin, Belfast, Grèce, Palestine, frontière américano-mexicaine… De façon moins physique, on ne peut nier qu’il existe des vecteurs de ségrégation spatiale : gated communities, différentes «couronnes», espaces différenciés comme Cannaregio (Venise), villes à l’image marquée comme Roubaix…. Pourtant, la ville se veut pensée comme un espace de rassemblement et de rencontre. L’aménagement de l’espace urbain doit-il être vraiment vecteur de mixité ? Peut-on penser l’urbain sans séparatisme insidieux, tant sur le plan théorique (zoning.….) que pratique (mobilier anti-SDF.….) ?

Version téléchargeable

Les numéros précédents de Lâme urbaine sont aussi disponibles en ligne

Appel à pige pour le N° 13 « Smart city : mise à jour d’une ville »

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : salle Lys à la MRES 2ème étage, 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille. Sonette correspondant à la salle Lys pour vous ouvrir.

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 20 mai 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte. Pensez à prendre votre gobelet.