Casse-croûte du vendredi 6 décembre 2024

De la ZUP à l’ANRU, Mons-en-Barœul à l’épreuve du temps

Lors de ce casse-croûte, les acteurs de cette démarche développeront le déroulement de ce vaste projet que Rudy Elegeest se plait à présenter comme « La Métamorphose du Nouveau Mons »

Le lieu qui nous accueille : LE LIEN

« LE LIEN c’est la maison des projets urbains monsois. Mais LE LIEN c’est plus qu’une maison du projet ou plutôt c’est une maison du projet+.
 

Plus large est le champ de vision déployé ici pour permettre à tout à chacun “amoureux de la ville” de découvrir de Mons au monde, la ville en mouvement, la ville en train de se faire. Ouvrir le champ des possibles, c’est s’émanciper des frontières, de toutes les frontières géographiques, fonctionnelles, culturelles… pour parcourir la ville, toutes les villes (du village à la métropole) en partant grâce à de nombreux partenariats, des expositions, des ateliers, des visites, des tables-rondes… à la découverte de nouvelles expériences-de-villes, de nouveaux modes de vie.
 

LE LIEN développe une approche sensible et une culture commune sur l’évolution urbaine de notre cadre de vi(ll)e en multipliant les rencontres – parfois improbables – entre professionnels, habitants et responsables politiques afin d’imaginer, de concevoir et de partager la vi(ll)e à venir. »

Extrait site Internet

En introduction, voici déjà un texte intitulé « Un peu d’histoire » de Dominique Hocquez, administrateur de VivaCitéS, qui a préparé ce casse-croûte.

Mons-en-Barœul, de la ZUP* à l’ANRU* 1 et 2 en passant par le DSQ*

De la planification, de l’urbanisme, du béton, du logement, du social vers le vivre ensemble

Prolongement linéaire du quartier St Maurice des Champs de Lille, aujourd’hui St Maurice- Pellevoisin, Mons-en-Barœul assume jusqu’en 1960 sa vocation de « Ville Banlieue » intermédiaire entre Marcq-en-Barœul, sa voisine bourgeoise, et les faubourgs populaires de Fives et Hellemmes.

Sur l’axe structurant venant de Lille, la rue du Général De Gaulle, cadres et commerçants lillois se sont installés comme en témoignent quelques belles maisons (Architecte Gabriel Pagnière), dans les rues annexes viennent se construire des alignements de maisons typiques des années 1920.

Pas de centralité, ni de place publique mais un regroupement de commerçants et de services autour de la Mairie à mi-parcours de cette « rue centre », ancienne voie de liaison entre Lille et Roubaix.

Par décret ministériel du 15/04/1960 une centaine d’hectares entre la limite de la ville et les douves du Fort Mac Donald, sont désignés ZUP, décision politique approuvée par le conseil municipal du 17/11/1959.

1961 La SAEN* est choisie comme Maitre d’Ouvrage, 2 Architectes Chaumette et Perpère sont chargés de ce que l’on dénommerait aujourd’hui du Master Plan.

1962 présentation du premier plan de masse il sera revu et modifié 17 fois.

1964 Début des travaux,

1974 La ZUP est en voie d’achèvement, 6000 logements sont sortis de terre, 3 bailleurs sociaux se répartissent les logements locatifs sociaux, 35 % du parc construit.

Deux nouveaux axes structurants tirés au cordeau, L’avenue Marc Sangnier du Nord au Sud et l’Avenue Robert Schuman d’Est en Ouest se croisent et irriguent les nouveaux quartiers.

Entre 1962 et 1975 la population est passée de 12000 à 28000 habitants.

Dès 1975 des voix nouvelles se font entendre ;

                                     « Non à la Sarcellite – Halte au béton »

Porteurs de ce mot d’ordre une nouvelle équipe municipale, militante d’une « Gauche Nouvelle »

sur le territoire communautaire, Marc Wolf, Françoise Julien, Jaqueline Osselin ont gagné la mairie en 1977.

Lorsqu’en 1982 la commission « Dubedout* » invente le programme DSQ*, la ville saisit cette opportunité, la ville avait subi la ZUP, l’occasion lui est donnée de reprendre en main le problème du logement et obtient l’inscription de la ZUP dans la liste des 13 quartiers du NPDC retenus au titre u programme DSQ.

Selon l’expression de Françoise Julien « la ZUP était pleine comme un œuf » et le constat Dégradation- Surpeuplement très inquiétant ».

A Mons l’accession à la propriété engagée dans les années 50-60 fut plus modeste dans le cadre d’aménagement de la ZUP ce qui n’est pas le cas dans la nouvelle voisine, Villeneuve-d’Ascq crée en 1970, ce nouveau modèle d’expansion urbaine va littéralement aspirer la classe moyenne séduite par une autre forme de cadre de vie, un mode d’habitat plus diversifié et moins « concentrationnaire »

Difficile de mesurer l’incidence du phénomène entre 1970 et 1980, la nouvelle équipe municipale en pressant les dangers et rapidement les faits parlent :

Ceux qui remplacent les sortants rejoignent dans la modicité ceux qui restent, La ZUP se paupérise, le conventionnement global de l’APL* et le « Regroupements Familial » facilité à partir de 1976 accentuent les difficultés.

Avec la volonté qui la caractérise la municipalité impose son rôle hégémonique par son Leitmotiv dans le déroulement du programme DSQ 

                      Dédensification – Politique de Peuplement – Réhabilitation du parc HLM

Quelques données quant au contenu du programme qui s’engage sur 4 années :

Démolition de 400 logements,

Réhabilitation de type PALULOS* pour l’ensemble des logements du parc SLE (Villogia) et l’Office Départemental du Nord (PARTENORD HABITAT),

Les programmes de réhabilitation imposent une restructuration des entrées caractérisées par un taux de surpeuplement, il faut ramener le nombre d’enfants à 30 par cage d’escalier, certaines en comptaient plus de 80 du fait de l’empilement de T5 et T4 sur 11 niveaux, et la redistribution de grands logements en accès direct.

L’ensemble de coursives des RDC sont fermées et aménagées en LCR* au profit d’associations locales.

Point d’orgue de l’engagement instituant les liens entre la Ville et les organismes bailleurs, des Contrats Cadres sont élaborés notamment des conventions spécifiques par lesquelles la Ville s’engage à verser des subventions annuelles, jusqu’à l’apurement initiaux des emprunts restant, 20 ans, couvrant les déficits d’exploitations résultant des programmes de démolition de logements.

12,9 MF pour la SLE et 4,5 MF pour L’Office Départemental.

1991 Evaluation de la « Réhabilitation en France »

Cette année est créé à Lille, comme dans 9 autres régions de France, un groupe chargé d’un travail d’Evaluation de la Réhabilitation du parc HLM de la Région. Les conclusions de ce groupe local ainsi que ceux des autres Régions ont permis à la fois de reconnaitre la qualité du travail accompli en termes de réhabilitation et l‘institution d’un nouveau partenariat à l’échelle locale, mais à contrario, a fait apparaitre aussi ce qui s’observait en France sur la plupart de Grands Ensembles concernés :

            Les difficultés économiques concernant une majorité des habitants

            La Demande de logements émanant de population fragile

            Les difficultés d’une véritable vie associative

            La tendance au repli sur soi et à l’individualisme

            L’usure des militants associatifs et des travailleurs sociaux sur le terrain

            L’insécurité et le Vandalisme

            Le développement exponentiel du trafic et de la consommation de drogue

Plus de 10 années se sont passées entre la procédure DSQ et la mise en place des programmes ANRU

Durant ces 10 ans, volontairement, la ville, l’équipe municipale de l’époque, s’est retirée de toutes procédures et programmes définis dans ce que l’on désigne « La Politique de la Ville », considérant ou espérant que le Nouveau Mons, car la « ZUP c’est fini ! », deviendra un quartier comme les autres….

En 2001 une nouvelle équipe municipale élue se mobilise et s’engage très rapidement dans les dispositifs d’accompagnement des « quartiers Sensibles »

Un Chargé de Mission Contrat de Ville est engagé

En 2003 la Ville obtient son inscription au titre des Programmes de l’ANRU, suite à la mise en place de la Loi Borloo

Un Chef de Projet est recruté

Le projet ANRU 1 peut être engagé

Des premières Etudes de Programmations sont lancées

La ville engage un vaste programme de concertation et de réunions publiques

Le Groupement Paysages et AR CAME est retenu pour l’élaboration du Marché de Définition faisant office de Master Plan.

En 2004 Le fort de Mons est retenu comme Maison Folie de Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture

… la suite lors du casse-croûte

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Le Lien. 4, Place de l’Europe, Mons-en-Barœul, France. Métro Mairie de Mons

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 6 décembre 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte

Le casse-croûte sera suivi pour ceux et celles qui le peuvent d’une visite d’une heure environ aux pourtours de la mairie.

Casse-croûte du vendredi 15 novembre 2024

Recherche-action : expérimentation cartographique de la bio-région du delta de l’Aa

La notion de biorégion, née à la fin des années 1960 en Californie, connaît une actualité intellectuelle particulièrement riche en France depuis les années 2010 avec la publication de nombreux ouvrages, notamment aux éditions Wildproject. Le terme désigne un territoire terrestre et aquatique dont les limites ne sont pas définies par des frontières politiques, mais par les limites géographiques des communautés humaines et des systèmes écologiques.

Pour mettre le concept de biorégion à l’épreuve du terrain, Virage Energie, association spécialisée dans la prospective énergétique et sociétale, la Boutique des Sciences de l’Université de Lille et l’Institut d’Aménagement, d’Urbanisme et de Géographie de Lille (IAUGL) se sont associés dans le cadre d’une recherche-action participative (RAP), menée de 2023 à 2024.

L’objectif ? Explorer la question des limites biorégionales en s’intéressant à un territoire marqué par des inondations historiques en 2023-2024 : le bassin versant de l’Aa. Pour ce faire, les trois partenaires se sont attachés à mobiliser l’expertise professionnelle d’acteurs institutionnels et associatifs de la gestion de l’environnement, en se fondant sur une démarche singulière : la cartographie participative.

Le casse-croûte VivaCitéS HdF sera l’occasion de présenter la méthodologie de la RAP, l’analyse des croquis cartographiques réalisés par les participants et un retour d’expérience sur la conduite du dispositif participatif.

Enfin, Virage Energie présentera les principaux enjeux théoriques identifiés au cours de la démarche et proposera une montée en généralité autour de la dichotomie apparente entre la notion de biorégion et la méthode cartographique. En effet, l’idée que la biorégion se soustrairait à l’exercice de délimitation géographique, en raison du fait que le vivant est mobile et serait donc irréductible à des limites fixées pour toujours, se heurte à la nécessité d’identifier des limites à un territoire biorégional pour produire des cartes et administrer une biorégion dans le sens de la soutenabilité écologique.

Pour en savoir plus sur virage énergie, la recherche et le biorégionalisme : https://www.virage-energie.org/recherche/

et https://www.virage-energie.org/rapports/bioregionalisme/

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : MRES 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille Fives. Salle Yser. Métro Fives

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 novembre 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte

Casse-croûte du vendredi 4 octobre 2024

Regards croisés sur le logement inclusif en métropole lilloise

L’objectif principal du logement inclusif est de lutter contre l’isolement et l’exclusion sociale en offrant un cadre de vie sécurisé, convivial et adapté, tout en renforçant les liens sociaux et la solidarité au sein de la communauté.

Il s’agit d’un modèle de logement qui combine des unités résidentielles privées avec des espaces communs et des services de soutien. Voici quelques caractéristiques principales du logement inclusif :

1.      Adaptabilité

2.    Mixité Sociale

3.    Services de Soutien

4.    Espaces Communs

5.    Participation et Autonomie

Groupe Tisserin/Habitat. David Beyls nous présentera une expérience en cours située à LAMBERSART.

ISRAA Innover Sensibiliser Réagir pour l’Avenir des personnes Autistes

Association 1901 dont l’objectif est de favoriser l’inclusion sociale des personnes avec TSA. Le dispositif d’habitat inclusif HabiTED, dont elle est à l’origine, a permis à ce jour à 15 adultes avec TSA d’expérimenter une vie en autonomie dans leur propre appartement. 3 nouveaux projets sont en cours sur l’agglomération lilloise. Par ailleurs, et afin d’y assurer un accompagnement quotidien en aide humaine adaptée, l’Association a créé un Service d’Aide et d’Accompagnement à domicile TED@DOM

Papillons blancs de Roubaix Tourcoing

Association familiale créée en 1962pour les personnes en situation de handicap mental, Papillons Blancs de Roubaix-Tourcoing réunit des parents et amis de personnes en situation de handicap mental, déficients intellectuels, polyhandicapés, présentant des troubles du spectre autistique, des troubles psychiques ou des troubles du comportement. Ils se sont unis, pour défendre leurs droits et, avec elles, les accompagner tout au long de leur vie.

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Bistro Papillons (Ligue de tennis des Hauts de France), 93 rue du Fort, 59700 Marcq-en-Barœul

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 4 octobre 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte préparé par les papillons blancs.

Le nouveau montant de la PAF a été voté lors de notre dernière AG. Il passe donc de 6 à 7 euros.

Casse-croûte 27 septembre 12h15/14h00

Lille – 20 ans de label Ville d’Art et d’histoire

Après une présentation du label Ville et Pays d’art et d’histoire (VPAH) et une rétrospective sur les réalisations de ces 20 dernières années, l’équipe valorisation et médiation du patrimoine vous propose une découverte de l’exposition « Tissons des liens ».

De quoi interroger avec curiosité vos perceptions de l’espace urbain.

Le label Ville et pays d’art et d’histoire

Depuis 2004, Lille bénéficie du label Ville d’art et d’histoire. Attribué par le ministère de la Culture, il qualifie les territoires qui s’engagent activement dans une démarche de connaissance, de conservation et de valorisation de leurs patrimoines, qu’ils soient architectural, paysager ou immatériel…

https://mhc.lille.fr/lille-ville-dart-et-dhistoire

Programme complet des 20 ans : https://www.calameo.com/read/002898805fc117c38910c

L’exposition « Tissons des liens »

A l’occasion des 20 ans du label Ville d’Art et d’Histoire, le service Valorisation et Médiation du Patrimoine de la ville de Lille a souhaité mettre en lumière la richesse de son patrimoine urbain.
Le projet artistique « Tissons des liens » est né avec l’envie de recueillir auprès des habitants un regard décalé et humoristique de leur cadre de vie. Il vise à questionner et à révéler le patrimoine dans l’espace urbain, au-delà des éléments remarquables connus de tous.
Habillés en vêtements de « haute visibilité », des lilloises et lillois ainsi que deux comédiens de la compagnie hellemmoise Home Théâtre ont sillonné les quartiers Centre, Fives, Vieux-Lille et Wazemmes en levant la tête pour relever des détails étonnants, des curiosités, des manières d’occuper l’espace…
Venez découvrir ces regards lors d’une exposition multimédia.

Collectif artistique Les Arpenteurs ; Julien Bucci et Jean-Marie Arnaud Sanchez

https://maisonsfolie.lille.fr/tissons-du-lien

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Maison Folie Wazemmes

PAF : 7 euros pour le casse-croûte.

Le nouveau montant de la PAF a été voté lors de notre dernière AG. Il passe donc de 6 à 7 euros.

Casse-croûte du vendredi 17 mai 2024

Mobilités durables : une maison dédiée, une association, un centre de ressource

La Maison des Mobilités Durables

Située sur la place François Mitterrand, elle a ouvert ses portes le jeudi 21 septembre 2023. Elle s’inscrit dans le hub d’inter modalité d’Euralille, au plus près des gares de Lille Europe et Lille Flandres et de stations de métro, tram, bus et V’Lille. Portée par la ville de Lille, elle s’inscrit dans le programme d’échange Européen Interreg Active Cities.

Des conseils adaptés à vos besoins

La Maison des Mobilités Durables accompagne les particuliers, les entreprises, les scolaires et les touristes du territoire vers des mobilités plus durables :

  • mobilités actives
  • transports en commun
  • auto partage
  • covoiturage
  • électro mobilité

Pour trouver une solution de mobilité durable adaptée à vos besoins et votre situation, nos conseillers de la Maison des Mobilités Durables sont là pour vous accompagner.

Adoptez les mobilités actives au quotidien 

La Ville de Lille se mobilise depuis plusieurs années pour encourager le développement des mobilités actives (la marche et le vélo) et partagées (transports collectifs, auto-partage et covoiturage), en plus d’un meilleur partage de l’espace public entre usagers.  

Prenez de nouvelles habitudes et découvrez d’autres façons de vous déplacer qui peuvent être bénéfiques à la fois pour le climat mais aussi pour votre santé et votre budget. 

Le saviez-vous ? A Lille, vous ne perdrez pas forcément du temps en choisissant le vélo comme option alternative ! Comparer les temps de trajets. 

Des événements tout au long de l’année

La Maison des Mobilités Durables c’est aussi une programmation régulière pour sensibiliser et mettre en lumière les mobilités durables.

  • Tous les premiers mardis du mois – 17h-20h : La Broc’ à vélos. Vente de vélos de seconde main révisés (association partenaires), marquage bicycode (ADAV), aide à la réparation, test de vélo cargo (La Bici). Notre vidéo de présentation : La Broc’ à vélos de la Maison des Mobilités Durables (youtube.com)
  • Mercredi 15 et jeudi 16 mai – 9h30-18h : Cérémonie de remise des lots du Challenge mai à vélo de la MEL
  • Samedi 18 mai – 9h-18h hors-les-murs : FERMETURE MAISON DES MOBILITÉS DURABLES Fête du vélo sur la place de la République
  • Samedi 25 mai – 10h-13h : Rencontre voyageurs : s’équiper pour voyager
  • 1er juin – 10h-18h hors-les-murs : Village-Animation pour Lille-Hardelot à l’Esplanade du Champ de Mars

Présentation d’ADAV et du Crem

Créée en 1982, l’association Droit au vélo (ADAV) s’est donné pour but de promouvoir et faciliter les mobilités actives (la marche et le vélo) et de manière générale, tous les modes de déplacements respectueux de l’environnement comme moyens de circulation privilégiés et alternatifs à la voiture individuelle.

Ses objectifs :

·         Un partage de la rue plus équitable

·         Une réseau cyclable continu, cohérent et jalonnée

·         La complémentarité vélo / transports en commun

·         Une offre de stationnement adaptée

·         Des services pour les cyclistes

L’ADAV apporte son expertise d’usage lors de concertation avec ses partenaires, dont la Ville de Lille et la MEL.

En parallèle, l’association mène de nombreuses actions de promotion du vélo dont certaines en lien direct avec la maison des mobilités durables : vélo-école adulte et scolaire, broc’à vélos, opérations éclairage, marquage bicycode contre le vol, …  

Enfin, l’ADAV co-anime un Centre ressource régional sur l’écomobilité qui vise à accompagner la prise en compte de l’écomobilité dans les politiques et à favoriser l’écomobilité chez les plus jeunes via différentes actions : challenges de l’écomobilité, accompagnement de PDES, rues scolaires et rues aux enfants.

En savoir plus : www.droitauvelo.org et www.ecomobilite.org

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Maison des Mobilités Durables, Place François Mitterrand, Euralille (en face de la gare de Lille Europe) et sous le viaduc Le Corbusier (ancienne maison de l’architecture et de la ville)

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 17 mai 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Le nouveau montant de la PAF a été voté lors de notre dernière AG. Il passe donc de 6 à 7 euros.

Casse-croûtes du vendredi 5 et 12 avril 2024

Deux casse-croûtes pour deux cimetières lillois : Est puis Sud.

Les cimetières : un atout dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques

Le réchauffement climatique pousse à la transformation des cimetières pour qu’ils soient écologiques et soient une alternative alliant durabilité et recueillement. Cela engendre des changements de comportements dans ces espaces discrets, sanctuarisés et très minéralisés.

Situé près de Niort, le premier cimetière écologique de France à SOUCHE a été inauguré en 2014. Il a été conçu un dans double objectif :

–          réduire au maximum son empreinte écologique

–          et relier le visiteur à la nature. 

En effet, sur un plan fonctionnel, les corps et les cendres sont déposés en pleine terre, dans un cercueil ou une urne en matériaux biodégradables. Linceuls et habits des défunts sont en fibres naturelles et les soins chimiques de conservation du corps sont strictement interdits. La pierre tombale classique est remplacée par une pierre en calcaire pour l’identification du défunt. Le mobilier du site (bancs, clôtures, fontaines…) a été réalisé en matériaux naturels. L’utilisation de pesticides est prohibée.

L’exemple a depuis été imité puisque la ville de Paris en juillet 2019 a mis en place son premier cimetière écologique à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Un cimetière écologique c’est :

  • L’application de la loi Labbé de 2017 interdisant les produits phytosanitaires dans les cimetières dès juillet 2022.
  • La labélisation en 2012 du cimetière des Gonards (Versailles), créée en 1879.
  • Un cimetière qui remplace les espaces minéralisés par de la végétation.
  • Un îlot de chaleur mais aussi de fraîcheur en milieu urbain.
  • Un lieu où pousse la végétation spontanée et se désherbe sans ingrédient chimique en préconisant l’utilisation d’outils manuels ou électriques.

Pour végétaliser les cimetières, il est souhaitable de :

  • Perméabiliser les sols et d’engazonner les trottoirs ou les allées.
  • Reprendre les tombes abandonnées pour y planter des arbres qui apportent de l’ombre.
  • Créer de grandes prairies dans les espaces disponibles.
  • Planter des graminées ou des plantes vivaces : cela limite l’arrosage et réduit la consommation d’eau. Ces plantes repoussent tous les ans, s’adaptent à leur milieu.
  • Répandre des matériaux pour retenir l’eau (copeaux de bois,  …)

Lors de ces deux casse-croûtes, nous serons invités à suivre Yohann Tison sur un itinéraire balisé.

Un petit dossier sera remis à chaque participant

Merci à  Bruno Tirmant pour la préparation de ces deux casse-croûtes.

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : L’accueil se fera aux entrées principales de chaque cimetière :

Vendredi 5 avril, cimetière de l’Est : 1 rue du ballon à Lille

Vendredi 12 avril, cimetière du Sud (ou cimetière de Saint Charles) : 91 Rue du Faubourg des Postes à Lille (Sud)

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Pour le 5 avril avant le 5 avril 8h00

Pour le 12 avril, avant le 12 avril 8h00

On peut venir aux deux casse-croûtes ou à l’un des deux seulement.

Inscriptions séparées.

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 15 mars 2024

Sobriété foncière et égalité des territoires

Le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) Hauts-de-France rassemble des hommes et des femmes de terrain issus des mondes économique, social, environnemental, éducatif et associatif de la région. Il organise et diffuse l’expression de la société civile des Hauts-de-France sur tout sujet d’intérêt régional.

La Commission Aménagement du Territoire – Ruralité, présidée par Jean-Yves Cannesson a présenté récemment un rapport-avis intitulé « Sobriété foncière et égalité des territoires » (dans le cadre de la Loi Zéro Artificialisation Nette).

Les rapporteurs, Myriam Cau et Christophe Maertens rappellent que nous avons longtemps consommé, artificialisé nos terres avec une certaine insouciance. Pourtant le sol est une ressource épuisable qui nous rend d’immenses services : il filtre l’eau, stocke le carbone, nous nourrit, accueille nos logements et nos activités, … Comme le défi de la préservation de l’eau qui est apparu, malheureusement tardivement, le temps de la sobriété foncière est venu.

C’est un nouveau paradigme pour l’aménagement de nos territoires qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs du foncier et des citoyens. Nous devons passer de l’aménagement au ménagement des territoires.

Il s’agit d’un enjeu déterminant pour nos sociétés, particulièrement dans notre région des Hauts-de-France qui est fortement urbanisée, dont l’agriculture est fertile et à la présence industrielle historique, qu’il nous faut préserver.

Nous serons accueillis au siège de Région, bâtiment Haute Qualité Environnementale inauguré en 2008.

Présentation du CESER

Télécharger l’avis 

Hôtel de Région, siège du Conseil Régional

Horaires : 12h15/14h00 Prévoir d’arriver un peu avant pour le passage sécurité.

Lieux : Siège du Conseil Régional. 151, avenue du Président-Hoover à Lille

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 mars 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 16 février 2024

La photographie de paysage ou l’invention d’un territoire

La rencontre se passe au cœur de l’atelier Light Motiv, à la fois lieu de travail des photographes de l’agence, et lieu de création des ouvrages de la maison d’édition, à côté de la bibliothèque d’inspiration (plus de 300 livres choisis suivant leur intérêt photographique ou éditorial en reliure, papier, ou toute innovation graphique)

Face aux paysages transformés par les activités humaines et les cycles naturels, le photographe se place comme inventeur, au sens du découvreur archéologique, ici aux prises avec le présent qui défile sans cesse. Si on peut souvent croire que la tâche du photographe sur le terrain se résume à relever ce qui existe, à présenter le mieux possible l’angle du réel, il agit aussi et surtout en recueillant ce qui est là, mais invisible à l’œil nu. Par le cadre, le temps de pose, la lumière invitée, la confluence avec son histoire personnelle, le photographe creuse la scène, l’épaisseur du paysage. Son intuition et son expérience lui font discerner ce qui sera ensuite revu et interprété.

Nous choisirons quatre exemples de missions ou d’ouvrages pilotés par Light Motiv pour étayer notre propos, le potentiel de la photographie sur des lieux ou des territoires en transformation, tout en faisant découvrir les livres, expositions ou images associés.

  • Sur le site de la Lainière à Roubaix dans les pas d’Éric Le Brun durant plusieurs années. C’est ici un travail au long cours qui accompagne une opération urbaine implantée au lieu même de l’ancien épicentre textile de la Métropole de Lille. Il a été porté par Ville Renouvelée, s’est développé sur un programme d’expositions extérieures sur les grilles du chantier, accompagné d’une recherche iconographique sur l’activité passée.
  • L’ouvrage « Terrils » de Naoya Hatakeyama, publié par Light Motiv en 2011, a participé au changement d’image du bassin minier. Le regard de Naoya, forgé par sa patience et son immense culture, aiguillé sans doute par la référence aux trente-six vues du Mont Fuji par Hokusai, recentre d’une façon unique, les montagnes noires au cœur du paysage minier. Ce livre a connu un vif succès, il est maintenant épuisé. Il reste ici quelques exemplaires qui pourront être consultés. « Terrils » a été publié grâce à la participation du Centre Historique Minier de Lewarde.
  • « Le Monde d’après » de Thierry Girard. 35 à 40 ans plus tard, le même photographe, habitué des Observatoires du paysage, remonte le temps, suit le même parcours d’Ouest en Est du Bassin minier.

Il transmet sa vision sensible des lieux et des gens par la précision et quelquefois la tendresse des cadrages qu’il propose. Cette somme photographique désarme le lecteur emporté par l’élan de son voyage dans l’espace-temps d’un territoire extrait des clichés. Le livre, publié chez Light Motiv, a reçu le soutien de La Cité des Électriciens et d’Euralens en 2018.

  • La Thiérache vue par Richard Baron. La commande est directe, inciter les réalisateurs à venir tourner en Thiérache, découvrir autour de Guise, et bien plus loin en campagne et forêt, les décors de leurs futurs films. Autrement dit, susciter le coup de foudre, la magie du décor réel. Richard est l’éclaireur, il arpente la Thiérache en attente de paysages qui lui « parlent », guidé par son intuition rompue à ce type de mission où il révèle un paysage en traversant sa banalité apparente. La mission est initiée et produite par le PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural) de la Thiérache.

Et nous pourrons conclure en présentant le livre récent de Quentin Pruvost « Inland voyage » inspiré de l’ouvrage éponyme de Robert Louis Stevenson sur sa descente en canoë de la Sambre et l’Oise, comme une fusion entre écritures photographique et littéraire, naviguant ici aux confins du genre fantastique.

 Des photos sont visibles dans le document joint

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Studio Light Motiv 39 rue du pré Catelan 59110 La Madeleine 1er étage gauche au fond de la cour. 

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 8 décembre 2023.

Projet d’Euralille à la Deûle dit Grand Euralille

ARC VERT METROPOLITAIN D’EURALILLE A LA DEULE :

La Métropole Européenne de Lille est engagée dans une politique volontariste de diminution de son empreinte carbone, traduite dans le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). Le projet d’Euralille à la Deûle, dit Grand Euralille, s’inscrit dans cette dynamique.

Situé en plein cœur de la métropole à la croisée des communes de Lille, La Madeleine, Lambersart, et Saint-André-Lez-Lille, le site d’Euralille à la Deûle se déploie de part et d’autre du boulevard périphérique. D’une superficie de 200 hectares environ, ce territoire de projet permettra de constituer un arc vert paysager reliant la Deûle au quartier des gares. Cet arc vert, par sa dimension et ses qualités, contribuera au rayonnement métropolitain.

Depuis avril 2022, trois équipes de paysagistes-urbanistes ont travaillé dans le cadre d’un dialogue compétitif à la traduction de la volonté politique de développer sur ce territoire, un projet d’infrastructure paysagère, hybridant nature en ville et développement urbain, vecteur d’identité et d’attractivité métropolitaines

Au terme de ce dialogue, le groupement mené par l’agence Ter a été retenu pour la qualité de sa démarche basée sur la réalisation d’un plan guide du « vivant ». 

UN « PLAN GUIDE DU VIVANT »

L’approche de l’équipe lauréate repose sur un nouvel urbanisme qui donne une place primordiale au vivant et ses besoins : respirer, se mouvoir, habiter/travailler, se nourrir, s’épanouir.

Elle propose de s’appuyer sur l’ensemble des espaces verts et de parcs déjà existants pour développer une continuité paysagère allant des rives de la Deûle au pied des gares en créant un paysage régulateur de climat. L’intention du groupement de maîtrise d’œuvre est de créer une cohabitation, un voisinage entre humains et non-humains (végétal et animal) et de créer des continuités territoriales.

L’équipe lauréate s’appuie sur la dynamique de projets du secteur d’Euralille, épicentre de la mobilité (2 gares, réseaux de tramway, bus et métro), pour développer dans le quartier d’affaires une offre de logements et de services, conforter son rayonnement métropolitain et offrir à ses usagers un nouveau rapport à la nature

L’ELABORATION DU PLAN-GUIDE : CONCEPTION ET CONCERTATION

L’élaboration du plan-guide s’engage. Ce travail sera nourri par le processus de concertation dont la première phase s’est tenue du 4 juillet au 1er octobre 2022. La phase 2 se déroulera du 15 novembre 2023 au 1er mars 2024. Dans le cadre de ce nouveau temps de concertation, des ateliers, permanences et registres (en ligne et en mairies de Lille, La Madeleine, Saint-André-Lez-Lille et Lambersart) seront mis en place pour permettre à toutes et à tous de participez et donnez son avis.

Les sites internet :

https://www.spl-euralille.fr/projets/deuralille-a-la-deule/

https://participation.lillemetropole.fr/processes/concertationgrandeuralille

https://www.registre-numerique.fr/concertation-grand-euralille-phase-2

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Maison des mobilités durables – place François Mitterrand à Lille. Sous le viaduc Le Corbusier (ex MAV)

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 8 décembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 20 octobre 2023 à la MRES.

Des ateliers d’urbanité à Guise. Deux années de partenariat enrichissant.

Par Béatrice Auxent et Jean-Marie Ernecq, VivaCitéS Hauts-de-France, et ses prestataires

En présence d’un représentant de la Ville de Guise

VivaCitéS Hauts de France

Association et réseau d’acteurs, VivaCitéS Hauts de France œuvre depuis plus de 20 ans pour l’Éducation à l’Environnement Urbain. Ses formats divers (atelier d’urbanité, balade, casse-croûte…) permettent le croisement de regards entre le social, l’économique, l’environnement et le culturel, et contribuent à la réappropriation du vivre et de l’agir ensemble.

L’Éducation à l’Environnement Urbain postule que chacun a une expérience propre de son milieu, un regard particulier sur celui-ci et une capacité d’analyse qui ne demandent qu’à être stimulés. Dans cet esprit, elle favorise donc des approches participatives et des démarches impliquant les citoyens de tout âge.

Par ce croisement des regards, les ateliers d’urbanité explorent des formats adaptés à
chaque public spécifique. Ils suscitent l’étonnement, le plaisir, l’envie d’aller plus loin, autant qu’ils génèrent des temps d’évaluation et de restitution.

www.vivacites-hauts-de-france.org

La ville de Guise

Elle est située aux portes de la Thiérache. De presque 5000 habitants (au sein d’une communauté de communes de plus de 16 000 habitants), Guise est une ville au patrimoine architectural et historique riche : Château Fort, Place d’Armes, rue C. Desmoulins, Familistère. Après des moyens obtenus dans le cadre du programme « revitalisation des centres bourgs », la ville a été retenue au titre de « Petite ville de demain » qui vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentour.

Deux années de partenariat

En 2021, VivaCitéS Hauts-de-France a proposé de prendre sa part dans un processus de
dynamisation commun entre Ville de Guise et Familistère. VivaCitéS a organisé le 16 octobre 2021 une balade urbaine augmentée d’un atelier cartographique participatif.
Pour VivaCitéS, cela représentait à ce stade un démonstrateur d’atelier d’urbanité visant à constituer une offre globale d’accompagnement en Éducation à l’Environnement Urbain pour la ville. VivaCitéS y a invité les membres de son réseau et a mobilisé le soutien de la DRAC et de la DREAL via une subvention.  La Ville et le Familistère ont mobilisé des acteurs locaux et mis à disposition des ressources et des lieux d’accueil.

L’offre d’intervention de VivaCitéS, pour le territoire et ses acteurs, s’est concrétisée ensuite par une convention en 2022 pour une action durant l’année scolaire 2022/2023 intitulée « atelier d’urbanité parcourons, représentons, présentons ».

Toutes les classes de CM1-CM2 des quatre écoles de Guise, six classes soit 128 enfants, entre septembre 2022 et mai 2023 ont bénéficié de cet atelier. Chacune des classes a bénéficié de 3 séances (préfiguration/parcours/représentation) et de 2 temps forts (inauguration et restitution), selon une proposition initiale de VivaCitéS. La coordination générale a été assurée par Denis Plancque et les prestations scolaires par Récréations Urbaines.

Le 23 mai 2023, l’équipe intervenante dans son ensemble s’est réunie pour conclure et restituer le cycle d’ateliers réalisé auprès des écoles et publics cibles. Ce fut un temps inter-école dans la halle Marie de Lorraine et ses alentours.

Le formidable accueil du projet fait par les publics, comme la fierté de nombre d’élèves d’avoir pu participer aux ateliers d’urbanité, tendent à démontrer l’impact positif de cette collaboration pour la collectivité.
Des outils de restitution et de capitalisation sont accessibles.

https://guise.vivacites-hauts-de-france.org/

Ce Casse-Croûte présente l’action menée à Guise depuis 2021. Une nouvelle étape devrait voir le jour prochainement…

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : MRES, 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille 

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 20 octobre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.