Balade urbaine samedi 13 avril 2024

Gand sous l’angle des mobilités

Gand, on le sait, c’est un patrimoine exceptionnel (centre médiéval, rivières et canaux,…) et un vrai dynamisme économique (port, industrie, commerces, université et écoles supérieures, tourisme, culture,…).

Mais Gand et ses 268 000 habitants, c’est aussi une ville pionnière en termes de mobilité urbaine. Depuis plus de 30 ans s’y développent de façon constante des politiques ambitieuses de planification des transports et déplacements, pour :

–                    réduire la place des voitures, en particulier en bannissant le trafic de transit motorisé via le centre-ville, en favorisant l’intermodalité, l’autopartage,…

–                    augmenter et sécuriser la place des cyclistes et piétons

–                    améliorer l’offre et l’attractivité des transports en commun (train, tram, bus)

–                    … et stimuler l’évolution des pratiques par des campagnes régulières de promotion, de marketing et de sensibilisation

Quoi de mieux pour mesurer les résultats obtenus que parcourir la ville via une visite guidée… à vélo et à pied ? C’est ce que VivaCitéS vous propose pour cette journée du samedi 13 avril 2024.

Au programme :

–                    9h30 : arrivée à Gand et RV devant le centre administratif de la ville, place Wilson, puis 5 mn de marche jusqu’à la nouvelle bibliothèque (salle de réunion)

–                    10h : présentation de la politique de mobilité de Gand, questions-réponses

–                    11h30 : récupération des vélos de location au Fietspunt Onder De Krook et parcours vélo accompagné jusqu’au centre-ville

–                    12 h : courte visite guidée à pied des places centrales (zones piétonnes, stationnement des vélos, espaces publics recréés grâce à la réduction de la place de l’automobile

–                    12h30 – 14 h : déjeuner dans une brasserie du centre-ville

–                    14h – 16h15 : tour guidé à vélo : réseau cyclable, vélorues, ponts, passages souterrains pour cyclistes, parkings vélos aux gares, espaces verts,… et restitution des vélos au Fietspunt De Krook

–                    16h30 : retour

Tout au long de cette journée nous serons accompagnés et guidés par Peter VANSEVENANT, ex-directeur du Service Mobilité de la Ville, avec qui VivaCitéS a préparé ce programme.

Horaire : 9h30 à 16h30 sur place à Gand 

Lieu : RV à 9h30 au parking Zuid, sous la place Wilson, hors de la zone de basses émissions (proposition de co-voiturage depuis Lille) puis RV sur la place Wilson devant le centre administratif de la Ville de Gand.

PAF : gratuit mais prévoir frais de location de vélo (14€/personne) et repas du midi dans une brasserie (réservation en cours).

Inscription indispensable auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr 

Co-voiturage : merci d’indiquer vos propositions de co-voitureur et besoins de co-voiturage avec votre inscription.

Casse-croûtes du vendredi 5 et 12 avril 2024

Deux casse-croûtes pour deux cimetières lillois : Est puis Sud.

Les cimetières : un atout dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques

Le réchauffement climatique pousse à la transformation des cimetières pour qu’ils soient écologiques et soient une alternative alliant durabilité et recueillement. Cela engendre des changements de comportements dans ces espaces discrets, sanctuarisés et très minéralisés.

Situé près de Niort, le premier cimetière écologique de France à SOUCHE a été inauguré en 2014. Il a été conçu un dans double objectif :

–          réduire au maximum son empreinte écologique

–          et relier le visiteur à la nature. 

En effet, sur un plan fonctionnel, les corps et les cendres sont déposés en pleine terre, dans un cercueil ou une urne en matériaux biodégradables. Linceuls et habits des défunts sont en fibres naturelles et les soins chimiques de conservation du corps sont strictement interdits. La pierre tombale classique est remplacée par une pierre en calcaire pour l’identification du défunt. Le mobilier du site (bancs, clôtures, fontaines…) a été réalisé en matériaux naturels. L’utilisation de pesticides est prohibée.

L’exemple a depuis été imité puisque la ville de Paris en juillet 2019 a mis en place son premier cimetière écologique à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Un cimetière écologique c’est :

  • L’application de la loi Labbé de 2017 interdisant les produits phytosanitaires dans les cimetières dès juillet 2022.
  • La labélisation en 2012 du cimetière des Gonards (Versailles), créée en 1879.
  • Un cimetière qui remplace les espaces minéralisés par de la végétation.
  • Un îlot de chaleur mais aussi de fraîcheur en milieu urbain.
  • Un lieu où pousse la végétation spontanée et se désherbe sans ingrédient chimique en préconisant l’utilisation d’outils manuels ou électriques.

Pour végétaliser les cimetières, il est souhaitable de :

  • Perméabiliser les sols et d’engazonner les trottoirs ou les allées.
  • Reprendre les tombes abandonnées pour y planter des arbres qui apportent de l’ombre.
  • Créer de grandes prairies dans les espaces disponibles.
  • Planter des graminées ou des plantes vivaces : cela limite l’arrosage et réduit la consommation d’eau. Ces plantes repoussent tous les ans, s’adaptent à leur milieu.
  • Répandre des matériaux pour retenir l’eau (copeaux de bois,  …)

Lors de ces deux casse-croûtes, nous serons invités à suivre Yohann Tison sur un itinéraire balisé.

Un petit dossier sera remis à chaque participant

Merci à  Bruno Tirmant pour la préparation de ces deux casse-croûtes.

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : L’accueil se fera aux entrées principales de chaque cimetière :

Vendredi 5 avril, cimetière de l’Est : 1 rue du ballon à Lille

Vendredi 12 avril, cimetière du Sud (ou cimetière de Saint Charles) : 91 Rue du Faubourg des Postes à Lille (Sud)

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Pour le 5 avril avant le 5 avril 8h00

Pour le 12 avril, avant le 12 avril 8h00

On peut venir aux deux casse-croûtes ou à l’un des deux seulement.

Inscriptions séparées.

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Assemblée Générale Ordinaire 2023

En tant qu’adhérent.e 2023 à l’association VivaCitéS Hauts-de-France ou simple sympathisant, vous êtes invité.e le mercredi 27 mars 2024 à 12h30 à son assemblée générale ordinaire.

Merci d’indiquer votre présence à  beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 27 mars 8h00 (une collation est prévue).

Accueil et présentation du lieu Station V et des installations sur le thème Cohabiter

Rapport moral 2023

Rapport d’activités et financier 2023

Perspectives 2024

Elections au CA                      

Les candidatures au CA sont à présenter par mail avant le 27 mars 2023 9h00 avec votre motivation.

En cas d’absence, il vous est possible de donner pouvoir à un.e autre adhérent.e et notamment un des membres du CA (liste ci-dessous). Un formulaire ci-joint est à renvoyer par retour de mail.

Il vous est possible de renouveler votre adhésion pour 2024 (bulletin joint).

Au plaisir de se revoir.

Pour le Conseil d’administration

Béatrice Auxent

Présidente

Composition actuelle du CA :

Béatrice Auxent : Présidente

Pierre de la Gorce : Trésorier

Nathalie Holec : Secrétaire

Francis Lambert : membre

Pierre Six : membre

Maryvonne Prévot : membre

Loïc Aubrée : membre

Agathe Pety-Dupont : membre

Jean-Marie Ernecq : membre

Casse-croûte du vendredi 15 mars 2024

Sobriété foncière et égalité des territoires

Le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) Hauts-de-France rassemble des hommes et des femmes de terrain issus des mondes économique, social, environnemental, éducatif et associatif de la région. Il organise et diffuse l’expression de la société civile des Hauts-de-France sur tout sujet d’intérêt régional.

La Commission Aménagement du Territoire – Ruralité, présidée par Jean-Yves Cannesson a présenté récemment un rapport-avis intitulé « Sobriété foncière et égalité des territoires » (dans le cadre de la Loi Zéro Artificialisation Nette).

Les rapporteurs, Myriam Cau et Christophe Maertens rappellent que nous avons longtemps consommé, artificialisé nos terres avec une certaine insouciance. Pourtant le sol est une ressource épuisable qui nous rend d’immenses services : il filtre l’eau, stocke le carbone, nous nourrit, accueille nos logements et nos activités, … Comme le défi de la préservation de l’eau qui est apparu, malheureusement tardivement, le temps de la sobriété foncière est venu.

C’est un nouveau paradigme pour l’aménagement de nos territoires qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs du foncier et des citoyens. Nous devons passer de l’aménagement au ménagement des territoires.

Il s’agit d’un enjeu déterminant pour nos sociétés, particulièrement dans notre région des Hauts-de-France qui est fortement urbanisée, dont l’agriculture est fertile et à la présence industrielle historique, qu’il nous faut préserver.

Nous serons accueillis au siège de Région, bâtiment Haute Qualité Environnementale inauguré en 2008.

Présentation du CESER

Télécharger l’avis 

Hôtel de Région, siège du Conseil Régional

Horaires : 12h15/14h00 Prévoir d’arriver un peu avant pour le passage sécurité.

Lieux : Siège du Conseil Régional. 151, avenue du Président-Hoover à Lille

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 mars 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 16 février 2024

La photographie de paysage ou l’invention d’un territoire

La rencontre se passe au cœur de l’atelier Light Motiv, à la fois lieu de travail des photographes de l’agence, et lieu de création des ouvrages de la maison d’édition, à côté de la bibliothèque d’inspiration (plus de 300 livres choisis suivant leur intérêt photographique ou éditorial en reliure, papier, ou toute innovation graphique)

Face aux paysages transformés par les activités humaines et les cycles naturels, le photographe se place comme inventeur, au sens du découvreur archéologique, ici aux prises avec le présent qui défile sans cesse. Si on peut souvent croire que la tâche du photographe sur le terrain se résume à relever ce qui existe, à présenter le mieux possible l’angle du réel, il agit aussi et surtout en recueillant ce qui est là, mais invisible à l’œil nu. Par le cadre, le temps de pose, la lumière invitée, la confluence avec son histoire personnelle, le photographe creuse la scène, l’épaisseur du paysage. Son intuition et son expérience lui font discerner ce qui sera ensuite revu et interprété.

Nous choisirons quatre exemples de missions ou d’ouvrages pilotés par Light Motiv pour étayer notre propos, le potentiel de la photographie sur des lieux ou des territoires en transformation, tout en faisant découvrir les livres, expositions ou images associés.

  • Sur le site de la Lainière à Roubaix dans les pas d’Éric Le Brun durant plusieurs années. C’est ici un travail au long cours qui accompagne une opération urbaine implantée au lieu même de l’ancien épicentre textile de la Métropole de Lille. Il a été porté par Ville Renouvelée, s’est développé sur un programme d’expositions extérieures sur les grilles du chantier, accompagné d’une recherche iconographique sur l’activité passée.
  • L’ouvrage « Terrils » de Naoya Hatakeyama, publié par Light Motiv en 2011, a participé au changement d’image du bassin minier. Le regard de Naoya, forgé par sa patience et son immense culture, aiguillé sans doute par la référence aux trente-six vues du Mont Fuji par Hokusai, recentre d’une façon unique, les montagnes noires au cœur du paysage minier. Ce livre a connu un vif succès, il est maintenant épuisé. Il reste ici quelques exemplaires qui pourront être consultés. « Terrils » a été publié grâce à la participation du Centre Historique Minier de Lewarde.
  • « Le Monde d’après » de Thierry Girard. 35 à 40 ans plus tard, le même photographe, habitué des Observatoires du paysage, remonte le temps, suit le même parcours d’Ouest en Est du Bassin minier.

Il transmet sa vision sensible des lieux et des gens par la précision et quelquefois la tendresse des cadrages qu’il propose. Cette somme photographique désarme le lecteur emporté par l’élan de son voyage dans l’espace-temps d’un territoire extrait des clichés. Le livre, publié chez Light Motiv, a reçu le soutien de La Cité des Électriciens et d’Euralens en 2018.

  • La Thiérache vue par Richard Baron. La commande est directe, inciter les réalisateurs à venir tourner en Thiérache, découvrir autour de Guise, et bien plus loin en campagne et forêt, les décors de leurs futurs films. Autrement dit, susciter le coup de foudre, la magie du décor réel. Richard est l’éclaireur, il arpente la Thiérache en attente de paysages qui lui « parlent », guidé par son intuition rompue à ce type de mission où il révèle un paysage en traversant sa banalité apparente. La mission est initiée et produite par le PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural) de la Thiérache.

Et nous pourrons conclure en présentant le livre récent de Quentin Pruvost « Inland voyage » inspiré de l’ouvrage éponyme de Robert Louis Stevenson sur sa descente en canoë de la Sambre et l’Oise, comme une fusion entre écritures photographique et littéraire, naviguant ici aux confins du genre fantastique.

 Des photos sont visibles dans le document joint

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Studio Light Motiv 39 rue du pré Catelan 59110 La Madeleine 1er étage gauche au fond de la cour. 

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Conférence spectaculaire mardi 13 février 18h30 à la MRES

BÉtON DéSArmÉ

Fondée en 2008, l’ANPU (l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine) s’est vue confier la délicate mission de psychanalyser le Monde Entier. Suite à d’innombrables enquêtes menées un peu partout, une première conclusion s’impose : le béton armé s’avère être le catalyseur de pulsions constructivistes d’une ampleur inégalée, au point qu’il est en train de sérieusement fragiliser l’équilibre physiologique de la planète entière…

Comment en est-on arrivés là?… Existe-t’il des alternatives?… Le béton armé peut-il être encore désarmé?…

C’est à toutes ces questions que nous nous efforcerons de répondre au travers d’une conférence désopilante suivie d’un débat qui s’annonce passionnant… 

Avec la participation exceptionnelle de Laurent Petit, psychanalyste urbain, le fondateur de l’ANPU en personne.

Une coproduction l’ANPU.fr, le Bout du Plongeoir, Site Expérimental d’Architecture (Rennes), Energy Cities, le PoLau (le Pôle des Arts Urbains), la Maison-Folie Wazemmes de Lille, le collectif Exyzt, le collectif Möglichkeit et la Fédération Française d’Hyperpoèsie.

Horaires : 18h30/20h00

Lieux : MRES 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille 

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 13 février 8h00

PAF : gratuit

Casse-croûte du vendredi 26 janvier 2024

Fais sourire ton carrefour – des espaces délaissés dans la ville de Lille

LE COLLECTIF
15 Alors est un collectif de recherche, de créativité et d’idées au service d’une ville conviviale et partagée. C’est un réseau d’intéressés et de professionnels investis pour amener la réflexion sur l’habiter afin de démocratiser le design et inciter au ré-enchantement, l’appropriation et la multiplication des nouveaux usages des espaces communs et/ou publics délaissés, oubliés, sous-utilisés.

En tant que collectif de citoyens, l’association est à la fois donneur d’ordres et exécutant, car à l’origine de la réflexion du recensement de ces espaces à partir du périmètre d’environ 1km autour du premier siège de l’association, situé rue du Maréchal de Lattre de Tassigny au centre-ville de Lille.

Puis, il suit toutes les expérimentations in-situ et les concrétisations visant à faire revivre ces lieux, créer des liens, questionner, faire prendre conscience et bouger les lignes où des propositions concrètes sont faites AVEC et POUR les habitants, cohérentes avec les besoins des usagers du territoire et du bien-être collectif.

Ainsi, 15 Alors active les financements en fonction des besoins et des occupations ou événements organisés, présentant un projet en cours pour lequel l’aval financier est accordé, ou non.

LA DÉMARCHE
Avez-vous déjà remarqué ces endroits discrets que l’on parcourt sans même les regarder – trottoir, terre-plein, parking ? Leur typologie diffère mais le constat reste le même : nos villes regorgent d’espaces sous-utilisés, délaissés, pas appréciés.

Pourtant, ils sont là, disponibles, au pied de nos portes. Débordant d’opportunités, ils pourraient devenir des lieux de rencontre où l’on fait société, des espaces disponibles pour faire usage.

Nous, le collectif 15 Alors, sommes convaincus que ces espaces (situés à 15 minutes à pied de chez nous) recèlent de potentialités pour faire ville et répondre aux enjeux territoriaux et sociétaux. Aujourd’hui ils sont vides; demain, ils pourraient accueillir autant d’usages jugés utiles par les habitants : lien social, bien vieillir, îlot de fraîcheur, etc.

Il faut d’abord les identifier et les cartographier. Puis nous nous intéressons à l’histoire, aux caractéristiques, à la richesse de ces lieux. On s’y installe aussi, de manière éphémère, pour interroger les passants et capter leurs ressentis.

De cette matière, nous explorons, proposons et accompagnons l’émergence du dialogue : de ce bout de bitume, on en fait quoi ?

L’ÉVOLUTION DE LA CARTE

La démarche a démarré en 2017 depuis l’origine du collectif. Elle s’est nourrie au fur et à mesure des activités, des rencontres, des événements plus ou moins formels réalisés autour d’une table et un café où un nouveau regard est proposé sur ces espaces. Une carte en ligne a été mise en place pour permettre une plus large identification à partir des contributions d’autres personnes situées dans différentes zones du territoire.

Venez nous aider à en trouver d’autres !

Organisation du casse-croûte :

 –        Présentation de la démarche du collectif concernant les espaces délaissés avec :

o   Les différentes typologies

o   Les étapes d’intervention

o   Les actions réalisées sur certains de ces espaces

–        Exercice d’identification des nouveaux espaces sur carte (sur papier et en ligne)

Des liens « pour en savoir plus » :

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7073998894115741696

https://vozer.fr/2020/06/04/lasso-15alors-veut-faire-revivre-les-endroits-oublies-de-la-ville/

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Bazaar St So 292 Rue Camille Guérin, 59800 Lille Métro Lille Grand Palais

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 26 janvier 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du 15 décembre

L’ Association du Musée Hospitalier Régional de Lille : (re) découverte de l’ancien hôpital général

Elle a été créée en 1987 par des passionnés de l’histoire de l’institution hospitalière convaincus de la nécessité de sauvegarder les richesses de son patrimoine. 

Elle a pour objectifs de

·         Préserver et valoriser, dans le cadre d’une démarche éducative et culturelle, le patrimoine hospitalier dans le Nord de la France,

·         Créer une mémoire hospitalière qui témoigne de l’évolution de l’hôpital au cours des siècles et des immenses progrès du 20e siècle,

·         Collecter et sauvegarder le patrimoine médical du 20e siècle en vue de créer un conservatoire du patrimoine hospitalier et médical afin d’exposer les collections, faire découvrir l’histoire de l’hôpital et présenter les hôpitaux anciens et modernes à travers leur architecture,

·         Maintenir la mémoire de l‘Association des Internes et Anciens Internes en Médecine des Hôpitaux de Lille,

·         Proposer des activités telles que des conférences, expositions, visites guidées, circuits touristiques retraçant l’évolution hospitalière par rapport à l’histoire régionale.

Grâce au soutien du Département du Nord, l’Association du Musée Hospitalier est devenue le Pôle ressources du Patrimoine Hospitalier et Médical du Nord.

Lille – Hôpital général

En juin 1738, Louis XV autorisa par lettres patentes les magistrats de Lille à fonder un hôpital général destiné à l’accueil et à l’enfermement des enfants abandonnés, des invalides et des mendiants. Les magistrats choisirent un quartier nouvellement créé par l’agrandissement de Lille, à l’écart, près des fortifications et bordé par le canal de la Basse-Deûle.
L’architecte Pierre Vigné de Vigny fut choisi. Il conçut les plans de l’hôpital en s’inspirant de l’Hôtel des Invalides de Paris. Les travaux débutèrent le 26 août 1739. En 1743, l’hôpital recevait 500 adultes et 680 enfants mais il était loin d’être achevé. Les travaux se poursuivirent jusqu’en 1780, s’interrompirent pour ne reprendre qu’en 1836 et s’arrêtèrent définitivement en 1846.
Appelé le  » Bleu Tot  » en raison de sa couverture d’ardoises, l’hôpital, prenant le nom d’hospice au début du 20ème siècle, fonctionna comme tel jusqu’en 1988 ; des démolitions étaient intervenues à partir de 1977 pour permettre la construction d’un centre de soins pour personnes âgées. Le bâtiment en façade est occupé depuis 1997 par l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE).

Horaires : 12h15/14h00

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 décembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Casse-croûte du vendredi 8 décembre 2023.

Projet d’Euralille à la Deûle dit Grand Euralille

ARC VERT METROPOLITAIN D’EURALILLE A LA DEULE :

La Métropole Européenne de Lille est engagée dans une politique volontariste de diminution de son empreinte carbone, traduite dans le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). Le projet d’Euralille à la Deûle, dit Grand Euralille, s’inscrit dans cette dynamique.

Situé en plein cœur de la métropole à la croisée des communes de Lille, La Madeleine, Lambersart, et Saint-André-Lez-Lille, le site d’Euralille à la Deûle se déploie de part et d’autre du boulevard périphérique. D’une superficie de 200 hectares environ, ce territoire de projet permettra de constituer un arc vert paysager reliant la Deûle au quartier des gares. Cet arc vert, par sa dimension et ses qualités, contribuera au rayonnement métropolitain.

Depuis avril 2022, trois équipes de paysagistes-urbanistes ont travaillé dans le cadre d’un dialogue compétitif à la traduction de la volonté politique de développer sur ce territoire, un projet d’infrastructure paysagère, hybridant nature en ville et développement urbain, vecteur d’identité et d’attractivité métropolitaines

Au terme de ce dialogue, le groupement mené par l’agence Ter a été retenu pour la qualité de sa démarche basée sur la réalisation d’un plan guide du « vivant ». 

UN « PLAN GUIDE DU VIVANT »

L’approche de l’équipe lauréate repose sur un nouvel urbanisme qui donne une place primordiale au vivant et ses besoins : respirer, se mouvoir, habiter/travailler, se nourrir, s’épanouir.

Elle propose de s’appuyer sur l’ensemble des espaces verts et de parcs déjà existants pour développer une continuité paysagère allant des rives de la Deûle au pied des gares en créant un paysage régulateur de climat. L’intention du groupement de maîtrise d’œuvre est de créer une cohabitation, un voisinage entre humains et non-humains (végétal et animal) et de créer des continuités territoriales.

L’équipe lauréate s’appuie sur la dynamique de projets du secteur d’Euralille, épicentre de la mobilité (2 gares, réseaux de tramway, bus et métro), pour développer dans le quartier d’affaires une offre de logements et de services, conforter son rayonnement métropolitain et offrir à ses usagers un nouveau rapport à la nature

L’ELABORATION DU PLAN-GUIDE : CONCEPTION ET CONCERTATION

L’élaboration du plan-guide s’engage. Ce travail sera nourri par le processus de concertation dont la première phase s’est tenue du 4 juillet au 1er octobre 2022. La phase 2 se déroulera du 15 novembre 2023 au 1er mars 2024. Dans le cadre de ce nouveau temps de concertation, des ateliers, permanences et registres (en ligne et en mairies de Lille, La Madeleine, Saint-André-Lez-Lille et Lambersart) seront mis en place pour permettre à toutes et à tous de participez et donnez son avis.

Les sites internet :

https://www.spl-euralille.fr/projets/deuralille-a-la-deule/

https://participation.lillemetropole.fr/processes/concertationgrandeuralille

https://www.registre-numerique.fr/concertation-grand-euralille-phase-2

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Maison des mobilités durables – place François Mitterrand à Lille. Sous le viaduc Le Corbusier (ex MAV)

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 8 décembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.