Visite guidée de l’exposition « Villes vivantes »

Vendredi 7 octobre 13h00/14h00

Par Léonie Debrabandère directrice du WAAO – Centre d’Architecture et d’Urbanisme.

Le WAAO a invité l’agence TER (Grand prix national de l’Urbanisme en 2018) pour le commissariat de cette exposition. Le collectif Bellastock (Lauréat des Jeunes Urbanistes en 2020) a conçu et réalisé une scénographie circulaire en mettant en œuvre des matériaux de réemploi. Avec comme fil conducteur, le récit, et la volonté de « faire parler » les villes, l’exposition est accompagnée par le regard du philosophe et urbaniste Thierry Paquot.

Il s’agit d’une déambulation à travers neufs récits de villes – Lille, Toulouse, Turin, Barcelone, Detroit, Bogota, Shanghai, Groningen et Marrakech – afin de comprendre comment les habitants, architectes, urbanistes et paysagistes de différents continents, latitudes, climats et contextes culturels, contribuent à la fabrique d’une ville plus vivante. Sous forme de pavillons immersifs, chacune des villes de l’exposition raconte son rapport à la nature et au vivant à travers des histoires, vidéos, cartes, croquis et maquettes, herbiers… ces histoires contées de villes en villes explorent les relations qui se tissent entre humains, arbres, montagnes, oiseaux. Elles présentent le basculement des villes vivantes.

L’exposition s’insère dans l’architecture et la dynamique culturelle du Bazaar St So, du WAAO et du programme Utopia mené par la ville de Lille et Lille3000. Au cœur de l’exposition, une large dimension est donnée à la place du vivant dans à Lille, réalisée en collaboration avec Nicolas Gilsoul sur la fresque « Bêtes de villes de Lille » et avec la Ville de Lille pour la cartographie au sol des dynamiques participatives en faveur de la biodiversité inaugurée le 17 septembre.

Plus d’infos

Horaires : 13h00/14h00

Lieu : Bazaar St So 292 Rue Camille Guérin, 59000 Lille Métro Lille Grand Palais

Gratuit mais inscription souhaitée : auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 7 octobre 8h00

Il n’y a pas de casse-croûte, juste une visite.

Balade urbaine pédestre samedi 24 septembre 2022

Bords de la Deûle et de la Marque : Wambrechies/Marquette

Par Yannick DENECKER des archives de la Métropole Européenne de Lille

Les archives de la MEL se sont penchées sur les canaux et rivières de la métropole et ont créé une exposition virtuelle en 2020

Quand on sillonne la métropole lilloise, on ne perçoit pas forcément l’eau au premier regard. Pourtant elle est présente : une multitude de ruisseaux et de becques (fossés de drainage en plaine agricole ou certaines petites rivières) parcourent le territoire de la MEL. Certains de ces petits cours d’eau rejoignent les trois rivières et canaux qui sont présents dans notre métropole : la Deûle, la Lys et la Marque.

Entre berges et quais, entre activités industrielles passées ou présentes et espaces naturels ou ports de plaisance… Et au détour de la boucle d’un canal ou d’un bras de rivière, écluses et stations d’épurations se révèlent au fil de l’eau…

Cette balade urbaine vous fera (re)découvrir une partie de ce patrimoine en bords de Deûle et de Marque.

Au travers de son site Internet, découvrez aussi le service des archives de la MEL qui regorge de ressources que ce soit sur le territoire ou sur l’instance territoriale.

Horaires : 10h30/12h30

Lieu : Parking en bord de Deûle derrière le château de Robersart et à côté de la guinguette de Wambrechies. La boucle pédestre démarre au parking et y revient.

Inscription souhaitée auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 24 septembre 8h00

PAF : gratuit.

Casse-croûte du vendredi 16 septembre 2022

Beehome, une méthode pour transformer les micro-friches urbaines et rurales en démonstrateurs de la transition ; exemple de « La Ressource » à Roubaix.

Par Michel David, Fondateur de Polymère (et d’autres acteurs aussi présents ce jour-là)

Après le casse-croûte de juin sur le thème  « Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines », ce thème similaire parle cette fois du traitement de micro-friches.

Ce casse-croûte précède le séminaire de travail sur le thème « Pour une méthodologie partagée des micro-friches en transition » qui a lieu entre 14h30 et 17h30 également à Roubaix (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)

Une micro-friche est une friche, urbaine ou rurale, de faible dimension, ne relevant donc pas de
restructurations lourdes exigeant des interventions de l’EPF ou du fonds friches.
Ces friches peuvent être des terrains issus de démolitions et/ ou en attente d’investissement, des
petits délaissés, des bâtiments de type angle de rue, petits locaux industriels, artisanaux commerciaux ou d’habitation.
Ces espaces sont vides et abandonnés durablement et risquent de ce fait de multiples dégradations :
dépôts sauvages, squats, intempéries, dégradations volontaires, abandon.

Il existe une opportunité d’y mener un projet participatif de transition au sens large mobilisant les
outils de la gestion transitoire, des foncières solidaires ou de l’urbanisme temporaire

L’exemple roubaisien

Héritages de son histoire industrielle, les friches sont constitutives de l’identité roubaisienne. Leur gestion et celle des espaces vacants est un levier clé d’amélioration du cadre de vie des Roubaisiens qui s’inscrit dans une logique d’urbanisme circulaire et de sobriété foncière, rendue indispensable au regard des enjeux climatiques et de la raréfaction du foncier.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Ville Nourricière » de la Ville de Roubaix et du programme « petits délaissés urbains » de la MEL. Il comprend la construction d’une kerterre par 80 jeunes, la création d’un potager avec l’appui d’un permaculteur et de la Maison du Jardin, la création d’une fresque-récit d’un démonstrateur de transition. Le projet est soutenu notamment par la ville, la MEL, le Contrat de Ville et la Fondation de France ; Il est porté par Horizon 9 et accompagné par Polymère.
Le projet se déroule sur une friche abandonnée au croisement des rues de Lannoy et de Saint-Hubert. Cette friche située à un carrefour, appartient à Partenord. Elle est « en attente d’investisseurs » depuis 20 ans et est l’objet de dégradations liées à son abandon.

L’aménagement de la friche, c’est la collaboration entre les habitants des quartiers Est et Sud, les jeunes accompagnés par HORIZON9 et les partenaires locaux. Ce projet a permis de transformer une friche en un lieu de vie pour les habitants et les gens qui souhaitent s’y ressourcer.

La Kerterre

En juillet 2020, HORIZON9 a mobilisé deux éducateurs spécialisés, Alassane Diallo et Rachid Saadi pour mener les travaux avec, sur cette période, une cinquantaine de jeunes des quartiers de Roubaix et Hem, des habitants, des volontaires et partenaires autour de la construction d’une kerterre.
La maison (Ker en breton) bulle faite de chaux et de chanvre imaginée Evelyne Adam est sans aucun doute l’une des maisons les moins chères à construire car sa fabrication coûte moins de 10 000 euros, mais elle a demandé un travail laborieux et sérieux. Guidé par Bastien Sauce, de l’entreprise Accro Dôme qui accompagne depuis 10 ans ce type de constructions écologiques, les équipes de jeunes et d’habitants ont pu réaliser efficacement les premiers travaux.

Le réseau beehome
Un projet est de proposer la mise en réseau de multiples expériences. Ce réseau de microfriches serait dès lors un « tiers-lieu » distribué sur le territoire pour mieux l’animer et l’infuser.
Le réseau a pour objet l’animation des acteurs, la co-construction d’une méthodologie partagée, la mutualisation et la capitalisation, un appui au lancement de nouveaux projets.

La formation des collectifs porteurs de ces tiers-lieux et la réflexion sur les métiers émergents (animateur-régisseur de site, permaculteur, paysan urbain) semble fondamentale (avec des connexions possibles avec les dispositifs de type « services civiques », « Contrat d’engagement » « adultes-relais » « Territoire Zéro Chômeur »)
Plus d’infos : https://www.facebook.com/beehomefrance

Polymère

Polymère est un Laboratoire d’Innovation citoyenne qui agit sur la Métropole Européenne de Lille pour encourager le débat public sur les projets de territoires et mène des expérimentations sur des enjeux majeurs (Transition, gestion du fait religieux, ingénierie de l’engagement). Il accompagne « La ressource » à Roubaix.
https://polymere-roubaix.com/

Horaires : 12h15-14h00

Lieu : croisement de la rue de Lannoy (à hauteur du numéro 500) et de la rue Saint-Hubert, Roubaix. CIT 5 arrêt Motte ou L3 arrêt Pont rouge

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 16 septembre 8h00

PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.

Programme de l’après-midi

14 h 30 Interventions d’ouverture : Hélène Moeneclaey, Vice-Présidente de la Métropole
Européenne de Lille, Alexandre Garcin Maire-Adjoint de Roubaix, Khalil Patel
Président de Polymère et Thibaut Vullin Président de l’ADEP.

14 h 45 à 15 h 10
Des friches en transition : bilan d’étape de la friche « la Ressource », retour de visite
de Vivacités, benchmark d’expériences en France.

15 h 10 à 15 h 30
Expérimentation AMI Petits Délaissés : réappropriation des espaces vacants par
Elisio Vasconcelos, Directeur de projet cohésion sociale et urbaine.

15h30 à 16h00 Echanges

16 h 00 à 16 h 20
L’économie symbiotique pour la transition des friches par Isabelle Delannoy.

16 h 20 à 16 h 50
L’urbanisme de transition dans la fabrique de la ville par Myriam Cau, coordinatrice
urbanisme de transition pour le LIFTI.
Vers un urbanisme inclusif, enthousiaste et éclairant par Thibaut Vullin.

16 h 45 à 17h
Conclusion vers un guide méthodologique et un réseau : – Beehome –
Michel David pour Polymère.

17 h 00 à 17 h 30
Échanges et clôture.

Moment convivial après 17h30

Lieu : ADEP Roubaix 94 Rue Léon Marlot 59100 Roubaix. En transport en commun CIT 5 Arrêt Léon Marlot – Roubaix

Inscription via l’évènement Beehome sur Facebook :

https://tinyurl.com/BeehomeJE-FB

ou via formulaire en ligne :

https://tinyurl.com/Beehome16sept