La participation des habitants à l’identification du patrimoine d’un territoire est une question d’actualité, à relier à celle de l’élargissement de la notion de patrimoine, du développement de la démocratie participative et du respect des droits culturels. Organiser un inventaire participatif peut tendre vers deux objectifs : scientifique et culturel, plus ou moins prioritaires selon le niveau de territoire : région- métropole urbaine ou quartier- petite ville. En effet, relever de façon collective le patrimoine peut être une véritable action culturelle créant du lien social, intergénérationnel, et consolidant la confiance en soi. L’objectif est de créer un état des lieux collectif et collaboratif sur les questions patrimoniales du territoire et d’aboutir in fine à un récit collectif sur le patrimoine de la ville, partagé par chacun.
Deuxexemples d’inventaires participatifs, organisés par la région de Bretagne, et la ville de Nantes, sous forme de plateforme collaborative.
Marie-Pierre Sampson, fondatrice du bureau d’étude Oculus-Patrimoine, propose un état des lieux sur la question à travers ses différentes expériences professionnelles et quelques expériences exemplaires d’inventaires participatifs en France.
Depuis 2 ans, elle réalise des études sur le patrimoine bâti pour le compte de collectivités locales, tout en mettant en avant la question de valorisation du patrimoine en direction de tous les publics.
Visite des cours d’écoles primaires Mme de Maintenon et Chateaubriand
Par Emmanuel Nolevaux, DGA délégué à l’Education, Ville de Lille, Céline Pruvost, Directrice du Projet Éducatif Global, Ville de Lille
et Clémentine Delval, cheffe de projet, association Récréations urbaines
L’ensemble des 79 écoles lilloises a désormais des cours végétalisées.
Après Arago, Gounod et Lavoisier en 2020, Sophie Germain, Chateaubriand et Mme de Maintenon en 2021, les derniers chantiers de végétalisation des cours d’école se sont déroulés à l’été 2022. Les plantations d’arbres et d’arbustes seront réalisées à l’hiver prochain.
Ilots de fraîcheur et biodiversité pour tous
Moins de béton, plus de gazon, de plantes grimpantes, de bacs fleuris ou potagers, c’est donc un cadre plus agréable pour les enfants et les équipes éducatives et enseignantes. Au-delà, toute la population en profite ! En végétalisant ces cours de récréation, la Ville a créé des îlots de fraîcheur. Et en mettant en place des jardins pédagogiques avec hôtels à insectes, nichoirs ou boîtes à chauves-souris, elle favorise aussi la biodiversité.
Désormais, nouvel objectif : désimperméabiliser la surface totale de toutes les cours afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie.
À hauteur d’enfants
Les enfants et la communauté éducative sont impliqués dans ces transformations. Pour végétaliser les cours, la Ville a confié à l’association Récréations Urbaines l’organisation d’ateliers participatifs. La réflexion est menée à hauteur d’enfant, pensée en fonction de leurs nouveaux usages.
Apporter plus de végétation a aussi été l’occasion de créer de nouveaux espaces pour les jeux sportifs, les jeux d’imagination, les jeux calmes.
Les cours d’école ont aussi été équipées de collecteurs d’eau, de composteurs, de coins pédagogiques. Chacun fait attention aux gestes qui respectent la planète, pour les déchets, les économies d’énergie ou la biodiversité. La Ville de Lille sensibilise ainsi les élèves à la place de la nature en milieu urbain.
La végétalisation des cours d’école bénéficie du soutien de l’Office français de la Biodiversité à travers le programme européen « Life intégré artisan » – Accroître la Résilience des Territoires au changement climatique par l’Incitation aux Solutions d’adaptation fondées sur la Nature.
Horaires : 12h15-14h00
Lieu : école élémentaire Mme de Maintenon – 20, rue du Port- 59800 Lille
Métro : Port de Lille (10 mn à pied) ou Cormontaigne (12 mn)
La dernière grande mutation voit les lieux accueillir l’hospice-asile du Centre Hospitalier de l’Arrondissement Montreuil-sur-mer (CHAM), de 1950 à 1998.
Au début des années 2000, les sœurs de Bethléem redonnent ensuite, temporairement une vocation religieuse à la Chartreuse.
Depuis 2008, c’est un nouveau destin qui se construit autour d’un partenariat privé-public-associatif.
Le patrimoine des possibles
Vision
Œuvrer à une société où chacun cultive le lien à soi, aux autres et au monde, ose entreprendre et contribue à inventer l’avenir.
Mission
Au cœur de l’Europe, être un lieu-ressource inspirant et une fabrique d’expériences, qui invitent à l’intériorité, au dialogue et à la création.
Favoriser ainsi l’expérimentation et le déploiement de solutions qui transforment durablement les territoires et permettent à chacun de trouver sa place et de prendre part au monde.
Un lieu ressources et une fabrique d’expériences
Penser et agir
Un lieu ressource pour prendre de la hauteur, approfondir, questionner, appréhender la complexité, s’exprimer, se déplacer.
Une fabrique d’expériences pour être confronté au réel, engager des acteurs, créer, se révéler, expérimenter, accompagner, former, déployer…
Telles sont les deux jambes sur lesquelles avance la nouvelle Chartreuse, fidèle aux deux clochers présents sur le site :
– L’un qui s’inscrit dans l’intemporalité de la pensée spirituelle ; l’autre qui rythme le quotidien et le temps des hommes.
– La complémentarité des acteurs privés, publics et de la société civile
Croiser les regards, mettre en synergie des forces vives d’horizons différents, expérimenter des solutions hybrides pour répondre à la complexité des enjeux adressés…
Les jardins de la Chartreuse de Neuville
Relier l’histoire, l’Homme et la nature
Les jardins de la Chartreuse de Neuville poursuivent 5 objectifs :
– Contribuer à préserver la biodiversité sauvage et cultivée, notamment au travers de son jardin connecté Vavilov
– Transmettre et partager des savoirs botaniques, médicinaux et maraichers respectueux de la nature et du vivant
– Régaler les yeux du visiteur et lui offrir un lieu de ressourcement
– Contribuer à la mission d’inclusion de la Chartreuse de Neuville, en permettant à des publics fragilisés d’en être acteurs et/ou de bénéficier de leurs bienfaits
– Proposer à la vente une variété de plantes non traitées et cultivées en pleine terre
Visiter les jardins
Ouverts d’avril à octobre, leur conception est inspirée par le mode de vie des chartreux et leurs fonctions monastiques originelles : vivrière, médicinale, de fleurissement des autels de l’église et des 24 chapelles.
Au fil de votre promenade, vous découvrirez ainsi :
– Un jardin potager connecté Vavilov pour conserver, étudier et multiplier des variétés alimentaires en voie de disparition.
– Un jardin de plantes médicinales qui présente, par organe, les actions bénéfiques des plantes pour prévenir ou soigner les maladies.
– Un jardin mosaïque de 54 carrés accueillant de multiples variétés de fleurs pour le plaisir des insectes butineurs et grâce auquel nous produisons les graines vendues à la boutique.
– Un cloitre végétal, dont la structure reprend celle de l’un des joyaux de la Chartreuse : le grand cloitre. Cette partie du jardin est propice au développement de plantes grimpantes.
– Un sentier spaciement : chaque semaine, les pères chartreux partaient pour une longue promenade pendant laquelle ils échangeaient ensemble : moment d’intense et de profonde communication entre eux et la nature environnante. Cette démarche a inspiré le sentier le long des ermitages sud qui invite le visiteur à se poser, à échanger et à contempler en marchant.
PAF : 18 euros pour les deux visites guidées matin et am (jardin et monastère) + café d’accueil + boissons et café du midi. Il vous est demandé d’apporter votre picnic du midi. Une salle nous est réservée.
Les inscriptions sont prises par ordre d’arrivée pour constituer 1 groupe de 15 personnes ou 2 groupes de 15 personnes.
Un co-voiturage peut être organisé. Merci de préciser dans votre inscription si vous pouvez co-voiturer des personnes ou si vous souhaitez être co-voituré.
Par Léonie Debrabandère directrice du WAAO – Centre d’Architecture et d’Urbanisme.
Le WAAO a invité l’agence TER (Grand prix national de l’Urbanisme en 2018) pour le commissariat de cette exposition. Le collectif Bellastock (Lauréat des Jeunes Urbanistes en 2020) a conçu et réalisé une scénographie circulaire en mettant en œuvre des matériaux de réemploi. Avec comme fil conducteur, le récit, et la volonté de « faire parler » les villes, l’exposition est accompagnée par le regard du philosophe et urbaniste Thierry Paquot.
Il s’agit d’une déambulation à travers neufs récits de villes – Lille, Toulouse, Turin, Barcelone, Detroit, Bogota, Shanghai, Groningen et Marrakech – afin de comprendre comment les habitants, architectes, urbanistes et paysagistes de différents continents, latitudes, climats et contextes culturels, contribuent à la fabrique d’une ville plus vivante. Sous forme de pavillons immersifs, chacune des villes de l’exposition raconte son rapport à la nature et au vivant à travers des histoires, vidéos, cartes, croquis et maquettes, herbiers… ces histoires contées de villes en villes explorent les relations qui se tissent entre humains, arbres, montagnes, oiseaux. Elles présentent le basculement des villes vivantes.
L’exposition s’insère dans l’architecture et la dynamique culturelle du Bazaar St So, du WAAO et du programme Utopia mené par la ville de Lille et Lille3000. Au cœur de l’exposition, une large dimension est donnée à la place du vivant dans à Lille, réalisée en collaboration avec Nicolas Gilsoul sur la fresque « Bêtes de villes de Lille » et avec la Ville de Lille pour la cartographie au sol des dynamiques participatives en faveur de la biodiversité inaugurée le 17 septembre.
Bords de la Deûle et de la Marque : Wambrechies/Marquette
Par Yannick DENECKER des archives de la Métropole Européenne de Lille
Les archives de la MEL se sont penchées sur les canaux et rivières de la métropole et ont créé une exposition virtuelle en 2020
Quand on sillonne la métropole lilloise, on ne perçoit pas forcément l’eau au premier regard. Pourtant elle est présente : une multitude de ruisseaux et de becques (fossés de drainage en plaine agricole ou certaines petites rivières) parcourent le territoire de la MEL. Certains de ces petits cours d’eau rejoignent les trois rivières et canaux qui sont présents dans notre métropole : la Deûle, la Lys et la Marque.
Entre berges et quais, entre activités industrielles passées ou présentes et espaces naturels ou ports de plaisance… Et au détour de la boucle d’un canal ou d’un bras de rivière, écluses et stations d’épurations se révèlent au fil de l’eau…
Cette balade urbaine vous fera (re)découvrir une partie de ce patrimoine en bords de Deûle et de Marque.
Au travers de son site Internet, découvrez aussi le service des archives de la MEL qui regorge de ressources que ce soit sur le territoire ou sur l’instance territoriale.
Horaires : 10h30/12h30
Lieu : Parking en bord de Deûle derrière le château de Robersart et à côté de la guinguette de Wambrechies. La boucle pédestre démarre au parking et y revient.
Beehome, une méthode pour transformer les micro-friches urbaines et rurales en démonstrateurs de la transition ; exemple de « La Ressource » à Roubaix.
Par Michel David, Fondateur de Polymère (et d’autres acteurs aussi présents ce jour-là)
Après le casse-croûte de juin sur le thème « Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines », ce thème similaire parle cette fois du traitement de micro-friches.
Ce casse-croûte précède le séminaire de travail sur le thème « Pour une méthodologie partagée des micro-friches en transition » qui a lieu entre 14h30 et 17h30 également à Roubaix (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)
Une micro-friche est une friche, urbaine ou rurale, de faible dimension, ne relevant donc pas de restructurations lourdes exigeant des interventions de l’EPF ou du fonds friches. Ces friches peuvent être des terrains issus de démolitions et/ ou en attente d’investissement, des petits délaissés, des bâtiments de type angle de rue, petits locaux industriels, artisanaux commerciaux ou d’habitation. Ces espaces sont vides et abandonnés durablement et risquent de ce fait de multiples dégradations : dépôts sauvages, squats, intempéries, dégradations volontaires, abandon.
Il existe une opportunité d’y mener un projet participatif de transition au sens large mobilisant les outils de la gestion transitoire, des foncières solidaires ou de l’urbanisme temporaire
L’exemple roubaisien
Héritages de son histoire industrielle, les friches sont constitutives de l’identité roubaisienne. Leur gestion et celle des espaces vacants est un levier clé d’amélioration du cadre de vie des Roubaisiens qui s’inscrit dans une logique d’urbanisme circulaire et de sobriété foncière, rendue indispensable au regard des enjeux climatiques et de la raréfaction du foncier.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Ville Nourricière » de la Ville de Roubaix et du programme « petits délaissés urbains » de la MEL. Il comprend la construction d’une kerterre par 80 jeunes, la création d’un potager avec l’appui d’un permaculteur et de la Maison du Jardin, la création d’une fresque-récit d’un démonstrateur de transition. Le projet est soutenu notamment par la ville, la MEL, le Contrat de Ville et la Fondation de France ; Il est porté par Horizon 9 et accompagné par Polymère. Le projet se déroule sur une friche abandonnée au croisement des rues de Lannoy et de Saint-Hubert. Cette friche située à un carrefour, appartient à Partenord. Elle est « en attente d’investisseurs » depuis 20 ans et est l’objet de dégradations liées à son abandon.
L’aménagement de la friche, c’est la collaboration entre les habitants des quartiers Est et Sud, les jeunes accompagnés par HORIZON9 et les partenaires locaux. Ce projet a permis de transformer une friche en un lieu de vie pour les habitants et les gens qui souhaitent s’y ressourcer.
La Kerterre
En juillet 2020, HORIZON9 a mobilisé deux éducateurs spécialisés, Alassane Diallo et Rachid Saadi pour mener les travaux avec, sur cette période, une cinquantaine de jeunes des quartiers de Roubaix et Hem, des habitants, des volontaires et partenaires autour de la construction d’une kerterre. La maison (Ker en breton) bulle faite de chaux et de chanvre imaginée Evelyne Adam est sans aucun doute l’une des maisons les moins chères à construire car sa fabrication coûte moins de 10 000 euros, mais elle a demandé un travail laborieux et sérieux. Guidé par Bastien Sauce, de l’entreprise Accro Dôme qui accompagne depuis 10 ans ce type de constructions écologiques, les équipes de jeunes et d’habitants ont pu réaliser efficacement les premiers travaux.
Le réseau beehome Un projet est de proposer la mise en réseau de multiples expériences. Ce réseau de microfriches serait dès lors un « tiers-lieu » distribué sur le territoire pour mieux l’animer et l’infuser. Le réseau a pour objet l’animation des acteurs, la co-construction d’une méthodologie partagée, la mutualisation et la capitalisation, un appui au lancement de nouveaux projets.
La formation des collectifs porteurs de ces tiers-lieux et la réflexion sur les métiers émergents (animateur-régisseur de site, permaculteur, paysan urbain) semble fondamentale (avec des connexions possibles avec les dispositifs de type « services civiques », « Contrat d’engagement » « adultes-relais » « Territoire Zéro Chômeur ») Plus d’infos : https://www.facebook.com/beehomefrance
Polymère
Polymère est un Laboratoire d’Innovation citoyenne qui agit sur la Métropole Européenne de Lille pour encourager le débat public sur les projets de territoires et mène des expérimentations sur des enjeux majeurs (Transition, gestion du fait religieux, ingénierie de l’engagement). Il accompagne « La ressource » à Roubaix. https://polymere-roubaix.com/
Horaires : 12h15-14h00
Lieu : croisement de la rue de Lannoy (à hauteur du numéro 500) et de la rue Saint-Hubert, Roubaix. CIT 5 arrêt Motte ou L3 arrêt Pont rouge
PAF : 6 euros pour le casse-croûte (sandwich/boisson/dessert). Pensez à prendre votre gobelet.
Programme de l’après-midi
14 h 30 Interventions d’ouverture : Hélène Moeneclaey, Vice-Présidente de la Métropole Européenne de Lille, Alexandre Garcin Maire-Adjoint de Roubaix, Khalil Patel Président de Polymère et Thibaut Vullin Président de l’ADEP.
14 h 45 à 15 h 10 Des friches en transition : bilan d’étape de la friche « la Ressource », retour de visite de Vivacités, benchmark d’expériences en France.
15 h 10 à 15 h 30 Expérimentation AMI Petits Délaissés : réappropriation des espaces vacants par Elisio Vasconcelos, Directeur de projet cohésion sociale et urbaine.
15h30 à 16h00 Echanges
16 h 00 à 16 h 20 L’économie symbiotique pour la transition des friches par Isabelle Delannoy.
16 h 20 à 16 h 50 L’urbanisme de transition dans la fabrique de la ville par Myriam Cau, coordinatrice urbanisme de transition pour le LIFTI. Vers un urbanisme inclusif, enthousiaste et éclairant par Thibaut Vullin.
16 h 45 à 17h Conclusion vers un guide méthodologique et un réseau : – Beehome – Michel David pour Polymère.
17 h 00 à 17 h 30 Échanges et clôture.
Moment convivial après 17h30
Lieu : ADEP Roubaix 94 Rue Léon Marlot 59100 Roubaix. En transport en commun CIT 5 Arrêt Léon Marlot – Roubaix
Inscription via l’évènement Beehome sur Facebook :
Occupations transitoires, exemple du site du Hacot-Colombier à Houplines (59)
Par Pascaline Boyron, Association Saprophytes
Guillaume LEMOINE, Référent biodiversité et ingénierie écologique à l’Etablissement Public Foncier Hauts-de-France
Ce casse-croûte clôture le séminaire de travail sur le même thème qui débute à 9h30 (programme complet ci-dessous et en pièce jointe, inscriptions séparées mais organisation collective)
Le 3 mars 2022, Guillaume Lemoine, référent biodiversité et ingénierie écologique de l’EPF, nous avait présenté les grands principes et les actions de l’EPF en matière d’usages transitoires du foncier non bâti. Il avait présenté, en outre, les actions en matière d’ensemencements d’attentes pour y implanter des « végétations choisies » aux multiples fonctions, participant à la résilience de la ville, au bien-être des habitants (cadre de vie et lutte contre les îlots de chaleur) à l’attractivité du territoire et à la préservation de la biodiversité en favorisant de riches cortèges d’invertébrés. Le 14 juin, nous organisons un 2ème casse-croûte sur ce thème qui sera l’occasion de découvrir l’initiative menée sur le site Hacot-Colombier à Houplines (59).
Espaces vacants, délaissés, en attente de projet et donc temporairement disponibles, de plus en plus d’espaces accueillent des occupations de transition, pour faire du temps entre déconstruction et reconstruction un temps de projet. Ces initiatives sont de plus en plus accompagnées par les institutions, qui aujourd’hui tendent à les inciter et à les promouvoir. Ce casse-croûte s’intéressera aux pratiques transitoires et à leurs dynamiques sur le territoire métropolitain.
Lieu : 195 rue Victor Hugo à Houplines, repli à proximité dans une salle 8 rue Voltaire en cas d’intempéries Inscription auprès de loic.aubree@univ-catholille.fr avant le lundi 13 juin à midi
PAF : 6 euros pour le casse-croûte. Pensez à prendre votre gobelet.
Ce casse-croûte clôturera une matinée de travail organisé par l’EPF et la Ville d’Houplines.
Cette matinée se déroulera comme suit :
9h30-9h45
Mot d’accueil et intro de la demi-journée :
Ville d’Houplines – Monsieur Jean-François Legrand, maire d’Houplines, VP de la MEL
Partie 1. Bilan des dynamiques en matière d’usages temporaires 9h45-10h45
Usages temporaires sur sites non bâtis : état de l’art et dynamiques métropolitaines – Juliane Schulz de l’Agence d’urbanisme et de développement de Lille Métropole
AMO Urbanisme transitoire de la MEL : objectifs, méthodes et premiers enseignements – Claire Obré de la Métropole européenne de Lille
Partie 2. Cas d’études 10h45-12h15
Houplines
Le projet de la ville d’Houplines, histoire du site du Hacot-Colombier, genèse du projet et perspectives – Ville d’Houplines
Le master-plan le projet d’occupation temporaire et retour sur les premières initiatives avec l’association Les Saprophytes – Pascaline Boyron, Association Saprophytes
Les travaux réalisés EPF HdF et l’expérimentation menée avec Junia (projet New – C – Land) – Guillaume Lemoine, EPF-Hauts de France
Retour d’expérience hors MEL (Somme ou HdF) en cours
Partie 3. Visite de site + casse-croute/pique-nique 12h15-13h30
L’ENVAR est une association d’étudiants de l’Institut d’Aménagement, d’Urbanisme et de Géographie de Lille dont les buts sont de :
Faire connaître les formations de l’Institut d’Aménagement d’Urbanisme et de Géographie de Lille (IAUGL) et assurer sa promotion,
Stimuler et entretenir les liens solidaires entre le monde professionnel et les promotions d’étudiants et de diplômés de ces formations afin de multiplier les échanges, de favoriser le parcours professionnel des jeunes diplômés et de soutenir les initiatives et les projets,
Organiser et entretenir le dialogue avec les enseignants et les responsables de ces formations afin de veiller et de contribuer à l’adaptation permanente des enseignements aux réalités du monde professionnel,
Permettre la création de liens entre les promotions (L3, M1, M2) afin de favoriser les échanges et l’entraide.
L’association a gardé le nom de la première formation en Aménagement et Urbanisme de Lille créée en 1975 par Charles Gachelin (Géographe) et Emile Vivier (Biologiste) : la MST ENVAR.
L’association tient aussi un annuaire des diplômés
C’est une revue d’urbanisme de périodicité annuelle, réalisée par les étudiants de l’association ENVAR. Elle est soutenue par l’IAUGL, l’Université de Lille et la Mairie de Villeneuve d’Ascq.
Cette revue est une opportunité pour les étudiants, les enseignants ou encore les professionnels et curieux de l’urbanisme et de l’aménagement, extérieurs au cadre universitaire, de contribuer à un support écrit commun, autour d’une thématique principale pouvant être traitée suivant des dimensions multiples.
Les missions du comité revus sont donc d’une part, la recherche de subventions, la mobilisation de contributeurs variés pour la rédaction des articles, le choix d’un.e graphiste, pour la réalisation de la revue. Et d’autre part pour assurer sa diffusion, la mobilisation d’un.e ou de plusieurs intervenant.e.s pour l’organisation d’un événement public de parution, au cours duquel certains aspects de la thématique abordée seront approfondis. Le format de cette rencontre doit favoriser les débats et échanges entre lecteurs et contributeurs.
Responsables du comité : Tristan MARIN, Karen TRACY
Membres du comité : Alexandre BOURBOTTE, Océane BOYER, Clément GUEHENNEC, Damien PICOT, Océane TROVATO
Matérielles ou symboliques, les divisions de l’espace demeurent. Nous avons tous en tête des murs célèbres : mur de Berlin, Belfast, Grèce, Palestine, frontière américano-mexicaine… De façon moins physique, on ne peut nier qu’il existe des vecteurs de ségrégation spatiale : gated communities, différentes «couronnes», espaces différenciés comme Cannaregio (Venise), villes à l’image marquée comme Roubaix…. Pourtant, la ville se veut pensée comme un espace de rassemblement et de rencontre. L’aménagement de l’espace urbain doit-il être vraiment vecteur de mixité ? Peut-on penser l’urbain sans séparatisme insidieux, tant sur le plan théorique (zoning.….) que pratique (mobilier anti-SDF.….) ?
PAF : 6 euros pour le casse-croûte. Pensez à prendre votre gobelet.
Publié le
Lancement officiel de la Biennale de cartographie #2
Le mercredi 1er juin 12h30 Station V, 1 rue nationale à Lille (angle grand place). Ouvert à tous.
Cette année, nous avons choisi d’exploiter le thème des nouvelles relations entre l’Humain et la Nature. Ainsi, nous souhaitons mobiliser la cartographie de manière éducative, participative et surtout abordable pour tout un chacun. Nous faisons en sorte que la collaboration avec nos intervenants et partenaires de tous horizons soit créative et dynamique, pour proposer des actions (ateliers, balades, conférences, expositions…) originales et fédératrices.
La biennale se tient aussi dans le cadre de lille3000 UTOPIA
Le Low-tech* : Une pensée plus qu’un catalogue de solutions !
Par Jean-Michel Hequet, Architecte – photographe / auteur – enseignant
Pour ce casse-croûte, VivaCitéS a invité un intervenant qui peut nourrir nos actions d’éducation à l’Environnement urbain.
Nous proposons deux temps : un échange sur le temps du midi dit « casse-croûte » mais aussi un temps d’atelier en début d’après-midi, plus approfondi sur les relations entre vos actions ou projets et cette notion de Low-Tech
Jean-Michel Hequet sera donc avec nous entre 12h15 et 15h30.
Voici quelques prémices de son propos :
Pour faciliter notre confort, notre travail, nos loisirs, notre « efficacité », nous produisons des objets… Des outils à vivre pourrait-on dire !
Mais aujourd’hui, quelle est la légitimité de cette collection sans cesse croissante ? Comment mettre en question les usages qu’induisent ces objets ? Peut-on évaluer le bien-fondé de leur immatérialité grandissante et de leur « arrière monde » sur notre époque ?
La pensée « Low-Tech » est apte à favoriser et organiser de tels questionnements.
Cette approche, théorisée par Philippe BIHOUIX**, permettra d’engager un discours critique sur nos outils et sur les hautes-technologies en particulier. Avec l’aide de ce prisme critique, nous pourrons travailler à en évaluer mieux les rôles, les fonctions, les finalités … et bien évidement à déceler leur impact environnemental !
Il semble important que quotidiennement et à son échelle, chacun se situe dans ce questionnement afin d’envisager les effets pervers du « solutionnisme » technologique.
Répétons- le, cette notion ne s’oppose d’emblée au High-Tech.
Par contre, elle permet de critiquer « le tout high-tech » par lequel nous semblons désormais aspiré …
Ainsi le « Low-tech » ou les « Lows-Techs » comme on l’entend parfois, reste une pensée en pleine évolution.
Si c’est en tant que photographe-plasticien*** que je continue d’explorer la perception, ses outils et l’idée de souvenir, c’est en exposant la photographie dans les jardins avec des dispositifs « immersifs » solaire que l’idée de « Low-tech » a commencé à germer en moi.
Au départ j’en suis donc un simple utilisateur. Désormais, dans le cadre de conférences imagée, j’aime « déplier » cette notion. Mon approche consiste alors à aligner et à questionner une succession d’objets, d’attitudes, de personnalités. Chacun à leur façon, tous ces exemples apportent un élément de réponse aux questions que posent le « Low-tech ».
Ainsi, à l’issue de cet échange, nous commençons à cerner comment les initiatives « Low-tech » en focalisant sur les technologies sobres, agiles, résilientes, prennent en compte l’innovation durable, les contraintes sur les ressources et envisagent comment les techniques doivent et devront rester au service de l’homme !
Horaire atelier : 14h00-15h30 Lieu : salle Escaut à la MRES 2ème étage, 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille. Sonette correspondant à la salle Escaut pour vous ouvrir.
Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 23 mars 8h00 pour les deux temps casse-croûte et atelier (merci de préciser si vous venez à l’un ou l’autre ou les deux) PAF : 6 euros pour le casse-croûte