Street art à Lille à l’occasion de la Biennale Internationale d’Art Mural
Par Julien PROUVEUR, Directeur du Collectif Renart
La Biennale Internationale d’Art Mural
Tout commence par un rêve : celui de partager avec le public notre passion pour l’art urbain contemporain et particulièrement l’art mural. Dévoiler toute sa richesse technique, stylistique et historique à travers un événement d’envergure. En effet, à l’époque, dans la région Hauts-de-France, nous avions dressé le constat depuis plusieurs années que les fresques étaient reléguées à des endroits cachés, des petites surfaces, accessibles aux connaisseurs.
Une Biennale Internationale d’Art Mural c’est avant tout des murs peints et une vision plus globale de leur place dans l’espace public.
La visite
Le Collectif Renart nous invite à une déambulation pédestre pour découvrir une nouvelle facette haute en couleur de la ville de Lille, placée sous le prisme de l’art urbain. Laissons-nous embarquer dans cette visite insolite du quartier de Wazemmes.
A cette occasion, nous découvrirons des œuvres réalisées dans le cadre des 5 éditions précédentes de la Biennale Internationale d’Art Mural.
Pour plus d’informations sur les activités socioculturelles :
Visite des Archives de la MEL – Ronchin – Nouveau bâtiment et exposition Archives et archivistes, kaléidoscope des archives de la MEL
Par Yannick Denecker, Chargé de collecte et de valorisation d’archives
Un nouvel écrin pour les Archives de la MEL.
Après 2 ans de travaux, les Archives de la MEL viennent d’installer leurs 13 km de documents au cœur d’un nouveau bâtiment situé à Ronchin et baptisé Biotope 2. Ce tout nouveau site requalifié illustre la stratégie patrimoniale et immobilière de la Métropole européenne de Lille et ses engagements en matière environnementale, le site étant labellisé BBCA. Les quelques 10 000 m² de surface bâtie abritent 4 entités dont le service des Archives de la MEL qui dispose désormais d’une surface de 4 640 m² pour conserver ses documents et accueillir le public au sein d’une salle de lecture et de l’Archivarium, salle de médiation culturelle.
L’exposition Archives et archivistes, kaléidoscope des archives de la MEL
Qu’est-ce qu’une archive ? à quoi sert-elle ? Quelles sont les missions des archivistes de la MEL ? Voici quelques questions auxquelles l’exposition se propose de répondre, de façon originale et à l’aide de documents variés et parfois surprenants évoquant l’histoire de la MEL. L’exposition a pour objectif de présenter les Archives de la MEL, et plus précisément ses missions et ses fonds, à travers le regard des archivistes. En effet, si l’objectif de cette exposition est de montrer la diversité des documents conservés, le projet est de développer une vision originale de l’archive, s’articulant autour des principes suivants : montrer autrement les documents d’archives, partager de façon innovante ces archives en racontant des histoires sur ce qu’elles sont, ce qu’elles transmettent et ce qu’elles font ressentir, les archives sont sélectionnées et racontées par les archivistes, selon leurs coups de cœur respectifs.
La visite du 5 mai sera l’occasion de voir à la fois le nouveau bâtiment, ses espaces d’accueil du public et ses coulisses, mais aussi cette première exposition temporaire installée dans le nouveau bâtiment des Archives de la MEL.
Qu’est-ce que le Community Land Trust ? Nicolas Bernard, en 2018, en résumait la philosophie comme suit :
« Le sol, on le sait, représente la ressource rare par excellence. Or, en plus d’être peu sociale et très chère, la politique actuelle d’accès à la propriété induit une consommation (privative) d’espaces élevée, ce qui hypothèque la possibilité pour nos successeurs de devenir propriétaires à leur tour. Dans ce cadre, le community land trust (CLT) représente une piste de solution féconde, en ce qu’il immunise la terre contre toute appropriation individuelleet, sur les logements y érigés, concède des droits de propriété limités dans le temps. En sus, le CLT institue un mécanisme de ristourne à la collectivité de la plus-value tirée de la revente de ce droit de propriété (ce qui freine la spéculation), tout en faisant l’objet d’une gestion étroitement participative. Pour ces raisons, le CLT, qui soustrait donc la terre aux logiques marchandes, peut être vu comme l’illustration paradigmatique de la théorie des biens communs dans le domaine de l’habitat aujourd’hui ».
C’est aujourd’hui un modèle en pleine croissance dans le monde (plus de 300 aux Etats-Unis) avec un « Word Habitat Award » décerné par l’ONU Habitat au plus grand CLT pionnier, construit à Burlington sous le mandat de Bernie Sanders.
A Bruxelles, le CLTB, reconnu d’utilité publique depuis 2012, agit sur deux fronts liés : la création de logements abordables et le travail social.
Balade organisée par Maryvonne Prevot pour VivaCitéS
Horaires : sur place de 10h30 à 16h30. Ajouter le temps de transport AR (1h15 environ en voiture).
Lieux : Le point de rendez-vous à 10h30 :
Rue Marguerite Bervoets, 1190 Forest au plus proche du croisement avec la rue du patinage. A B1190 Forest. Coordonnées : 50°49’00.4″N 4°19’15.5″E
C’est à côté du projet CALICO et, a priori, facile pour le parking.
De là, 1ère visite :
1. Calico. Rue du Delta, 59-65, B1190 Forest.
Pause pour manger, d’une heure. Mode pique-nique.
Puis, parcours en tram 82
2. Visite du projet « indépendance » et l’écluse – en face. Rue de l’indépendance, 15, à B1080 Molenbeek.
3. Visite du projet « le nid », rue Verheyden, 121 à B1090 Anderlecht, avec accueil dans l’espace commun.
Retour au premier point de rendez-vous en tram 82
PAF : pas de PAF mais on vous propose de prendre votre pique-nique qui sera pris dans un lieu abrité.
Co-voiturage : VivaCitéS organise du co-voiturage. Pour cela il faut des co-voitureurs et des co-voiturés. La participation financière se fera directement auprès des co-voitureurs. VivaCitéS fait la mise en relation.
Il est aussi possible de prendre le train vers gare du midi et se rendre au lieu de RV en tram 82.
Inscriptionobligatoire auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr. avec les indication de co-voitureurs (nb de places) et demande de covoiturage.
Lieu de départ suggéré : gare Lille Europe devant le Novotel
Visite de chantier du Palais Rameau – Lille – pièce du réseau de démonstrateurs « agriculture et alimentation de demain »
Par Myrina Romero, Chargée de projets immobilier – Concertation et usages chez JUNIA
et Marie Stankowiak, Responsable du Département « Agriculture and Landscape Sciences » – Pilote du démonstrateur « Agricultures et alimentation de demain » chez JUNIA
Une nouvelle vie pour le Palais Rameau, lieux emblématique de Lille.
Familier des Lillois, le Palais Rameaua été pensé dès sa création en 1879 comme un bâtiment ouvert à tous. Selon la volonté de son initiateur Charles Rameau, il est voué à l’innovation et à la mise en valeur de l’horticulture.
Quatorze décennies plus tard, la Ville de Lille confie pour 25 ans ce site emblématique à la grande école d’ingénieur JUNIA, qui veut lui apporter un nouveau souffle tout en respectant l’âme du lieu.
Le futur programme fera donc cohabiter un tiers-lieu accessible au public et des espaces liés à la recherche, à la formation et à l’expérimentation de JUNIA.
Le palais Rameau se situe au cœur du réseau de démonstrateurs« Agricultures & alimentation de demain » de JUNIA, qui explore cette thématique dans une logique de « la fourche à la fourchette ».
L’agriculture et l’alimentation, et notamment la production en ville, sont des enjeux majeurs du développement durable et responsable des villes : comment y produire des aliments frais et sains pour le plus grand nombre, à faible coût et de manière écoresponsable ? Avec quelles technologies ?
Dédié à la formation et outil de recherche, le Palais Rameau accueillera étudiants, grand public et professionnels tout en permettant aux laboratoires de développer leurs propres travaux ou de travailler sur des projets d’entreprises.
La visite du 17 mars sera l’occasion de vous présenter le projet de rénovation du patrimoine, le projet architectural d’aménagement intérieur et de se projeter dans les futurs usages que le lieu offrira.
Avec Dominique PLANCKE et Stéphanie ESPEJO –ZÉBALLOS
Selon l’Agence de développement de la MEL plus de 3000 personnes de la Métropole Lilloise sont sans domicile ou en situation de vulnérabilité vis à vis du logement. Parmi elles – près de 1000 vivent en bidonvilles ou en squats. Les autres sont en hébergement temporaire, menacés d’expulsion ou vivent en habitat insalubre.
Lors du Casse-croûte du 27 janvier, VivaCitéS propose de se focaliser sur les bidonvilles.
Avec Dominique PLANCKE du collectif solidarité Roms, nous aborderons la problématique générale et tenterons de répondre à quelques questions : où se trouvent-ils ? Qui y habite ? Quelle(s) politiques mettent en œuvre les pouvoirs publics ? …
Avec Stéphanie ESPÉJO- ZÉBALLOS, Docteure en Aménagement du territoire,nous présentera les grandes lignes de la thèse qu’elle a récemment défendue intitulée « Habiter les interstices urbains. Une analyse des formes d’appropriation, d’adaptation et d’innovation de populations en grande précarité à Lille (France) et Medellín (Colombie).
Horaires : 12h15-14h00
Lieu : salle RZ014 au rez-de-chaussée du bâtiment Rizomm, 41 rue du Port, Lille
Par François Jegou et Dométhilde Majek, designers de politiques publiques
Les Sheds du Coins du Monde est le nom choisi par le collectif d’habitants, la ville de Lille et le bailleur social engagés depuis plus de 10 ans dans le redéveloppement du site Annappes-Madagascar dans le quartier de Fives en périphérie de Lille. Les Sheds pour ne pas oublier les bâtiments des usines Brunel qui ont rythmé la vie du quartier pendant des décennies et sur le terrain desquelles la construction d’un nouveau programme de logements est prévue. Du Coin du Monde pour signifier que c’est un coin du monde parmi tant d’autres mais que c’est un coin particulier pour les gens qui y habitent parce qu’ils y tiennent et entendent en prendre soin.
Les parties prenantes de ce redéveloppement, le collectif de riverains BW-Friches, la Ville de Lille et le bailleur social 3F-Notre Logis pensent que l’aventure de ces Sheds du Coins du Monde au long court et parfois houleuse mérite de s’y arrêter, de conduire un travail de capitalisation de l’expérience passée et d’en tirer les leçons pour une meilleure collaboration entre les protagonistes de la fabrique de la ville.
Dométhilde Majek et François Jégou chargés de l’étude de capitalisation sur l’expérience des Sheds du Coin du Monde mettront en discussion 8 modules de transfert qui ont émergés de ce travail.
Dométhilde Majek, Rives Nord, Lille et François Jégou, Strategic Design Scenarios, Bruxelles travaillent à l’intersection entre innovation sociale et innovation publique. Pour ce travail de capitalisation, ils ont été accompagnés par Fanny Sbaraglia, SciencePo, Univ. Libre de Bruxelles, Myriam Cau, IA4C, imaginer et agir pour la Cité, experte LIFTI, Intervenante ISA et Polytech et Béatrice Auxent, VivaCitéS Hauts-de-France et Réso Asso Métro.
Horaires : 12h15-14h00
Lieu : Bazar St So, 292 Rue Camille Guérin, Lille. Métro Lille Grand Palais
La participation des habitants à l’identification du patrimoine d’un territoire est une question d’actualité, à relier à celle de l’élargissement de la notion de patrimoine, du développement de la démocratie participative et du respect des droits culturels. Organiser un inventaire participatif peut tendre vers deux objectifs : scientifique et culturel, plus ou moins prioritaires selon le niveau de territoire : région- métropole urbaine ou quartier- petite ville. En effet, relever de façon collective le patrimoine peut être une véritable action culturelle créant du lien social, intergénérationnel, et consolidant la confiance en soi. L’objectif est de créer un état des lieux collectif et collaboratif sur les questions patrimoniales du territoire et d’aboutir in fine à un récit collectif sur le patrimoine de la ville, partagé par chacun.
Deuxexemples d’inventaires participatifs, organisés par la région de Bretagne, et la ville de Nantes, sous forme de plateforme collaborative.
Marie-Pierre Sampson, fondatrice du bureau d’étude Oculus-Patrimoine, propose un état des lieux sur la question à travers ses différentes expériences professionnelles et quelques expériences exemplaires d’inventaires participatifs en France.
Depuis 2 ans, elle réalise des études sur le patrimoine bâti pour le compte de collectivités locales, tout en mettant en avant la question de valorisation du patrimoine en direction de tous les publics.
Visite des cours d’écoles primaires Mme de Maintenon et Chateaubriand
Par Emmanuel Nolevaux, DGA délégué à l’Education, Ville de Lille, Céline Pruvost, Directrice du Projet Éducatif Global, Ville de Lille
et Clémentine Delval, cheffe de projet, association Récréations urbaines
L’ensemble des 79 écoles lilloises a désormais des cours végétalisées.
Après Arago, Gounod et Lavoisier en 2020, Sophie Germain, Chateaubriand et Mme de Maintenon en 2021, les derniers chantiers de végétalisation des cours d’école se sont déroulés à l’été 2022. Les plantations d’arbres et d’arbustes seront réalisées à l’hiver prochain.
Ilots de fraîcheur et biodiversité pour tous
Moins de béton, plus de gazon, de plantes grimpantes, de bacs fleuris ou potagers, c’est donc un cadre plus agréable pour les enfants et les équipes éducatives et enseignantes. Au-delà, toute la population en profite ! En végétalisant ces cours de récréation, la Ville a créé des îlots de fraîcheur. Et en mettant en place des jardins pédagogiques avec hôtels à insectes, nichoirs ou boîtes à chauves-souris, elle favorise aussi la biodiversité.
Désormais, nouvel objectif : désimperméabiliser la surface totale de toutes les cours afin de permettre l’écoulement des eaux de pluie.
À hauteur d’enfants
Les enfants et la communauté éducative sont impliqués dans ces transformations. Pour végétaliser les cours, la Ville a confié à l’association Récréations Urbaines l’organisation d’ateliers participatifs. La réflexion est menée à hauteur d’enfant, pensée en fonction de leurs nouveaux usages.
Apporter plus de végétation a aussi été l’occasion de créer de nouveaux espaces pour les jeux sportifs, les jeux d’imagination, les jeux calmes.
Les cours d’école ont aussi été équipées de collecteurs d’eau, de composteurs, de coins pédagogiques. Chacun fait attention aux gestes qui respectent la planète, pour les déchets, les économies d’énergie ou la biodiversité. La Ville de Lille sensibilise ainsi les élèves à la place de la nature en milieu urbain.
La végétalisation des cours d’école bénéficie du soutien de l’Office français de la Biodiversité à travers le programme européen « Life intégré artisan » – Accroître la Résilience des Territoires au changement climatique par l’Incitation aux Solutions d’adaptation fondées sur la Nature.
Horaires : 12h15-14h00
Lieu : école élémentaire Mme de Maintenon – 20, rue du Port- 59800 Lille
Métro : Port de Lille (10 mn à pied) ou Cormontaigne (12 mn)
La dernière grande mutation voit les lieux accueillir l’hospice-asile du Centre Hospitalier de l’Arrondissement Montreuil-sur-mer (CHAM), de 1950 à 1998.
Au début des années 2000, les sœurs de Bethléem redonnent ensuite, temporairement une vocation religieuse à la Chartreuse.
Depuis 2008, c’est un nouveau destin qui se construit autour d’un partenariat privé-public-associatif.
Le patrimoine des possibles
Vision
Œuvrer à une société où chacun cultive le lien à soi, aux autres et au monde, ose entreprendre et contribue à inventer l’avenir.
Mission
Au cœur de l’Europe, être un lieu-ressource inspirant et une fabrique d’expériences, qui invitent à l’intériorité, au dialogue et à la création.
Favoriser ainsi l’expérimentation et le déploiement de solutions qui transforment durablement les territoires et permettent à chacun de trouver sa place et de prendre part au monde.
Un lieu ressources et une fabrique d’expériences
Penser et agir
Un lieu ressource pour prendre de la hauteur, approfondir, questionner, appréhender la complexité, s’exprimer, se déplacer.
Une fabrique d’expériences pour être confronté au réel, engager des acteurs, créer, se révéler, expérimenter, accompagner, former, déployer…
Telles sont les deux jambes sur lesquelles avance la nouvelle Chartreuse, fidèle aux deux clochers présents sur le site :
– L’un qui s’inscrit dans l’intemporalité de la pensée spirituelle ; l’autre qui rythme le quotidien et le temps des hommes.
– La complémentarité des acteurs privés, publics et de la société civile
Croiser les regards, mettre en synergie des forces vives d’horizons différents, expérimenter des solutions hybrides pour répondre à la complexité des enjeux adressés…
Les jardins de la Chartreuse de Neuville
Relier l’histoire, l’Homme et la nature
Les jardins de la Chartreuse de Neuville poursuivent 5 objectifs :
– Contribuer à préserver la biodiversité sauvage et cultivée, notamment au travers de son jardin connecté Vavilov
– Transmettre et partager des savoirs botaniques, médicinaux et maraichers respectueux de la nature et du vivant
– Régaler les yeux du visiteur et lui offrir un lieu de ressourcement
– Contribuer à la mission d’inclusion de la Chartreuse de Neuville, en permettant à des publics fragilisés d’en être acteurs et/ou de bénéficier de leurs bienfaits
– Proposer à la vente une variété de plantes non traitées et cultivées en pleine terre
Visiter les jardins
Ouverts d’avril à octobre, leur conception est inspirée par le mode de vie des chartreux et leurs fonctions monastiques originelles : vivrière, médicinale, de fleurissement des autels de l’église et des 24 chapelles.
Au fil de votre promenade, vous découvrirez ainsi :
– Un jardin potager connecté Vavilov pour conserver, étudier et multiplier des variétés alimentaires en voie de disparition.
– Un jardin de plantes médicinales qui présente, par organe, les actions bénéfiques des plantes pour prévenir ou soigner les maladies.
– Un jardin mosaïque de 54 carrés accueillant de multiples variétés de fleurs pour le plaisir des insectes butineurs et grâce auquel nous produisons les graines vendues à la boutique.
– Un cloitre végétal, dont la structure reprend celle de l’un des joyaux de la Chartreuse : le grand cloitre. Cette partie du jardin est propice au développement de plantes grimpantes.
– Un sentier spaciement : chaque semaine, les pères chartreux partaient pour une longue promenade pendant laquelle ils échangeaient ensemble : moment d’intense et de profonde communication entre eux et la nature environnante. Cette démarche a inspiré le sentier le long des ermitages sud qui invite le visiteur à se poser, à échanger et à contempler en marchant.
PAF : 18 euros pour les deux visites guidées matin et am (jardin et monastère) + café d’accueil + boissons et café du midi. Il vous est demandé d’apporter votre picnic du midi. Une salle nous est réservée.
Les inscriptions sont prises par ordre d’arrivée pour constituer 1 groupe de 15 personnes ou 2 groupes de 15 personnes.
Un co-voiturage peut être organisé. Merci de préciser dans votre inscription si vous pouvez co-voiturer des personnes ou si vous souhaitez être co-voituré.
Par Léonie Debrabandère directrice du WAAO – Centre d’Architecture et d’Urbanisme.
Le WAAO a invité l’agence TER (Grand prix national de l’Urbanisme en 2018) pour le commissariat de cette exposition. Le collectif Bellastock (Lauréat des Jeunes Urbanistes en 2020) a conçu et réalisé une scénographie circulaire en mettant en œuvre des matériaux de réemploi. Avec comme fil conducteur, le récit, et la volonté de « faire parler » les villes, l’exposition est accompagnée par le regard du philosophe et urbaniste Thierry Paquot.
Il s’agit d’une déambulation à travers neufs récits de villes – Lille, Toulouse, Turin, Barcelone, Detroit, Bogota, Shanghai, Groningen et Marrakech – afin de comprendre comment les habitants, architectes, urbanistes et paysagistes de différents continents, latitudes, climats et contextes culturels, contribuent à la fabrique d’une ville plus vivante. Sous forme de pavillons immersifs, chacune des villes de l’exposition raconte son rapport à la nature et au vivant à travers des histoires, vidéos, cartes, croquis et maquettes, herbiers… ces histoires contées de villes en villes explorent les relations qui se tissent entre humains, arbres, montagnes, oiseaux. Elles présentent le basculement des villes vivantes.
L’exposition s’insère dans l’architecture et la dynamique culturelle du Bazaar St So, du WAAO et du programme Utopia mené par la ville de Lille et Lille3000. Au cœur de l’exposition, une large dimension est donnée à la place du vivant dans à Lille, réalisée en collaboration avec Nicolas Gilsoul sur la fresque « Bêtes de villes de Lille » et avec la Ville de Lille pour la cartographie au sol des dynamiques participatives en faveur de la biodiversité inaugurée le 17 septembre.