Casse-croûte du vendredi 28 mars 2025

Retour sur des habitats participatifs

Aux Bois Blancs, à Lille, trois habitats participatifs ont vu le jour dans un temps assez rapproché. Tous les trois issues de l’appel à projet de la ville de Lille proposant des terrains à bâtir pour des habitats participatifs. Tous les trois associés à un bailleur social proposant ainsi un projet répondant à des contraintes économiques variées.

Ces projets sont aujourd’hui habités, entre 8 et 12 logements, en accession ou en location, et ils sont le fruit de longues années de montage, de négociations, d’ajustements, de temps de rencontres entre les cohabitants, et de travail partenarial.

6 ans, 7 ans, voir plus d’années ont été utiles pour faire sortir de terre ces petits immeubles collectifs qui visent des modes de gestion collectifs.

Ils revendiquent souvent comme préalable la solidarité, l’entraide, l’intergénérationnel, l’autogestion, l’inclusivité, le partage des tâches. Ils restent vigilants à rester ouverts, à jouer leur rôle dans la vie de la cité, à ne pas favoriser l’entre soi.

Dans les faits, après presque 7 années de vie dans les murs, comment continuer à faire groupe, à faire projet, au-delà du montage du projet, période de grande stimulation et créativité ? Comment faire perdurer l’esprit collectif et l’envie de faire ensemble dans le quotidien de l’habitat ? Comment des lieux, définis comme des communs, peuvent être des leviers pour apprendre sans cesser à faire collectif et à s’auto-organiser ?

Nous vous proposons deux visites : chez les voisins du quai, et les voisins et cætera, deux groupes qui se sont constitués et ont avancé sur la même temporalité. Dans leurs murs depuis 2018, ces deux groupes profitent d’une proximité favorisant les échanges d’expériences.

Ce sont Sophie Vandendorpe, Carmen Castagna et Pascaline Boyron qui vous accueilleront dans leurs murs, à la découverte de l’histoire des projets, d’un récit collectif, mais aussi plus concrètement, à la découverte de lieux communs, d’espaces partagés qui fédèrent et permettent d’explorer d’autres manières d’être au monde, plus frugales, économes et solidaires.

En pièce jointe vous trouverez également une présentation de l’association Habitat Participatif en Nord qui aide les collectifs d’habitants dans leurs projets.

Habitat Participatif En Nord sera représenté par Thomas SZYMANEK lors de notre casse-croûte.

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : RV dans l’espace commun des voisins et cætera, 216 rue des bois blancs, Lille. Métro Bois Blancs

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 mars 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte

Assemblée Générale Ordinaire 2025

Lieu : MRES salle Yser 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille Métro Fives

Merci d’indiquer votre présence à  beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 26 mars 8h00 (une collation est prévue).

Ordre du jour :

1 – Rapport moral 2024

2 – Rapport d’activités et financier 2024

3 –Perspectives 2025

4 – Elections au CA  

5 – Questions diverses                     

Les candidatures au CA sont à présenter par mail avant le 26 mars 2025 9h00 avec votre motivation.

En cas d’absence, il vous est possible de donner pouvoir à un.e autre adhérent.e et notamment un des membres du CA (liste ci-dessous). Un formulaire ci-joint est à renvoyer par retour de mail.

Il vous est possible de renouveler votre adhésion pour 2025 (bulletin joint).

Au plaisir de se revoir.

Pour le Conseil d’administration

Béatrice Auxent

Présidente

Casse-Croûte du 14 mars 2025

           

Visite d’une maison Jean Prouvé à Tourcoing

Nous proposons de visiter une des deux maisons érigées par Jean PROUVE, à Tourcoing, dans le quartier Orions-Pont Rompu.

Ces maisons sont aujourd’hui, classées à l’inventaire des Monuments Historiques (1995) et sont les propriétés de VILOGIA, le bailleur social historique de la métropole lilloise, né de la volonté de Monsieur PROUVOST, industriel roubaisien, en 1946 et de la création du 1% patronal, communément appelé 1% logement via la Lainière de Roubaix. Cette taxe patronale, gérée par le Comité Interprofessionnel du Logement (CIL) a servi à reconstruire l’habitat social ouvrier dès l’issue de la seconde guerre mondiale. A cette époque, 15.000 logements devaient être reconstruits sur la métropole lilloise.

Le Ministère de la Construction avait lancé un concours dès 1952 pour produire massivement du logement social.

Jean PROUVE, fils de Victor PROUVE (Art déco à NANCY), industriel de la métallurgie à Maxéville avait proposé « un meccano », une maison utopique, construite en métal et en bois, de plein pied surélevé. Le modèle de construction était simple et permettait, à 2 ouvriers, d’ériger ces maisons en quelques jours.

18 maisons ont été construites en France : 2 à Tourcoing, une à Royan, une à Paris et 14 à Meudon. Sur la base identique de 96 m² bâties sur un espace foncier de belle dimension (400 m²), le programme proposait d’en bâtir 2000 sur la même configuration.

Ce pavillon, à usage social (loyer 166 francs par mois pour loger une famille de 6 personnes) répondait au confort de l’époque : exposition sud, cuisine équipée, monte-charge, salle de bain, toilettes, chauffage au charbon par le plancher, lumière naturelle, mobilier design, cloisons amovibles…le pavillon métropole était né à l’instar du Pavillon Tropical construit par ailleurs par le même industriel.

Conçu de manière éphémère, breveté, ces pavillons usinés, n’auront pas d’avenir malgré leur notoriété constatée au Salon des Arts Ménagers et la Quinzaine du Logement en 1952.

C’est Jean-Charles HUET, architecte qui a eu le privilège de réhabiliter l’une des 2 maisons, ouverte occasionnellement, à la visite. Une belle inconnue au sein du quartier Orions, une belle à découvrir.

PAF 9 euros pour l’office du tourisme qui nous ouvre les lieux et commentera la visite. Pas de casse-croûte cette fois.

Inscription obligatoire à beatrice.auxent@nordnet.fr en précisant le créneau horaire. Attention : les groupes seront de 15 personnes max pour chacun des créneaux horaires

Lieu de Rendez-vous : 97, 99 rue du Général-Marchand 59200 Tourcoing 

VivaCitéS HdF vous invite à son deuxième rendez-vous 2025 mardi 25 février 18h30

Conférence exceptionnelle de François Bradefer, sociologue

La Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives (MILDECA) a lancé en 2020 une expérimentation pilote visant à prévenir la participation des adolescents aux trafics de stupéfiants. Trois communes ont été retenues pour cette politique publique : Lille et Loos dans les Hauts-de-France et Sarcelles dans le Val d’Oise. Pendant 3 ans, entre 2021 et 2024, une équipe de sociologues, dont François BRADEFER,  basée au CESDIP a été chargée de faire une évaluation qualitative de cette expérimentation. L’objectif était de suivre la mise en place sur chaque territoire et d’analyser les effets des actions proposées pour éventuellement diffuser l’expérimentation dans toute la France. Avec plusieurs centaines d’entretiens et des dizaines d’heures d’observations dans les trois villes, les travaux montrent des résultats intéressants à la fois pour comprendre les trafics de drogues, pour aider à la prévention et pour analyser les marges d’actions des villes face aux trafics. En marge de ces approches, cette étude permet de prévenir les réactions qui peuvent découler d’une politique sécuritaire dans des quartiers sensibles. 

Auteur :

François Brasdefer est sociologue et post doctorant au Centre de recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales – CESDIP (UMR – CNRS 8183). Ses thèmes de recherches principaux concernent le vandalisme, la propriété et les rapports sociaux (genre, classe, âge). Après trois années passées à l’évaluation d’une politique publique de prévention des trafics de drogue, ses projets actuels se centrent sur les émeutes et le concept de panique morale.

Rendez-vous le 25 février 2025, à 18h30 heures, à la MRES 5 rue Jules de Vicq Lille, Métro Lille Fives

Pas de PAF mais inscription nécessaire à beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 25 février  8h00

N’hésitez pas à relayer cette invitation

Vous souhaite une belle année 2025 et vous invite à sa première activité qui prend exceptionnellement un format nouveau.


Le vendredi 31 janvier 2025 à 19h00

Propos introductif
Tout va vite… tout est à risques. Devons-nous s’interroger, agir ou rester
amorphes ? Devons-nous tout croire ? Doit-on prendre du recul, être naïf, utopiste
ou objectif ? L’Autre a-t-il raison ? Pourquoi ce monde devient–il individualiste,
brutal, … ? Et l’Humain, quelle destinée ? Sommes-nous souffrants, cherchant ou
adeptes de Panurge ? Beaucoup de questionnements pour ce vingt-et-unième
siècle.
Notre environnement change, explose, se réduit, … notre quotidien est bousculé, la
nature se révolte, reprend sa place ou s’étend, le cycle de la Terre est modifié,
l’urbain se densifie, l’exclusion se standardise, les espaces manquent, les espèces
disparaissent, les mœurs évoluent, la libre expression est étouffée, …
S’il est nécessaire de penser autrement et d’agir ensemble pour des causes, pour
les générations futures, nous avons besoin de références, de repères, de
questionnements, de remise en cause.
C’est l’objectif recherché de cette rencontre autour de l’édition et la diffusion.
En présence de Philippe DRUON directeur d’Edition du CFDU pour 10 ouvrages :
Villes et Campagnes aimables, Alter Urbanismes, Urbanisme : entre utopies et
monde d’après, l’urbanisme sur le divan…

et un porte-parole des éditions de l’Aube avec sa bibliothèque des territoires
engagée depuis 1987 dans le questionnement de notre Monde. Quelques
parutions : Politiques urbaines et l’accélération, Urbanisme des solutions, pour un
urbanisme du care, de quoi l’urbanisme est-il un projet, penser la menace
climatique, le projet humain avant le projet urbain…
Avec plaisir, nous serons reçus chez un libraire indépendant. Nous aimons nos
libraires indépendants et surtout celui de Lille Fives, rue Pierre Legrand, présent
depuis plusieurs années sur la place publique. Un petit moment de détente pour
lire, écrire une carte postale, échanger un coup de cœur sur un ouvrage, écouter la
critique, boire un thé avec une lichouserie ou un café « fou du grain ». En résumé,
un lieu pétillant, vivant avec en premiers de cordée, Bertrand et Marion, pour nous
conseiller de 0 à (x) ans.

Rendez-vous le 31 janvier 2025, à 19 heures, à la Librairie LE BIGLEMOI, 124
Rue Pierre Legrand, Métro Lille Fives avec les Editions de L’Aube.

Pas de PAF mais inscription obligatoire à beatrice.auxent@nordnet.fr avant le
31 janvier 8h00
La date suivante sera le mardi 25 février 18h30 à la MRES pour une conférence de
François Brasdefer, docteur en sociologie qui nous éclairera notamment sur les

dernières émeutes urbaines vécues en 2023.

Casse-croûte du vendredi 6 décembre 2024

De la ZUP à l’ANRU, Mons-en-Barœul à l’épreuve du temps

Lors de ce casse-croûte, les acteurs de cette démarche développeront le déroulement de ce vaste projet que Rudy Elegeest se plait à présenter comme « La Métamorphose du Nouveau Mons »

Le lieu qui nous accueille : LE LIEN

« LE LIEN c’est la maison des projets urbains monsois. Mais LE LIEN c’est plus qu’une maison du projet ou plutôt c’est une maison du projet+.
 

Plus large est le champ de vision déployé ici pour permettre à tout à chacun “amoureux de la ville” de découvrir de Mons au monde, la ville en mouvement, la ville en train de se faire. Ouvrir le champ des possibles, c’est s’émanciper des frontières, de toutes les frontières géographiques, fonctionnelles, culturelles… pour parcourir la ville, toutes les villes (du village à la métropole) en partant grâce à de nombreux partenariats, des expositions, des ateliers, des visites, des tables-rondes… à la découverte de nouvelles expériences-de-villes, de nouveaux modes de vie.
 

LE LIEN développe une approche sensible et une culture commune sur l’évolution urbaine de notre cadre de vi(ll)e en multipliant les rencontres – parfois improbables – entre professionnels, habitants et responsables politiques afin d’imaginer, de concevoir et de partager la vi(ll)e à venir. »

Extrait site Internet

En introduction, voici déjà un texte intitulé « Un peu d’histoire » de Dominique Hocquez, administrateur de VivaCitéS, qui a préparé ce casse-croûte.

Mons-en-Barœul, de la ZUP* à l’ANRU* 1 et 2 en passant par le DSQ*

De la planification, de l’urbanisme, du béton, du logement, du social vers le vivre ensemble

Prolongement linéaire du quartier St Maurice des Champs de Lille, aujourd’hui St Maurice- Pellevoisin, Mons-en-Barœul assume jusqu’en 1960 sa vocation de « Ville Banlieue » intermédiaire entre Marcq-en-Barœul, sa voisine bourgeoise, et les faubourgs populaires de Fives et Hellemmes.

Sur l’axe structurant venant de Lille, la rue du Général De Gaulle, cadres et commerçants lillois se sont installés comme en témoignent quelques belles maisons (Architecte Gabriel Pagnière), dans les rues annexes viennent se construire des alignements de maisons typiques des années 1920.

Pas de centralité, ni de place publique mais un regroupement de commerçants et de services autour de la Mairie à mi-parcours de cette « rue centre », ancienne voie de liaison entre Lille et Roubaix.

Par décret ministériel du 15/04/1960 une centaine d’hectares entre la limite de la ville et les douves du Fort Mac Donald, sont désignés ZUP, décision politique approuvée par le conseil municipal du 17/11/1959.

1961 La SAEN* est choisie comme Maitre d’Ouvrage, 2 Architectes Chaumette et Perpère sont chargés de ce que l’on dénommerait aujourd’hui du Master Plan.

1962 présentation du premier plan de masse il sera revu et modifié 17 fois.

1964 Début des travaux,

1974 La ZUP est en voie d’achèvement, 6000 logements sont sortis de terre, 3 bailleurs sociaux se répartissent les logements locatifs sociaux, 35 % du parc construit.

Deux nouveaux axes structurants tirés au cordeau, L’avenue Marc Sangnier du Nord au Sud et l’Avenue Robert Schuman d’Est en Ouest se croisent et irriguent les nouveaux quartiers.

Entre 1962 et 1975 la population est passée de 12000 à 28000 habitants.

Dès 1975 des voix nouvelles se font entendre ;

                                     « Non à la Sarcellite – Halte au béton »

Porteurs de ce mot d’ordre une nouvelle équipe municipale, militante d’une « Gauche Nouvelle »

sur le territoire communautaire, Marc Wolf, Françoise Julien, Jaqueline Osselin ont gagné la mairie en 1977.

Lorsqu’en 1982 la commission « Dubedout* » invente le programme DSQ*, la ville saisit cette opportunité, la ville avait subi la ZUP, l’occasion lui est donnée de reprendre en main le problème du logement et obtient l’inscription de la ZUP dans la liste des 13 quartiers du NPDC retenus au titre u programme DSQ.

Selon l’expression de Françoise Julien « la ZUP était pleine comme un œuf » et le constat Dégradation- Surpeuplement très inquiétant ».

A Mons l’accession à la propriété engagée dans les années 50-60 fut plus modeste dans le cadre d’aménagement de la ZUP ce qui n’est pas le cas dans la nouvelle voisine, Villeneuve-d’Ascq crée en 1970, ce nouveau modèle d’expansion urbaine va littéralement aspirer la classe moyenne séduite par une autre forme de cadre de vie, un mode d’habitat plus diversifié et moins « concentrationnaire »

Difficile de mesurer l’incidence du phénomène entre 1970 et 1980, la nouvelle équipe municipale en pressant les dangers et rapidement les faits parlent :

Ceux qui remplacent les sortants rejoignent dans la modicité ceux qui restent, La ZUP se paupérise, le conventionnement global de l’APL* et le « Regroupements Familial » facilité à partir de 1976 accentuent les difficultés.

Avec la volonté qui la caractérise la municipalité impose son rôle hégémonique par son Leitmotiv dans le déroulement du programme DSQ 

                      Dédensification – Politique de Peuplement – Réhabilitation du parc HLM

Quelques données quant au contenu du programme qui s’engage sur 4 années :

Démolition de 400 logements,

Réhabilitation de type PALULOS* pour l’ensemble des logements du parc SLE (Villogia) et l’Office Départemental du Nord (PARTENORD HABITAT),

Les programmes de réhabilitation imposent une restructuration des entrées caractérisées par un taux de surpeuplement, il faut ramener le nombre d’enfants à 30 par cage d’escalier, certaines en comptaient plus de 80 du fait de l’empilement de T5 et T4 sur 11 niveaux, et la redistribution de grands logements en accès direct.

L’ensemble de coursives des RDC sont fermées et aménagées en LCR* au profit d’associations locales.

Point d’orgue de l’engagement instituant les liens entre la Ville et les organismes bailleurs, des Contrats Cadres sont élaborés notamment des conventions spécifiques par lesquelles la Ville s’engage à verser des subventions annuelles, jusqu’à l’apurement initiaux des emprunts restant, 20 ans, couvrant les déficits d’exploitations résultant des programmes de démolition de logements.

12,9 MF pour la SLE et 4,5 MF pour L’Office Départemental.

1991 Evaluation de la « Réhabilitation en France »

Cette année est créé à Lille, comme dans 9 autres régions de France, un groupe chargé d’un travail d’Evaluation de la Réhabilitation du parc HLM de la Région. Les conclusions de ce groupe local ainsi que ceux des autres Régions ont permis à la fois de reconnaitre la qualité du travail accompli en termes de réhabilitation et l‘institution d’un nouveau partenariat à l’échelle locale, mais à contrario, a fait apparaitre aussi ce qui s’observait en France sur la plupart de Grands Ensembles concernés :

            Les difficultés économiques concernant une majorité des habitants

            La Demande de logements émanant de population fragile

            Les difficultés d’une véritable vie associative

            La tendance au repli sur soi et à l’individualisme

            L’usure des militants associatifs et des travailleurs sociaux sur le terrain

            L’insécurité et le Vandalisme

            Le développement exponentiel du trafic et de la consommation de drogue

Plus de 10 années se sont passées entre la procédure DSQ et la mise en place des programmes ANRU

Durant ces 10 ans, volontairement, la ville, l’équipe municipale de l’époque, s’est retirée de toutes procédures et programmes définis dans ce que l’on désigne « La Politique de la Ville », considérant ou espérant que le Nouveau Mons, car la « ZUP c’est fini ! », deviendra un quartier comme les autres….

En 2001 une nouvelle équipe municipale élue se mobilise et s’engage très rapidement dans les dispositifs d’accompagnement des « quartiers Sensibles »

Un Chargé de Mission Contrat de Ville est engagé

En 2003 la Ville obtient son inscription au titre des Programmes de l’ANRU, suite à la mise en place de la Loi Borloo

Un Chef de Projet est recruté

Le projet ANRU 1 peut être engagé

Des premières Etudes de Programmations sont lancées

La ville engage un vaste programme de concertation et de réunions publiques

Le Groupement Paysages et AR CAME est retenu pour l’élaboration du Marché de Définition faisant office de Master Plan.

En 2004 Le fort de Mons est retenu comme Maison Folie de Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture

… la suite lors du casse-croûte

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Le Lien. 4, Place de l’Europe, Mons-en-Barœul, France. Métro Mairie de Mons

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 6 décembre 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte

Le casse-croûte sera suivi pour ceux et celles qui le peuvent d’une visite d’une heure environ aux pourtours de la mairie.

Casse-croûte du vendredi 15 novembre 2024

Recherche-action : expérimentation cartographique de la bio-région du delta de l’Aa

La notion de biorégion, née à la fin des années 1960 en Californie, connaît une actualité intellectuelle particulièrement riche en France depuis les années 2010 avec la publication de nombreux ouvrages, notamment aux éditions Wildproject. Le terme désigne un territoire terrestre et aquatique dont les limites ne sont pas définies par des frontières politiques, mais par les limites géographiques des communautés humaines et des systèmes écologiques.

Pour mettre le concept de biorégion à l’épreuve du terrain, Virage Energie, association spécialisée dans la prospective énergétique et sociétale, la Boutique des Sciences de l’Université de Lille et l’Institut d’Aménagement, d’Urbanisme et de Géographie de Lille (IAUGL) se sont associés dans le cadre d’une recherche-action participative (RAP), menée de 2023 à 2024.

L’objectif ? Explorer la question des limites biorégionales en s’intéressant à un territoire marqué par des inondations historiques en 2023-2024 : le bassin versant de l’Aa. Pour ce faire, les trois partenaires se sont attachés à mobiliser l’expertise professionnelle d’acteurs institutionnels et associatifs de la gestion de l’environnement, en se fondant sur une démarche singulière : la cartographie participative.

Le casse-croûte VivaCitéS HdF sera l’occasion de présenter la méthodologie de la RAP, l’analyse des croquis cartographiques réalisés par les participants et un retour d’expérience sur la conduite du dispositif participatif.

Enfin, Virage Energie présentera les principaux enjeux théoriques identifiés au cours de la démarche et proposera une montée en généralité autour de la dichotomie apparente entre la notion de biorégion et la méthode cartographique. En effet, l’idée que la biorégion se soustrairait à l’exercice de délimitation géographique, en raison du fait que le vivant est mobile et serait donc irréductible à des limites fixées pour toujours, se heurte à la nécessité d’identifier des limites à un territoire biorégional pour produire des cartes et administrer une biorégion dans le sens de la soutenabilité écologique.

Pour en savoir plus sur virage énergie, la recherche et le biorégionalisme : https://www.virage-energie.org/recherche/

et https://www.virage-energie.org/rapports/bioregionalisme/

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : MRES 5 rue Jules de Vicq 59 000 Lille Fives. Salle Yser. Métro Fives

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 novembre 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte

Casse-croûte du vendredi 4 octobre 2024

Regards croisés sur le logement inclusif en métropole lilloise

L’objectif principal du logement inclusif est de lutter contre l’isolement et l’exclusion sociale en offrant un cadre de vie sécurisé, convivial et adapté, tout en renforçant les liens sociaux et la solidarité au sein de la communauté.

Il s’agit d’un modèle de logement qui combine des unités résidentielles privées avec des espaces communs et des services de soutien. Voici quelques caractéristiques principales du logement inclusif :

1.      Adaptabilité

2.    Mixité Sociale

3.    Services de Soutien

4.    Espaces Communs

5.    Participation et Autonomie

Groupe Tisserin/Habitat. David Beyls nous présentera une expérience en cours située à LAMBERSART.

ISRAA Innover Sensibiliser Réagir pour l’Avenir des personnes Autistes

Association 1901 dont l’objectif est de favoriser l’inclusion sociale des personnes avec TSA. Le dispositif d’habitat inclusif HabiTED, dont elle est à l’origine, a permis à ce jour à 15 adultes avec TSA d’expérimenter une vie en autonomie dans leur propre appartement. 3 nouveaux projets sont en cours sur l’agglomération lilloise. Par ailleurs, et afin d’y assurer un accompagnement quotidien en aide humaine adaptée, l’Association a créé un Service d’Aide et d’Accompagnement à domicile TED@DOM

Papillons blancs de Roubaix Tourcoing

Association familiale créée en 1962pour les personnes en situation de handicap mental, Papillons Blancs de Roubaix-Tourcoing réunit des parents et amis de personnes en situation de handicap mental, déficients intellectuels, polyhandicapés, présentant des troubles du spectre autistique, des troubles psychiques ou des troubles du comportement. Ils se sont unis, pour défendre leurs droits et, avec elles, les accompagner tout au long de leur vie.

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Bistro Papillons (Ligue de tennis des Hauts de France), 93 rue du Fort, 59700 Marcq-en-Barœul

Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 4 octobre 8h00

PAF : 7 euros pour le casse-croûte préparé par les papillons blancs.

Le nouveau montant de la PAF a été voté lors de notre dernière AG. Il passe donc de 6 à 7 euros.

Casse-croûte 27 septembre 12h15/14h00

Lille – 20 ans de label Ville d’Art et d’histoire

Après une présentation du label Ville et Pays d’art et d’histoire (VPAH) et une rétrospective sur les réalisations de ces 20 dernières années, l’équipe valorisation et médiation du patrimoine vous propose une découverte de l’exposition « Tissons des liens ».

De quoi interroger avec curiosité vos perceptions de l’espace urbain.

Le label Ville et pays d’art et d’histoire

Depuis 2004, Lille bénéficie du label Ville d’art et d’histoire. Attribué par le ministère de la Culture, il qualifie les territoires qui s’engagent activement dans une démarche de connaissance, de conservation et de valorisation de leurs patrimoines, qu’ils soient architectural, paysager ou immatériel…

https://mhc.lille.fr/lille-ville-dart-et-dhistoire

Programme complet des 20 ans : https://www.calameo.com/read/002898805fc117c38910c

L’exposition « Tissons des liens »

A l’occasion des 20 ans du label Ville d’Art et d’Histoire, le service Valorisation et Médiation du Patrimoine de la ville de Lille a souhaité mettre en lumière la richesse de son patrimoine urbain.
Le projet artistique « Tissons des liens » est né avec l’envie de recueillir auprès des habitants un regard décalé et humoristique de leur cadre de vie. Il vise à questionner et à révéler le patrimoine dans l’espace urbain, au-delà des éléments remarquables connus de tous.
Habillés en vêtements de « haute visibilité », des lilloises et lillois ainsi que deux comédiens de la compagnie hellemmoise Home Théâtre ont sillonné les quartiers Centre, Fives, Vieux-Lille et Wazemmes en levant la tête pour relever des détails étonnants, des curiosités, des manières d’occuper l’espace…
Venez découvrir ces regards lors d’une exposition multimédia.

Collectif artistique Les Arpenteurs ; Julien Bucci et Jean-Marie Arnaud Sanchez

https://maisonsfolie.lille.fr/tissons-du-lien

Horaires : 12h15/14h00

Lieux : Maison Folie Wazemmes

PAF : 7 euros pour le casse-croûte.

Le nouveau montant de la PAF a été voté lors de notre dernière AG. Il passe donc de 6 à 7 euros.

Biennale de cartographie #3 du 5 au 8 juin 2024 « L’eau Hors Limite »

www.biennaledecartographie.com

Les partenaires de cette édition : 2 organisateurs, 20 contributeurs, 6 soutiens.

Comme aux éditions précédentes, nous souhaitons mobiliser la cartographie de manière éducativeparticipative et surtout abordable pour tout un chacun. Nous ferons en sorte que la collaboration avec nos intervenants et partenaires de tous horizons soit créative et dynamique, pour proposer des actions (ateliers, balades, conférences, expositions…) originales et fédératrices

7 formats et variantes, 12 lieux dans la métropole, 20 actions et temps forts, 1 lieu ressource.

Ci-après le fléchage de deux temps :

La séance d’inauguration à Station V suivie de la conférence désopilante de Laurent Petit ANPU

La balade de la Saint Urbain de VivaCitéS et Urbanistes Hauts-de-France suivie de son épilogue festif