Casse-croûte créatif du vendredi 28 septembre 2018 12h15-14h

Quelles relations possibles entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation ?

Avec VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités

Environnement urbain et éducation à l’environnement urbain vus par VivaCitéS

L’environnement urbain ne désigne pas que la nature en ville (faune, flore) ou les domaines de l’environnement (eau, air, sol, déchets…) appliqués au milieu urbain. Mais il n’est pas non plus un milieu totalement artificiel, sans référence à la nature. VivaCitéS Hauts-de-France pense que la ville n’est pas une offense à l’environnement, mais un environnement en soi. Cette position met volontairement l’homme et la société au cœur de sa définition de l’environnement urbain qui serait alors une combinaison de composantes liées au social, au culturel, à l’environnement, à l’économie, le tout en perpétuel mouvement et régi par des flux de plus en plus rapides.

L’éducation à l’environnement urbain est un concept en action. Chaque acteur d’une ville – élu, concepteur, usager, philosophe, scientifique … – détient une part de compréhension, de gestion, de décision par rapport à l’environnement. La question du décloisonnement est indispensable mais difficile à mettre en œuvre. La tentation du repli sur le local est grande, alors que l’approche globale passe par les changements d’échelles territoriales. Le réflexe de défendre sa propre spécialité est fort alors que l’approche de la complexité passe par l’ouverture aux autres. Chacun finalement reste porteur d’une fraction de réalité, de connaissance, de perception qu’il décide ou non de mettre en partage. L’idée est ainsi née de tendre vers une éducation à l’environnement urbain pour tous par le croisement des regards. Celle-ci aurait comme objectif le bien vivre ensemble et la conscience d’être un citadin citoyen, quel que soit son rôle dans la ville.  L’éducation à l’environnement urbain s’inscrit dans les temps personnels et professionnels de chacun. Elle se positionne pour une gouvernance issue de l’écoute des expériences individuelles vers une réflexion d’intérêt collectif et général. Cela se décline notamment par un processus vertueux d’éducation et de participation.

Le journalisme d’investigation vu par Médiacités

Mediacités est un site d’investigation locale présent à ce jour dans quatre métropoles (Lille, Lyon, Toulouse et Nantes). C’est un journalisme d’enquête et de décryptage qui est prôné, un journalisme de contre-pouvoir au service de la démocratie. Son acception de l’investigation est donc large. Elle ne se limite pas aux questions de conflits d’intérêts, corruption ou autre abus. La ligne éditoriale exigeante et « sans concession » permet de sortir du récit habituel porté par les communicants de tout poil – notamment sur les enjeux d’environnement urbain. A titre d’information, les collectivités locales de France (toutes catégories confondues) dépensent chaque année 2 milliards d’euros en communication et compte 50 000 communicants. Un chiffre à rapprocher des… 35 000 journalistes de France (un chiffre en recul depuis 2009 vu la crise du secteur de la presse). Certes, il a une tendance à braquer les projecteurs sur les dysfonctionnements… pour que les choses bougent, persuadés qu’en nommant le problème on contribue à le résoudre.

Quelles relations ?

Mediacités s’est rapproché de VivaCités lors de son lancement à Lille il y a vingt mois. Depuis, des thématiques comme sociologie de Lille, gouvernance métropolitaine, politique régionale énergétique ou de transports, plan d’urbanisme métropolitain, etc. ont été abordées qui intéressent l’environnement urbain et possiblement l’éducation à l’environnement urbain. Le prolongement naturel des enquêtes pourrait être dans le débat public, afin que les lecteurs-citoyens s’emparent des enjeux évoqués. Médiacités a la volonté de le faire davantage au cours des mois à venir, d’accentuer une démarche éditoriale participative – c’est à dire qui s’appuie sur l’expertise citoyenne et la remontée d’informations du terrain. A titre d’illustration, voici ce que pourrait donner une enquête participative – ici appliquée aux enjeux de la pollution de l’air dans les Hauts-de-France : https://www.mediacites.fr/forum/2017/05/26/enquete-participative-la-carte-des-pollueurs-tricheurs-des-hauts-de-france/

Le casse-croûte créatif

Médiacités n’est pas le seul média d’investigation mais son interpellation permet à VivaCitéS de réfléchir à cette relation entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation en général et entre VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités en particulier.

La formule déjà expérimentée de casse-croûte créatif nous y aidera.

Il est ouvert à tous bien évidemment.

Il est préparé par Béatrice Auxent, Jean-Marie Ernecq, Hugo Soutra et Jacques Trentesaux.

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille. Salle expo rez-de-chaussée.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 septembre à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 14 septembre 2018 12H15-14H

Inégalités socio-spatiales en métropole de Lille

Avec Fabien Desage et Fabien Eloire, deux des auteurs du livre « Sociologie de LILLE »,  membres du collectif Degeyter

L’ouvrage

Au sein d’une collection* éditée par La découverte, « Sociologie de Lille » est paru en juin 2017. Il rend compte des transformations, indissociablement politiques, économiques et sociales, qui font de l’agglomération lilloise un site privilégié pour comprendre les dynamiques inégalitaires des villes contemporaines.

Le collectif Degeyter

Sous le pseudonyme Collectif Degeyter, en référence à Pierre De Geyter, ouvrier à Lille et compositeur de l’Internationale en 1888, il est composé de neuf enseignants-chercheurs sociologues, politistes et géographes des universités Lille 1, Lille 2, Lille 3 et Paris-Est-MLV : Antonio Delfini, Fabien Desage, Fabien Eloire, Remi Lefebvre, Yoan Miot, Frédéric Poulard, Stéphanie Pryen, Juliette Verdière et Cécile Vignal (coordination).

Ce qui a intéressé VivaCitéS Hauts-de-France

Cet ouvrage montre que les grands mythes de la modernisation métropolitaine peinent à cacher l’hétérogénéité des espaces vécus dans une seule et même agglomération, Bien que singulière, la métropole de Lille est avant tout exemplaire : elle incarne les risques d’un développement urbain peu soucieux du destin des classes populaires, sur lesquelles son essor s’est pourtant bâti il y a deux siècles à peine. Il éclaire les tensions existantes entre le développement socio-économique urbain et les inégalités sociales persistantes, et chassent ainsi le mythe d’une métamorphose métropolitaine bénéficiant à toute la population de l’agglomération lilloise.

Cette approche inédite de corrélation entre histoire et spatialité permet de mieux se projeter dans les projets à venir.

*Existe aussi Sociologie de Berlin, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, la Corse, San Francisco, la Chine, les villes.

Dédicace et achat possible sur place

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 14 septembre à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 15 juin 2018 12H15-14H

Centre d’interprétation Cité des Electriciens – BRUAY la Buissière

Avec Isabelle MAUCHIN Responsable de la Cité des Électriciens – Service Culture – Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay, Artois Lys Romane

Une des plus anciennes cités minières de la région a été complètement réhabilitée. Un vaste chantier de deux ans pour sauvegarder un patrimoine exceptionnel mais aussi en faire un lieu de vie artistique et de rencontre avec le public.

Elle a été baptisée ainsi à cause du nom de ses rues : Ampère, Faraday, Franklin, ou encore Edison. Elle se compose d’une quarantaine de logements d’environ 40m², petites maisons en brique, toutes alignées qui disposent d’une grande pièce à vivre, d’un comble pour dormir et d’une cave. Quelques scènes du film de Dany Boon « Bienvenue chez les chtis » (sorti en 2008) y ont été tournées.

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Un patrimoine exceptionnel

Construite à partir de 1856 pour loger les ouvriers mineurs de la fosse n°1 de Bruay, la cité minière a vu passer plusieurs générations de mineurs. Au début de la période minière, les premiers types d’habitat spécifiquement liés à l’exploitation des mines sont encore sous l’influence des modèles ruraux. La cité conserve son organisation d’origine avec les voyettes, les carins (ou dépendances) et le jardinet.

De par son état de conservation exceptionnel, la Cité des Electriciens fait partie de l’inscription du Bassin Minier du Nord-Pas de Calais au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les façades et les toits sont classés au titre des monuments historiques.

Un lieu de vie et de rencontre

Certaines maisons deviendront des gîtes pour accueillir les touristes ou seront louées. D’autres seront transformées en ateliers d’artistes. Et il y aura aussi un espace qui retracera la vie dans les corons. C’est le seul bâtiment qui sera construit. Il s’agit de faire de la Cité des Electriciens un lieu de vie et de rencontre avec le public.

Il s’agit en particulier de réaliser un centre d’interprétation du paysage, de l’urbanisme et de l’habitat miniers. Une partie des logements de mineurs a ainsi été transformée en centre d’interprétation dédié à l’habitat et, à la place d’un ancien baraquement, un bâtiment neuf a été créé pour accueillir la partie du centre d’interprétation dédiée au paysage. D’autres logements ont été transformés en gîtes et en résidences d’artistes tandis que les carins, petites annexes des logements miniers, ont été adaptées pour accueillir différents services : sauna, clapier, buanderie, etc. Les espaces communs seront dédiés aussi bien aux touristes qu’aux habitants.

C’est l’agence Philippe Prost architecte, et les paysagistes de l’Atelier FORR qui ont conçu cette réalisation.

 Plus d’infos :

Le lieu en 2008 : https://www.youtube.com/watch?v=X6fQSZOAUfY

Avancée du projet en 2016 https://www.youtube.com/watch?v=ICGshg7PjRQ

Avancée du projet en 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=0obAmO6Ow7c

Et aussi le projet architectural : https://archicree.com/realisations/la-cite-des-electriciens-a-bruay-fragment-dun-patrimoine-minier-en-devenir/

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Rue FRANKLIN à BRUAY LA BUISSIERE.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 juin à 8h00.

Co-voiturage : un départ de Lille est possible. Merci de vous manifester en tant que co-voitureur ou co-voituré avant le mercredi 13 juin 8h00 auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Casse-croûte créatif du lundi 28 mai 2018 12H15 – 14H

Vers un Réseau Eurométropolitain des lo-Routes dit « REVER ».

Avec Jean-Marie Ernecq, membre du Forum de l’Eurométropole

Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable.

Ce projet est porté par le Forum de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, instance de représentation de la société civile auprès du politique (http://fr.eurometropolis.eu/). Il a été élaboré au sein du groupe de travail Trame Verte et Bleue. Il propose de s’appuyer sur cette trame pour articuler les réseaux et la pratique des modes doux de part et d’autre de la frontière, pour faciliter les déplacements liés aux loisirs, au travail ou autres motifs.

Il s’agit de valoriser une pratique flamande et wallonne articulée au versant français en combinant de façon transverse « économie, paysage, mobilité, patrimoine, aménagement, signalétique, informatique, tourisme, formation, financement collaboratif innovant… »

Ce casse-croûte créatif vise à présenter le projet pour le versant « MELillois » et de repérer les partenaires associatifs, acteurs divers, citoyens, que cette démarche transfrontalière intéresse. En effet, cette action devra s’appuyer sur les acteurs directement impliqués sur cette thématique et tenir compte de leurs réflexions, de leurs projets et de leurs actions.
Par exemple, des activités d’animation combinant des activités terrestres et fluviales mériteraient d’être étudiées en s’inspirant d’actions déjà en place. Un volet de cartographie participative est envisagé….

Jean-Marie Ernecq est l’animateur du projet côté société civile eurométropolitaine – 3 versants.

Même si vous ne pouvez venir à ce temps du 28 mai, vous pouvez manifester votre intérêt pour le sujet à beatrice.auxent@nordnet.fr

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 mai à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 18 mai 2018 12H15-14H

Acheter autrement :

Super Quinquin, circuit court et gestion coopérative des approvisionnements,

et Givrés d’orange, groupe d’achat solidaire avec la Sicile.

Avec Léa BAILLET pour Super Quinquin

et  Patrick ENNEBECK pour Givrés d’orange

 SUPERQUINQUIN

En janvier 2015, une poignée de Lilloises et Lillois a décidé de créer à Lille un « supermarché coopératif et participatif ».

Sur le modèle de Park Slope Food Coop à New-York, qui fonctionne depuis plus de 40 ans, et à la suite de La Louve à Paris, le magasin lillois est l’un des tout premiers de France. Son nom évoque à la fois un grand magasin et le Nord : « Superquinquin », et un slogan qui résume son état d’esprit : « le supermarché dont tu es le héros ».

Une association, Les Amis de Superquinquin, a été créée pour réunir les personnes motivées par le projet et porter les démarches de création du supermarché.

Depuis juillet 2016, la société Coopérative Superquinquin est née. Elle fédère l’ensemble des sociétaires et anime le projet au quotidien.

 Superquinquin est une coopérative de consommateurs participative. Elle propose à ses membres l’accès à des produits de consommation courante (alimentation, hygiène, entretien – entre autres) de qualité et au meilleur prix, en favorisant les modes de production respectueux de l’Humain et de l’Environnement. Les produits vendus privilégient la qualité, le goût et la proximité. Chaque adhérent s’engage à consacrer 3h par mois de bénévolat pour le fonctionnement du supermarché. Le supermarché appartient à ses adhérents/clients, les décisions sont prises sur le mode 1 personne/1voix et les profits sont réinvestis ou dédiés à des projets d’intérêt général. Superquinquin est aussi un lieu d’échanges autour des enjeux alimentaires actuels, et crée du lien entre adhérents, habitants et producteurs.

 Moins d’un an après l’ouverture de son magasin (15 rue du Prieuré, à Lille-Fives – il a ouvert ses portes le 1er avril 2017), la coopérative Superquinquin a accueilli son 1000ème membre.

http://superquinquin.fr/

GIVRES D’ORANGES

Si nous étions italiens, nous serions un G.A.S., c’est-à-dire un Groupe d’Achat Solidaire, comme il en existe de très nombreux là-bas. Pour les français, nous sommes quelque chose comme une « AMAP européenne ». Nés en 2013, structurés en association loi 1901 (fiscalisée et sans subventions), nous comptons aujourd’hui environ 1000 adhérents, principalement sur la métropole lilloise. Nous organisons pour ceux-ci et 7 fois par an, des commandes groupées en circuit-court d’agrumes siciliens et de pâtes (principalement). Soit et par an, environ 100 tonnes d’agrumes et 12 tonnes de pâtes, tous bio.

Particularité : nous demandons à nos adhérents de « mettre la main à la pâte », en amont, en se regroupant pour passer leurs commandes et aussi chaque jour de livraison. Notre modèle logistique et économique requiert ainsi aujourd’hui environ 1000h de travail bénévole et 1000 h de travail rémunéré, partagé entre deux salariées à temps partiel.

Pour nous, la qualité des produits est aussi importante que leurs conditions de productions, que le mode de gouvernance des producteurs, etc.  Nous développons ainsi joyeusement une « autre économie » : économie du circuit-court et du « prix juste », économie de la confiance.

Nous sommes par ailleurs fédérés nationalement au sein de « l’Usine à GAS », qui rassemble l’ensemble des groupes français qui travaillent avec le groupement de producteurs siciliens Le Galline Felici (une dizaine de groupes des Hautes-Alpes à Paris). Et à propos des Galline Felici, ne manquez pas le très beau « Nul homme n’est une île » de Dominique Marchais, sorti le 4 avril : toute sa première partie leur est consacrée !

https://givresdoranges.fr/

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Magasin Super Quinquin, 15 rue du Prieuré à Lille-Fives

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 18 mai à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 20 avril 2018 12H15-14H

Le Lien à Mons-en-Barœul

Maison des projets urbains

Avec Véronique DUBRULLE Adjointe au Maire Rénovation Urbaine, Logement, Cadre de vie
Marc TOUTIN Adjoint au Maire Développement durable – équipements publics
Ludovic BROQUART Directeur de la programmation du LIEN

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Il en est des villes comme de chacun d’entre nous, elles changent avec le temps, elles s’adaptent aux besoins, à l’évolution des modes de vie, aux événements… Pour accompagner ces transitions successives, Mons-en-Barœul place au cœur de son projet de développement la relation entre les habitants et leur ville ; les habitants et leur ville qui change.

Le fait urbain monsois (création à la fin des années 60 de la plus importante « ZUP » au Nord de Paris et plus récemment sa mutation en écoquartier…) est un élément singulier, à promouvoir et à partager. Il constitue, pour les acteurs de la ville, un bel exemple voire une source d’inspirations. LE LIEN porte cette vision sur la ville en train de se faire sous le double prisme de « Mons au Monde ». Ici, les partages d’expériences, de savoir-faire et de savoir-vivre en ville s’émancipent des frontières et des périmètres parce qu’imaginer, concevoir et partager la ville à venir nécessite, plus que tout, d’ouvrir plus grand le champ des possibles, de s’émanciper des frontières, de toutes les frontières géographiques, fonctionnelles, culturelles… pour parcourir la ville, toutes les villes (du village à la métropole) en partant grâce à de nombreux partenariats, des expositions, des ateliers, des visites, des tables-rondes… à la découverte de nouvelles expériences-de-villes, de nouveaux modes de vie.

LE LIEN, antenne régionale de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, est implanté au cœur d’un territoire qui est lui-même le témoin d’une certaine histoire urbaine française.

Du village à la ville, de la ZUP à l’écoquartier, de l’écoquartier à la ville durable… voilà en quelques mots résumé l’évolution du territoire monsois qui est actuellement à la croisée de deux ambitieux programmes de rénovation urbaine dont les principaux objectifs sont repris ci-après :

[2007 – 2016]

. réinventer la ville autour d’une centralité dynamique et agréable

– repenser l’espace public

– conforter et valoriser les atouts du quartier : densité, espaces paysagers remarquables, accessibilité…

. améliorer sensiblement et durablement le cadre et la qualité de vi(ll)e

– exigences architecturale et environnementale

– 200 millions d’euros de travaux

 . impliquer les Monsois dans la mise en œuvre de leur cadre de vi(ll)e

– 200 réunions publiques

[2018 – 2026]

. poursuivre la nécessaire et ambitieuse mutation du Nouveau Mons

 . améliorer encore l’offre de logements

– réhabiliter / diversifier

 . développer l’attractivité de la Place et de l’Esplanade de l’Europe

– animations, commerces, services

 . faire des équipements publics les moteurs d’un nouveau mode de vi(ll)e

– écoresponsables et structurants à l’échelle du quartier

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Le lien 4 place de l’Europe (à la croisée de l’Esplanade de l’Europe et de l’avenue-parc Sangnier à Mons-en-Barœul) – Métro 2 arrêt Mairie de Mons.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 20 avril à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 30 mars 2018 12h15-14h

Roubaix en transition et la ferme urbaine circulaire du Trichon

Avec Vincent Boutry, président de l’Université Populaire et Citoyenne de Roubaix

   A Roubaix, dans le prolongement de la mobilisation citoyenne du Collectif de l’Union (2006-2014) face au projet d’aménagement de l’écoquartier de l’Union, l’Université Populaire et Citoyenne lance un mouvement « Roubaix en transition » début 2016.  http://upc-roubaix.org/

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A partir d’une vie associative renouvelée et associant la coopérative Baraka http://www.cooperativebaraka.fr/ se constitue un terrain d’expérimentations sur la reconversion des friches Nollet 9000m2 et Crouy (ex-LEA) 6500m2. Les projets Paysans urbains du Trichon, Minus Farm, Micro brasseurs, Habitat Ecologique Partagé, achats groupés « El cagette », cuisine « La Marmite », Maison du vélo… s’assemblent petit à petit. L’UPC, soutenue par l’ADEME et « Les anges Gardins » porteur d’un FIDESS (Fonds d’Investissement pour le Développement de l’Entreprenariat Social et Solidaire) lance une étude de faisabilité du projet global dénommé « ferme urbaine circulaire du Trichon ». Un partenariat avec la Ville, la MEL, la SEM Ville Renouvelée, Partenord se construit dans un processus de co-production d’un modèle économique à la fois transitoire et durable.

Une recherche-action « transition et quartiers populaires » portée par l’UPC est en construction. L’enjeu est d’associer à la mise en place des expérimentations urbaines ci-dessus, un travail de mobilisation des habitants du quartier du Trichon. L’objectif est de rechercher comment renforcer une économie de l’entraide pour réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale. Des habitants – « médiateurs de la transition » engagent une formation avec Lille2 master de sciences politiques. Un forum « un printemps pour la transition » se prépare le 17 juin sur le site de la ferme urbaine du Trichon.

Le mouvement des « villes en transition » est parti d’Angleterre en 2005 pour s’étendre dans le monde à plus de 1 500 villes. Il a été fondé par un professeur de permaculture Rob Hopkins, auteur du « manuel de la transition » à partir de l’expérience de la petite ville de Totnes.  https://www.youtube.com/watch?v=18EfSfefDEk

A partir de la prise de conscience des conséquences du pic du pétrole et du dérèglement climatique, l’objectif est de créer des communautés locales plus fortes qui réalisent un travail d’imagination prospective des chocs à venir pour anticiper la construction d’actions de résilience locale individuelle et collective. Ces actions sont décrites en 12 étapes et peuvent s’organiser dans un plan de descente énergétique.

Pablo Servigne avec Raphael Stevens auteur en 2015 de « Comment tout peut s’effondrer »  réactualise les fondements des villes en transition

https://www.youtube.com/watch?v=dI2lOH7RbCo.

Face à la « grande accélération » et aux risques d’effondrement de nos sociétés, comment anticiper et construire dès maintenant des capacités de résilience locale, notamment en développant nos facultés d’entraide face à la violence ? Quelle transition opérer pour répondre aux interpellations internationales régulières sur l’état écologique de la planète (du GIEC au dernier appel de 15 000 scientifiques pour que l’humanité change radicalement de mode de vie ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/14/environnement-le-cri-d-alarme_5214606_3232.html

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : La Baraka – 20 rue Sébastopol – Roubaix.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 30 mars à 8h00.

 

Assemblée Générale Ordinaire et Assemblée Générale Extraordinaire

Mercredi 28 mars 2018 – 12h30/14h30

 Au-delà du réseau d’acteurs constitué des 1400 membres de sa liste de diffusion, VivaCitéS Hauts-de-France est aussi une association à laquelle certains d’entre vous adhèrent.

Que vous soyez adhérents ou sympathisants de VivaCitéS Hauts-de-France, je vous invite à notre prochaine assemblée générale.

Il est possible d’adhérer par courrier ou sur place (bulletin ci-après et joint)

 Pour le Conseil d’administration

Béatrice Auxent

Présidente

 Assemblée Générale

Ordre du jour :

  • Rapport moral, rapport d’activités et rapport financier 2017.
  • Actions 2018 : casse-croûtes, balades urbaines, ateliers d’urbanité suite AMI, St Urbain…
  • Election au conseil d’administration (les candidatures devront être envoyées à beatrice.auxent@nordnet.fr avec une lettre de motivation avant le 27 mars 8h00. Condition : être à jour de ses cotisations)

 Assemblée Générale Extraordinaire

Ordre du jour :

  • Modification des statuts de l’association : toilettage.

 Horaire : 12h30-14h30

 Lieu : MRES.

PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 mars à 8h00.

adhésion 2018

Balade urbaine du samedi 24 mars 2018

L’aménagement de l’île Folien à Valenciennes

« de la friche industrielle au démonstrateur Energies »

Proposée par et en présence de Bruno TIRMANT Voies Navigables de France.

 L’aménagement de l’île Folien repose sur  4 axes :

– une démarche inscrite dans le territoire à différentes échelles  à la fois en termes d’urbanisme et de valorisation énergétique.

– un assemblage de différentes maitrises d’ouvrage qui concourent à la réalisation d’un projet qui dépasse  le strict  périmètre de l’île Folien.

– un projet à Zéro CO² local visant une grande sobriété énergétique globale.

– un projet ouvert aux développements futurs de plans énergie et mobilité avec le quartier, la ville et l’agglomération.

Le projet consiste à réhabiliter un ancien site industriel de 5,2 hectares en créant un quartier mixte socialement et fonctionnellement de près de 400 logements, une résidence-services, des commerces, des bureaux,

Les premières bases politiques datent de 2008, les premières démolitions sur l’île datent de 2017, la première tranche de logements est en commercialisation pour une fin de chantier prévue en 2020. Le reste suivra dans les 10 années à venir.

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 Le site et son environnement

L’île Folien est située en continuité immédiate du cœur de la ville de Valenciennes. Le territoire est en pleine mutation : réalisation de la ZAC de l’Escaut portée par la Communauté d’Agglomération de Valenciennes Métropole-CAVM (Plateau numérique, Palais des Congrès) et requalification du Faubourg de Lille.

 Le consortium

Le projet a été élaboré de manière partenariale  avec les collectivités (ville de Valenciennes et CAVM), les propriétaires du foncier (SOFILO-foncière d’EDF et Voies Navigables de France), regroupés dans une société d’aménagement la SAS Ile Folien et le groupe EDF pour ce qui concerne le volet énergétique, groupement auquel a été associé, pour une recherche particulière, l’ENSAM de Lille et l’Université de  Lille 1.

 Une conception partenariale

Le projet  a été conçu de manière très étroite  avec la ville de Valenciennes et la CAVM sous la forme de Workshops : les « Jeudis de Folien » réunis une fois par mois pendant plus de 4 ans. Cette co-conception a permis de prendre en compte les enjeux urbains, sociaux et économiques des collectivités. Ce partenariat s’est concrétisé avec la signature d’un Projet Urbain Partenarial (PUP) avec la ville de Valenciennes, l’accord par délibération de la mise en place d’une boucle d’eau tempérée et la réalisation d’un éco-port fluvial  par la CAVM.

 Les défis

Ce nouveau quartier n’émettra pas de gaz à effet de serre : il sera à Zéro CO² local. Le projet énergétique du quartier est basé sur l’assemblage de différentes démarches dans une  logique de valorisation maximale de la ressource locale, de réduction globale de la consommation électrique et de décarbonatation maximale.

Il faut souligner que  des synergies ont été trouvées à propos des systèmes énergétiques locaux développés sur l’Ile Folien et le Parc des Rives de l’Escaut, aménagé par la CAVM. Cette vision partagée d’une politique énergétique locale sera prolongée en intégrant aux réflexions communes, le quartier du Faubourg de Lille qui fait l’objet d’une opération de rénovation urbaine dans le cadre de l’ANRU 2.

 Démonstrateur d’efficacité énergétique au sein d’un projet de ville durable et attractive

Si cet objectif fait l’objet d’un consensus très large, les méthodes pour y parvenir et plus encore les exemples de mise en œuvre font cruellement défaut. Conscient de son rôle en tant que premier énergéticien en France, EDF a choisi d’apporter sa contribution. Celle-ci peut se décliner ainsi : placer l’énergie au cœur de la conception du quartier, anticiper les usages, informer et sensibiliser les habitants et les usagers, optimiser les systèmes énergétiques et leur pilotage

L’île Folien, démonstrateur de la Troisième Révolution Industrielle

Le  projet Folien a été retenu dans la démarche mise en place dès 2012 par la Région Nord Pas de Calais Picardie : la Troisième Révolution Industrielle (TRI) impulsé par  Jérémy RIFKIN.

Fondée sur une combinaison de l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies internet, la Troisième Révolution Industrielle, nouveau modèle d’économie et de résilience territoriale sur le Nord Pas-de-Calais Picardie propose de réinventer notre manière de consommer, de produire, de stocker, de distribuer l’énergie, les biens et les services, d’habiter, d’apprendre et  de nous déplacer.

L’efficacité énergétique est une composante essentielle de la TRI et 5 piliers de la TRI font l’objet d’une mise en œuvre concrète. A titre d’exemple, nous pouvons citer : le pilier 1 « Energies renouvelables distribuées », illustrée par la création d’une boucle géothermique ; le pilier 4 « Réseaux intelligents », illustré par le  pilotage de la courbe de charge des consommations d’électricité de l’île Folien (pompes à chaleur pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire et des consommations spécifiques des logements) et de la  gestion de la production d’électricité d’origine hydraulique ; le pilier 5 « Innovation de la mobilité », illustré par la promotion des déplacements doux (marche, vélo, électro-mobilité) et la mise en œuvre de service de mobilité électrique

Les dispositifs d’évaluation et de reporting

Les  partenaires ont décidé de transcrire leurs ambitions en rédigeant un Référentiel de Développement Durable (document achevé en 2012). Ce référentiel a vocation à vivre tout au long du déroulement du projet.  Il s’appuie sur un pilotage partenarial et s’évalue dans le temps.

En conséquence, la maîtrise d’ouvrage réunit et réunira un comité de pilotage, pour la durée de l’aménagement de l’Île Folien, qui comprend la maîtrise d’ouvrage (société d’aménagement) et ses partenaires : VNF et EDF, la Ville de Valenciennes, la CAVM,  les représentants des intercommunalités en charge des compétences « transports » et« déchets », la maîtrise d’œuvre et ses partenaires techniques et les autres intervenants techniques missionnés par la maîtrise d’ouvrage.

L’objectif principal de ce comité de pilotage est de suivre la réalisation des engagements pris dans ce référentiel et de définir si nécessaires les adaptations au projet et de développements futurs. Il a par ailleurs vocation à partager et mutualiser l’ensemble des informations relatives au déroulement de ce projet, à valider collégialement les nouvelles orientations stratégiques prises et à suivre les études techniques et économiques aux différentes étapes d’élaboration du projet.

Le futur

Les développements futurs du projet porteront  sur la question de l’efficacité énergétique et sur le déploiement du numérique sur l’île avec le plateau numérique de la ZAC de l’Escaut, d’autres sujets, comme le rôle que peut jouer  un équipement public tel que le Port de plaisance pour l’animation d’un  quartier,  pourraient aussi être engagés.

https://www.youtube.com/watch?v=fRcPgdPBGkE

 Cette balade urbaine a été préparée par Loïc Aubrée, administrateur de VivaCitéS Hauts-de-France

Horaires, lieu de RV et programme :

–    Accueil à 9H30, à l’Unité Territoriale d’Itinéraires de Voies Navigables de France (160 Rue du Chauffour à Valenciennes).

–      9H30-10H : présentation en salle du projet

–      10H : début de la balade urbaine par les rives de l’Escaut (plateau numérique, faubourg de Lille et Ile Folien).

–      12H : retour à l’UTI de VNF

 Transport :

–          Un train arrive à 9h16 en gare de Valenciennes (départ de Lille à 8h35). Tout se fait à pied sur place. Retour 12h30 (arrivée à Lille 13h21). Compter 15 minutes entre gare et l’UTI VNF (voir plan ci-dessous).

–          Covoiturage : vous pouvez vous manifester en tant que covoiturant ou covoituré auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 22 mars 8h00.

 PAF : gratuit. Inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr souhaitée avant le 22 mars à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 23 février 12h15-14h

Axe Culture, un « think tank citoyen » pour alimenter le débat public

Par Thomas Werquin, président.

L’ambition de l’association Axe Culture est d’alimenter le débat public sur la métropole lilloise et sur des sujets aussi divers que les politiques culturelles, l’aménagement du territoire, son développement économique et commercial, son image ou encore sa gouvernance.

Pour mener à bien cette mission plusieurs démarches sont menées.

Des concours d’idées qui permettent à des étudiants ou jeunes professionnels en architecture de travailler sur un territoire qui semble devoir évoluer « en mieux ». Par exemple : le Grand Boulevard qui relie Lille à Roubaix et Tourcoing puis l’Avenue du Peuple Belge à Lille, deux territoires indignes d’une métropole ambitieuse.

Des réunions débats avec les habitants sur le thème de « quel territoire souhaitons-nous ? ». C’est à partir d’un bref diagnostic territorial d’une rue, d’une place ou d’un secteur qu’il est proposé aux habitants de réfléchir aux problématiques qu’ils vivent et aux solutions qui pourraient être apportées. C’est cette démarche a été développée récemment avec les habitants sur la Place du Maréchal Leclerc à Lille sur le thème : « comment refaire de la place du Maréchal Leclerc une place ? ».

Des notes thématiques qui ont pour ambition d’éclairer le débat public. Basé sur la conviction que les « bons diagnostics font les bonnes politiques », des données concernant l’évolution de l’emploi, de la couverture médiatique ou encore de la démographie sont régulièrement diffusées.

Des avis sur les politiques menées à l’échelle locale et sur les enquêtes publiques en cours : futur Palais de Justice, nouveau siège de la MEL, projet de tour dans le quartier Vauban, etc. Il s’agit à chaque fois de donner un regard d’habitant mais aussi d’expert.

Enfin, avec les commerçants, un « Livre Blanc du commerce local de la métropole lilloise » a été lancé. Dans un contexte de forte fragilisation du commerce des quartiers et des centres villes, à partir de l’expertise des acteurs locaux, il s’agit de faire émerger des propositions concrètes à partir d’éléments de diagnostic pour que notre territoire conserve ce commerce local, indispensable à sa vitalité et son attractivité.

Ajoutons que trois grands principes guident la réflexion :

1/ Le développement durable du territoire

2/ Le respect d’autrui

3/ La confiance accordée à chaque individu

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Université Catholique de Lille dans les locaux de la Maison des chercheurs (RS 572), 60 bis rue du Port au 5ème étage. QRcode fourni sur inscription au casse-croûte.