Casse-croûte du vendredi 16 novembre 2018 12H15-14H

L’habitat participatif en métropole lilloise (et au-delà).

Avec les ToitMoiNous de Villeneuve d’Ascq et l’association Eco Habitat Groupé. 

Plus de 30 ans après les premières réalisations de Villeneuve d’Ascq, l’habitat groupé (ou participatif)  connait une nouvelle jeunesse dans la métropole lilloise.

Plusieurs projets sont en réflexion, en cours ou réalisés à Lille, Roubaix, Villeneuve d’Ascq, Sainghin en Mélantois ou ailleurs dans la région.

VivacitéS vous propose de nous retrouver à Villeneuve d’Ascq chez les ToitMoiNous qui – après plusieurs années de travail, de joie, de peine, d’espoir … – ont intégré leur logement au cours de l’été. Ils nous expliqueront leur projet et nous feront visiter l’opération.

En complément, l’association ÉCO Habitat Groupé NPdC nous parlera de la dynamique de l’Habitat Groupé dans notre région et nous emmènera – pour ceux que le temps ne presse pas trop-  (re)découvrir Anagram et Hagrobi réalisées dans les années 80/90. Ils nous diront si leur projet était une utopie réaliste.

Horaires : 12h15-14h00 puis temps de visite des opérations « historiques » Anagram et Hagrobi pour ceux qui le peuvent.

Lieux : RDV 9 allée de la Courtoisie à Villeneuve d’Ascq  (nouvelle allée donnant sur la rue du 8 mai 45, à proximité de la place Jean Moulin).

PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 16 novembre  à 8h00.

 

BIENNALE DE CARTOGRAPHIE PARTICIPATIVE

LA BIENNALE

La cartographie est souvent perçue comme n’étant qu’un objet géographique permettant la représentation scientifique de l’espace.
Mais la carte peut autant nous offrir un voyage dans l’espace que dans le temps.
Elle devient alors un outil magique qui peut révéler bien des secrets en donnant à voir l’invisible (des flux immatériels, des mutations, des faits…).

La Biennale de Cartographie est l’occasion de la mettre à l’honneur et de vous la faire découvrir.

Vous serez invité à la parcourir, à la créer, à
l’expérimenter et à vous l’approprier durant quatre jours à travers des ateliers, des conférences et des balades qui vous offriront un nouveau regard sur le territoire.

29 NOVEMBRE 2018

– Visite des plans reliefs. Sur inscription seulement : https://bit.ly/2PPhcHj, 12h30-13h30, au Palais des Beaux-Arts, LILLE

– SOIRÉE D’OUVERTURE, 18h30-20h30 à La Grappe, au 75 rue Léon Gambetta, LILLE

Où en est la cartographie ? avec Eric Leclerc, Gilles Palsky et Jean-Luc Arnaud

Suivi de Pitch ta carto !

30 NOVEMBRE 2018

– Petit Déjeuner : Autour de la création d’une cartographie des cheminées industrielles avec Vivacités Hauts-de-France, sur inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr, 09h30-11h30, à la MRES, LILLE

– Visite des plans reliefs. À destination des 16-30 ans. Sur inscription seulement : https://bit.ly/2PONBh3, 12h30-13h30, au Palais des Beaux-Arts, LILLE

– Brunch Conférence : Comment les cartes sensibles et participatives, en apportant un nouveau regard sur le territoire, deviennent des enjeux d’attractivité touristique ? avec Stéphanie Bost, Nicolas Vallet, Pascaline Boyron et Nicolas Lescieux, 12h00-14h00 à la Maison Folie Wazemmes, LILLE

– DataVille : jeu sur les données personnelles urbaines, horaires et lieu sous réserve, LILLE

– Conférence sur les cartographies 2.0, 19h00-21h00, à L’Odyssée, LOMME

La cartographie à l’heure du numérique, de nouvelles méthodes et nouveaux outils de visualisation pour des nouveaux usages, avec Gilles Palsky, Sophie Pittalis et Nicolas Ammeux (Urbiviz)

IDÉATHON – 1ER ET 2 DÉCEMBRE 2018

48H dans un FabLab pour relever un défi en équipe et proposer une cartographie créative. Sur inscription seulement : http://www.bitly.fr/5l3

Pour les 16/30 ans, avec l’UPPJ, au TECHSHOP, 30 rue Henri Régnault, LILLE

1ER DÉCEMBRE 2018

– Balade et cartoparty autour de la cyclabilité avec l’ADAV, 10h00-12h00. Lieu sous réserve. LILLE

– Balade touristique de Saint-Sauveur, Saint-Michel, République et Vauban avec Lille Free Tour, 10h00-12h00, rendez-vous à Porte de Paris, LILLE

– Initiation à Open Street Map avec Cartopen, 14h00-18h00, lieu sous réserve, LILLE

– Balade et rencontre avec les graffs présents dans les rues de Lille avec Collectif Renart, 16h00-17h30, RDV devant la Gare Saint Sauveur. 25 participants maximum : https://bit.ly/2ANxATA

– Venez dessiner et interroger votre environnement quotidien, qu’il soit visible ou inventé avec Atelier Sauvage. Lieu et horaires sous réserve.

2 DÉCEMBRE 2018

– Venez dessiner et interroger votre environnement quotidien, qu’il soit visible ou inventé avec Atelier Sauvage. Lieu et horaires sous réserve.

– Cartopen initie l’Echappée Bière à l’Open Street Map, 9h00-13h00, à l’Echappée Bière, LILLE

programme-pliant-A3 final

Balade urbaine du samedi 6 octobre 2018 9H30-12H

Ville Neuve d’Ascq à Vélo

Avec Pierre Thieffry

 Villeneuve d’Ascq, Ville Nouvelle des années 70.

Un vélo-rétro pour comprendre les ambitions des politiques urbaines de l’époque.

Les Tops, les Flops, les petites et grandes histoires de sa fabrication.

De l’Hôtel de Ville au lac du Héron, en passant par Pont de Bois, Château et Cousinerie.

Et un pot final chez Owens 36, le refuge des sportifs du week-end.

Emmené par Pierre Thieffry, qui fut l’un des acteurs de l’Etablissement Public (EPALE) qui a conduit l’opération.

 Horaires : 9h30-12h00

Lieux : Départ Hôtel de Ville de Villeneuve d’Ascq (dalle haute) avec votre vélo

Arrivée Owens 36, 3 Allée du Café-Concert, 59650 Villeneuve-d’Ascq

 

PAF : sans mais inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 5 octobre à 8h00.

Casse-croûte créatif du vendredi 28 septembre 2018 12h15-14h

Quelles relations possibles entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation ?

Avec VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités

Environnement urbain et éducation à l’environnement urbain vus par VivaCitéS

L’environnement urbain ne désigne pas que la nature en ville (faune, flore) ou les domaines de l’environnement (eau, air, sol, déchets…) appliqués au milieu urbain. Mais il n’est pas non plus un milieu totalement artificiel, sans référence à la nature. VivaCitéS Hauts-de-France pense que la ville n’est pas une offense à l’environnement, mais un environnement en soi. Cette position met volontairement l’homme et la société au cœur de sa définition de l’environnement urbain qui serait alors une combinaison de composantes liées au social, au culturel, à l’environnement, à l’économie, le tout en perpétuel mouvement et régi par des flux de plus en plus rapides.

L’éducation à l’environnement urbain est un concept en action. Chaque acteur d’une ville – élu, concepteur, usager, philosophe, scientifique … – détient une part de compréhension, de gestion, de décision par rapport à l’environnement. La question du décloisonnement est indispensable mais difficile à mettre en œuvre. La tentation du repli sur le local est grande, alors que l’approche globale passe par les changements d’échelles territoriales. Le réflexe de défendre sa propre spécialité est fort alors que l’approche de la complexité passe par l’ouverture aux autres. Chacun finalement reste porteur d’une fraction de réalité, de connaissance, de perception qu’il décide ou non de mettre en partage. L’idée est ainsi née de tendre vers une éducation à l’environnement urbain pour tous par le croisement des regards. Celle-ci aurait comme objectif le bien vivre ensemble et la conscience d’être un citadin citoyen, quel que soit son rôle dans la ville.  L’éducation à l’environnement urbain s’inscrit dans les temps personnels et professionnels de chacun. Elle se positionne pour une gouvernance issue de l’écoute des expériences individuelles vers une réflexion d’intérêt collectif et général. Cela se décline notamment par un processus vertueux d’éducation et de participation.

Le journalisme d’investigation vu par Médiacités

Mediacités est un site d’investigation locale présent à ce jour dans quatre métropoles (Lille, Lyon, Toulouse et Nantes). C’est un journalisme d’enquête et de décryptage qui est prôné, un journalisme de contre-pouvoir au service de la démocratie. Son acception de l’investigation est donc large. Elle ne se limite pas aux questions de conflits d’intérêts, corruption ou autre abus. La ligne éditoriale exigeante et « sans concession » permet de sortir du récit habituel porté par les communicants de tout poil – notamment sur les enjeux d’environnement urbain. A titre d’information, les collectivités locales de France (toutes catégories confondues) dépensent chaque année 2 milliards d’euros en communication et compte 50 000 communicants. Un chiffre à rapprocher des… 35 000 journalistes de France (un chiffre en recul depuis 2009 vu la crise du secteur de la presse). Certes, il a une tendance à braquer les projecteurs sur les dysfonctionnements… pour que les choses bougent, persuadés qu’en nommant le problème on contribue à le résoudre.

Quelles relations ?

Mediacités s’est rapproché de VivaCités lors de son lancement à Lille il y a vingt mois. Depuis, des thématiques comme sociologie de Lille, gouvernance métropolitaine, politique régionale énergétique ou de transports, plan d’urbanisme métropolitain, etc. ont été abordées qui intéressent l’environnement urbain et possiblement l’éducation à l’environnement urbain. Le prolongement naturel des enquêtes pourrait être dans le débat public, afin que les lecteurs-citoyens s’emparent des enjeux évoqués. Médiacités a la volonté de le faire davantage au cours des mois à venir, d’accentuer une démarche éditoriale participative – c’est à dire qui s’appuie sur l’expertise citoyenne et la remontée d’informations du terrain. A titre d’illustration, voici ce que pourrait donner une enquête participative – ici appliquée aux enjeux de la pollution de l’air dans les Hauts-de-France : https://www.mediacites.fr/forum/2017/05/26/enquete-participative-la-carte-des-pollueurs-tricheurs-des-hauts-de-france/

Le casse-croûte créatif

Médiacités n’est pas le seul média d’investigation mais son interpellation permet à VivaCitéS de réfléchir à cette relation entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation en général et entre VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités en particulier.

La formule déjà expérimentée de casse-croûte créatif nous y aidera.

Il est ouvert à tous bien évidemment.

Il est préparé par Béatrice Auxent, Jean-Marie Ernecq, Hugo Soutra et Jacques Trentesaux.

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille. Salle expo rez-de-chaussée.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 septembre à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 14 septembre 2018 12H15-14H

Inégalités socio-spatiales en métropole de Lille

Avec Fabien Desage et Fabien Eloire, deux des auteurs du livre « Sociologie de LILLE »,  membres du collectif Degeyter

L’ouvrage

Au sein d’une collection* éditée par La découverte, « Sociologie de Lille » est paru en juin 2017. Il rend compte des transformations, indissociablement politiques, économiques et sociales, qui font de l’agglomération lilloise un site privilégié pour comprendre les dynamiques inégalitaires des villes contemporaines.

Le collectif Degeyter

Sous le pseudonyme Collectif Degeyter, en référence à Pierre De Geyter, ouvrier à Lille et compositeur de l’Internationale en 1888, il est composé de neuf enseignants-chercheurs sociologues, politistes et géographes des universités Lille 1, Lille 2, Lille 3 et Paris-Est-MLV : Antonio Delfini, Fabien Desage, Fabien Eloire, Remi Lefebvre, Yoan Miot, Frédéric Poulard, Stéphanie Pryen, Juliette Verdière et Cécile Vignal (coordination).

Ce qui a intéressé VivaCitéS Hauts-de-France

Cet ouvrage montre que les grands mythes de la modernisation métropolitaine peinent à cacher l’hétérogénéité des espaces vécus dans une seule et même agglomération, Bien que singulière, la métropole de Lille est avant tout exemplaire : elle incarne les risques d’un développement urbain peu soucieux du destin des classes populaires, sur lesquelles son essor s’est pourtant bâti il y a deux siècles à peine. Il éclaire les tensions existantes entre le développement socio-économique urbain et les inégalités sociales persistantes, et chassent ainsi le mythe d’une métamorphose métropolitaine bénéficiant à toute la population de l’agglomération lilloise.

Cette approche inédite de corrélation entre histoire et spatialité permet de mieux se projeter dans les projets à venir.

*Existe aussi Sociologie de Berlin, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, la Corse, San Francisco, la Chine, les villes.

Dédicace et achat possible sur place

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 14 septembre à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 15 juin 2018 12H15-14H

Centre d’interprétation Cité des Electriciens – BRUAY la Buissière

Avec Isabelle MAUCHIN Responsable de la Cité des Électriciens – Service Culture – Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay, Artois Lys Romane

Une des plus anciennes cités minières de la région a été complètement réhabilitée. Un vaste chantier de deux ans pour sauvegarder un patrimoine exceptionnel mais aussi en faire un lieu de vie artistique et de rencontre avec le public.

Elle a été baptisée ainsi à cause du nom de ses rues : Ampère, Faraday, Franklin, ou encore Edison. Elle se compose d’une quarantaine de logements d’environ 40m², petites maisons en brique, toutes alignées qui disposent d’une grande pièce à vivre, d’un comble pour dormir et d’une cave. Quelques scènes du film de Dany Boon « Bienvenue chez les chtis » (sorti en 2008) y ont été tournées.

index

Un patrimoine exceptionnel

Construite à partir de 1856 pour loger les ouvriers mineurs de la fosse n°1 de Bruay, la cité minière a vu passer plusieurs générations de mineurs. Au début de la période minière, les premiers types d’habitat spécifiquement liés à l’exploitation des mines sont encore sous l’influence des modèles ruraux. La cité conserve son organisation d’origine avec les voyettes, les carins (ou dépendances) et le jardinet.

De par son état de conservation exceptionnel, la Cité des Electriciens fait partie de l’inscription du Bassin Minier du Nord-Pas de Calais au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les façades et les toits sont classés au titre des monuments historiques.

Un lieu de vie et de rencontre

Certaines maisons deviendront des gîtes pour accueillir les touristes ou seront louées. D’autres seront transformées en ateliers d’artistes. Et il y aura aussi un espace qui retracera la vie dans les corons. C’est le seul bâtiment qui sera construit. Il s’agit de faire de la Cité des Electriciens un lieu de vie et de rencontre avec le public.

Il s’agit en particulier de réaliser un centre d’interprétation du paysage, de l’urbanisme et de l’habitat miniers. Une partie des logements de mineurs a ainsi été transformée en centre d’interprétation dédié à l’habitat et, à la place d’un ancien baraquement, un bâtiment neuf a été créé pour accueillir la partie du centre d’interprétation dédiée au paysage. D’autres logements ont été transformés en gîtes et en résidences d’artistes tandis que les carins, petites annexes des logements miniers, ont été adaptées pour accueillir différents services : sauna, clapier, buanderie, etc. Les espaces communs seront dédiés aussi bien aux touristes qu’aux habitants.

C’est l’agence Philippe Prost architecte, et les paysagistes de l’Atelier FORR qui ont conçu cette réalisation.

 Plus d’infos :

Le lieu en 2008 : https://www.youtube.com/watch?v=X6fQSZOAUfY

Avancée du projet en 2016 https://www.youtube.com/watch?v=ICGshg7PjRQ

Avancée du projet en 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=0obAmO6Ow7c

Et aussi le projet architectural : https://archicree.com/realisations/la-cite-des-electriciens-a-bruay-fragment-dun-patrimoine-minier-en-devenir/

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Rue FRANKLIN à BRUAY LA BUISSIERE.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 juin à 8h00.

Co-voiturage : un départ de Lille est possible. Merci de vous manifester en tant que co-voitureur ou co-voituré avant le mercredi 13 juin 8h00 auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Casse-croûte créatif du lundi 28 mai 2018 12H15 – 14H

Vers un Réseau Eurométropolitain des lo-Routes dit « REVER ».

Avec Jean-Marie Ernecq, membre du Forum de l’Eurométropole

Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable.

Ce projet est porté par le Forum de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, instance de représentation de la société civile auprès du politique (http://fr.eurometropolis.eu/). Il a été élaboré au sein du groupe de travail Trame Verte et Bleue. Il propose de s’appuyer sur cette trame pour articuler les réseaux et la pratique des modes doux de part et d’autre de la frontière, pour faciliter les déplacements liés aux loisirs, au travail ou autres motifs.

Il s’agit de valoriser une pratique flamande et wallonne articulée au versant français en combinant de façon transverse « économie, paysage, mobilité, patrimoine, aménagement, signalétique, informatique, tourisme, formation, financement collaboratif innovant… »

Ce casse-croûte créatif vise à présenter le projet pour le versant « MELillois » et de repérer les partenaires associatifs, acteurs divers, citoyens, que cette démarche transfrontalière intéresse. En effet, cette action devra s’appuyer sur les acteurs directement impliqués sur cette thématique et tenir compte de leurs réflexions, de leurs projets et de leurs actions.
Par exemple, des activités d’animation combinant des activités terrestres et fluviales mériteraient d’être étudiées en s’inspirant d’actions déjà en place. Un volet de cartographie participative est envisagé….

Jean-Marie Ernecq est l’animateur du projet côté société civile eurométropolitaine – 3 versants.

Même si vous ne pouvez venir à ce temps du 28 mai, vous pouvez manifester votre intérêt pour le sujet à beatrice.auxent@nordnet.fr

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 mai à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 18 mai 2018 12H15-14H

Acheter autrement :

Super Quinquin, circuit court et gestion coopérative des approvisionnements,

et Givrés d’orange, groupe d’achat solidaire avec la Sicile.

Avec Léa BAILLET pour Super Quinquin

et  Patrick ENNEBECK pour Givrés d’orange

 SUPERQUINQUIN

En janvier 2015, une poignée de Lilloises et Lillois a décidé de créer à Lille un « supermarché coopératif et participatif ».

Sur le modèle de Park Slope Food Coop à New-York, qui fonctionne depuis plus de 40 ans, et à la suite de La Louve à Paris, le magasin lillois est l’un des tout premiers de France. Son nom évoque à la fois un grand magasin et le Nord : « Superquinquin », et un slogan qui résume son état d’esprit : « le supermarché dont tu es le héros ».

Une association, Les Amis de Superquinquin, a été créée pour réunir les personnes motivées par le projet et porter les démarches de création du supermarché.

Depuis juillet 2016, la société Coopérative Superquinquin est née. Elle fédère l’ensemble des sociétaires et anime le projet au quotidien.

 Superquinquin est une coopérative de consommateurs participative. Elle propose à ses membres l’accès à des produits de consommation courante (alimentation, hygiène, entretien – entre autres) de qualité et au meilleur prix, en favorisant les modes de production respectueux de l’Humain et de l’Environnement. Les produits vendus privilégient la qualité, le goût et la proximité. Chaque adhérent s’engage à consacrer 3h par mois de bénévolat pour le fonctionnement du supermarché. Le supermarché appartient à ses adhérents/clients, les décisions sont prises sur le mode 1 personne/1voix et les profits sont réinvestis ou dédiés à des projets d’intérêt général. Superquinquin est aussi un lieu d’échanges autour des enjeux alimentaires actuels, et crée du lien entre adhérents, habitants et producteurs.

 Moins d’un an après l’ouverture de son magasin (15 rue du Prieuré, à Lille-Fives – il a ouvert ses portes le 1er avril 2017), la coopérative Superquinquin a accueilli son 1000ème membre.

http://superquinquin.fr/

GIVRES D’ORANGES

Si nous étions italiens, nous serions un G.A.S., c’est-à-dire un Groupe d’Achat Solidaire, comme il en existe de très nombreux là-bas. Pour les français, nous sommes quelque chose comme une « AMAP européenne ». Nés en 2013, structurés en association loi 1901 (fiscalisée et sans subventions), nous comptons aujourd’hui environ 1000 adhérents, principalement sur la métropole lilloise. Nous organisons pour ceux-ci et 7 fois par an, des commandes groupées en circuit-court d’agrumes siciliens et de pâtes (principalement). Soit et par an, environ 100 tonnes d’agrumes et 12 tonnes de pâtes, tous bio.

Particularité : nous demandons à nos adhérents de « mettre la main à la pâte », en amont, en se regroupant pour passer leurs commandes et aussi chaque jour de livraison. Notre modèle logistique et économique requiert ainsi aujourd’hui environ 1000h de travail bénévole et 1000 h de travail rémunéré, partagé entre deux salariées à temps partiel.

Pour nous, la qualité des produits est aussi importante que leurs conditions de productions, que le mode de gouvernance des producteurs, etc.  Nous développons ainsi joyeusement une « autre économie » : économie du circuit-court et du « prix juste », économie de la confiance.

Nous sommes par ailleurs fédérés nationalement au sein de « l’Usine à GAS », qui rassemble l’ensemble des groupes français qui travaillent avec le groupement de producteurs siciliens Le Galline Felici (une dizaine de groupes des Hautes-Alpes à Paris). Et à propos des Galline Felici, ne manquez pas le très beau « Nul homme n’est une île » de Dominique Marchais, sorti le 4 avril : toute sa première partie leur est consacrée !

https://givresdoranges.fr/

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Magasin Super Quinquin, 15 rue du Prieuré à Lille-Fives

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 18 mai à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 20 avril 2018 12H15-14H

Le Lien à Mons-en-Barœul

Maison des projets urbains

Avec Véronique DUBRULLE Adjointe au Maire Rénovation Urbaine, Logement, Cadre de vie
Marc TOUTIN Adjoint au Maire Développement durable – équipements publics
Ludovic BROQUART Directeur de la programmation du LIEN

image001

Il en est des villes comme de chacun d’entre nous, elles changent avec le temps, elles s’adaptent aux besoins, à l’évolution des modes de vie, aux événements… Pour accompagner ces transitions successives, Mons-en-Barœul place au cœur de son projet de développement la relation entre les habitants et leur ville ; les habitants et leur ville qui change.

Le fait urbain monsois (création à la fin des années 60 de la plus importante « ZUP » au Nord de Paris et plus récemment sa mutation en écoquartier…) est un élément singulier, à promouvoir et à partager. Il constitue, pour les acteurs de la ville, un bel exemple voire une source d’inspirations. LE LIEN porte cette vision sur la ville en train de se faire sous le double prisme de « Mons au Monde ». Ici, les partages d’expériences, de savoir-faire et de savoir-vivre en ville s’émancipent des frontières et des périmètres parce qu’imaginer, concevoir et partager la ville à venir nécessite, plus que tout, d’ouvrir plus grand le champ des possibles, de s’émanciper des frontières, de toutes les frontières géographiques, fonctionnelles, culturelles… pour parcourir la ville, toutes les villes (du village à la métropole) en partant grâce à de nombreux partenariats, des expositions, des ateliers, des visites, des tables-rondes… à la découverte de nouvelles expériences-de-villes, de nouveaux modes de vie.

LE LIEN, antenne régionale de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, est implanté au cœur d’un territoire qui est lui-même le témoin d’une certaine histoire urbaine française.

Du village à la ville, de la ZUP à l’écoquartier, de l’écoquartier à la ville durable… voilà en quelques mots résumé l’évolution du territoire monsois qui est actuellement à la croisée de deux ambitieux programmes de rénovation urbaine dont les principaux objectifs sont repris ci-après :

[2007 – 2016]

. réinventer la ville autour d’une centralité dynamique et agréable

– repenser l’espace public

– conforter et valoriser les atouts du quartier : densité, espaces paysagers remarquables, accessibilité…

. améliorer sensiblement et durablement le cadre et la qualité de vi(ll)e

– exigences architecturale et environnementale

– 200 millions d’euros de travaux

 . impliquer les Monsois dans la mise en œuvre de leur cadre de vi(ll)e

– 200 réunions publiques

[2018 – 2026]

. poursuivre la nécessaire et ambitieuse mutation du Nouveau Mons

 . améliorer encore l’offre de logements

– réhabiliter / diversifier

 . développer l’attractivité de la Place et de l’Esplanade de l’Europe

– animations, commerces, services

 . faire des équipements publics les moteurs d’un nouveau mode de vi(ll)e

– écoresponsables et structurants à l’échelle du quartier

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Le lien 4 place de l’Europe (à la croisée de l’Esplanade de l’Europe et de l’avenue-parc Sangnier à Mons-en-Barœul) – Métro 2 arrêt Mairie de Mons.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 20 avril à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 30 mars 2018 12h15-14h

Roubaix en transition et la ferme urbaine circulaire du Trichon

Avec Vincent Boutry, président de l’Université Populaire et Citoyenne de Roubaix

   A Roubaix, dans le prolongement de la mobilisation citoyenne du Collectif de l’Union (2006-2014) face au projet d’aménagement de l’écoquartier de l’Union, l’Université Populaire et Citoyenne lance un mouvement « Roubaix en transition » début 2016.  http://upc-roubaix.org/

image002

A partir d’une vie associative renouvelée et associant la coopérative Baraka http://www.cooperativebaraka.fr/ se constitue un terrain d’expérimentations sur la reconversion des friches Nollet 9000m2 et Crouy (ex-LEA) 6500m2. Les projets Paysans urbains du Trichon, Minus Farm, Micro brasseurs, Habitat Ecologique Partagé, achats groupés « El cagette », cuisine « La Marmite », Maison du vélo… s’assemblent petit à petit. L’UPC, soutenue par l’ADEME et « Les anges Gardins » porteur d’un FIDESS (Fonds d’Investissement pour le Développement de l’Entreprenariat Social et Solidaire) lance une étude de faisabilité du projet global dénommé « ferme urbaine circulaire du Trichon ». Un partenariat avec la Ville, la MEL, la SEM Ville Renouvelée, Partenord se construit dans un processus de co-production d’un modèle économique à la fois transitoire et durable.

Une recherche-action « transition et quartiers populaires » portée par l’UPC est en construction. L’enjeu est d’associer à la mise en place des expérimentations urbaines ci-dessus, un travail de mobilisation des habitants du quartier du Trichon. L’objectif est de rechercher comment renforcer une économie de l’entraide pour réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale. Des habitants – « médiateurs de la transition » engagent une formation avec Lille2 master de sciences politiques. Un forum « un printemps pour la transition » se prépare le 17 juin sur le site de la ferme urbaine du Trichon.

Le mouvement des « villes en transition » est parti d’Angleterre en 2005 pour s’étendre dans le monde à plus de 1 500 villes. Il a été fondé par un professeur de permaculture Rob Hopkins, auteur du « manuel de la transition » à partir de l’expérience de la petite ville de Totnes.  https://www.youtube.com/watch?v=18EfSfefDEk

A partir de la prise de conscience des conséquences du pic du pétrole et du dérèglement climatique, l’objectif est de créer des communautés locales plus fortes qui réalisent un travail d’imagination prospective des chocs à venir pour anticiper la construction d’actions de résilience locale individuelle et collective. Ces actions sont décrites en 12 étapes et peuvent s’organiser dans un plan de descente énergétique.

Pablo Servigne avec Raphael Stevens auteur en 2015 de « Comment tout peut s’effondrer »  réactualise les fondements des villes en transition

https://www.youtube.com/watch?v=dI2lOH7RbCo.

Face à la « grande accélération » et aux risques d’effondrement de nos sociétés, comment anticiper et construire dès maintenant des capacités de résilience locale, notamment en développant nos facultés d’entraide face à la violence ? Quelle transition opérer pour répondre aux interpellations internationales régulières sur l’état écologique de la planète (du GIEC au dernier appel de 15 000 scientifiques pour que l’humanité change radicalement de mode de vie ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/14/environnement-le-cri-d-alarme_5214606_3232.html

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : La Baraka – 20 rue Sébastopol – Roubaix.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 30 mars à 8h00.