Casse-croûte du vendredi 1 mars 12H15-14H

Le Centre Multimodal de Distribution Urbaine

Avec Alain Lefebvre, Directeur, Anne-Valérie Dufour, Département Marketing Innovation Prospective ports de Lille

Et Philippe Malraux, président d’Oxipio    

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Le CMDU = Centre Multimodal de Distribution Urbaine

 Pour être un Port au service de la ville, Ports de Lille a mené dès 2010 des réflexions relatives à une nouvelle organisation de la logistique pour servir la ville. Fort de sa position stratégique en bordure de la Métropole et multi-connecté, Ports de Lille dispose des atouts nécessaires pour recevoir des flux massifiés de marchandises, les préparer et les délivrer selon les besoins, en mobilisant des solutions environnementales pertinentes.

Cela a abouti à la création en 2015 du CMDU sur 2.500 m² d’entrepôt. Le CMDU est actuellement exploité par Oxipio qui propose plusieurs services aux commerçants pour augmenter leur surface de vente et aux transporteurs pour ne plus entrer en ville : stockage de marchandises, réserve déportée, préparation de commandes, gestion documentaire, livraisons, gestion des retours, traitement des emballages.

Bilan : 50 T de marchandises livrées / jour et 6.100 livraisons / mois en 2018, principalement en cargo-cycles à assistance électrique et avec 2 véhicules utilitaires fonctionnant au GNC

 Ports de Lille au service de l’économie régionale et de la mobilité durable

Ports de Lille constitue un réseau de 12 sites logistiques multimodaux (fluvial – ferroviaire – route) dont il assure l’aménagement, le développement et la gestion.

Les différents sites sont : Lille, Santes, Wambrechies, Halluin, Marquette, Loos-Sequedin, Haubourdin, Houplin-Ancoisne, Douai, Harnes, Arques + Béthune.

Transport multimodal :

– Terminaux à conteneurs : Lille LCT, Halluin HCT + construction d’un nouveau terminal trimodal sur le port de Santes et réaménagement du terminal sur le port de Béthune

– Liaisons fluviales de/vers le port de Dunkerque 2/semaine (opérateur NPS) + de/vers les ports d’Anvers 4 à 6/semaine, Zeebrugge et Rotterdam (opérateur DANSER) – pour conteneurs, citernes et caisses mobiles

– Liaisons quotidiennes en rail-route de/vers Bordeaux, Toulouse, Bayonne-Mouguerre, Avignon et Marseille (opérateur T3M) – pour conteneurs, citernes et caisses mobiles

-> Plus de 164 780 EVP conteneurs équivalent 20’ manutentionnés sur l’ensemble de nos sites pour l’année 2018

– Transport de déchets par conteneurs en fluvial entre le CVO de Loos-Sequedin et le CVE d’Halluin : 21.000 camions évités / an soit 1.775 T de CO2 non émises

– Manutention de colis lourds et hors normes

– Démonstration le 17/01/19 au CMDU sur le port de Lille de la barge Zulu adaptée au transport de palettes et autonome en chargement / déchargement,

Côté logistique :

– 300 hectares de terrains, 280 000 m² d’entrepôts et ateliers, 6 000 m² de bureaux à la location

– Construction de 2 nouveaux entrepôts de 42.000 m² pour un client et de 18 000 m² sur le port de Santes, livraison : été 2019

– CMDU = Centre Multimodal de Distribution Urbaine : 2 500 m² sur le port de Lille exploité par Oxipio, un prestataire logistique (possibilité de dépotage / empotage)

– Station-service GNC sur le port de Lille

Pour en savoir plus :

Côté transport multimodal : https://www.youtube.com/watch?v=U5q09ZnVols (vidéo durée 2’40)

Côté barge Zulu : https://youtu.be/pRzUfahRoG0 (vidéo durée 3’45)

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : La réunion se tiendra dans les bureaux du port de Lille : 5ème rue à Lille dans le GPS, parking à disposition – métro : arrêt Port de Lille

 

 

Casse-Croûte du vendredi 25 janvier 2019 12H15-14H

LES PLANTEURS VOLONTAIRES

Avec Alan GUILLOU, responsable et co-fondateur de l’association régionale.

L’Association Les Planteurs Volontaires initie des projets de reboisement participatifs et citoyens dans toute la région des Hauts de France.

En seulement 6 hivers, 5500 personnes, enfants, adultes, détenus, jeunes en rupture, personnes âgées, ont planté plus de 100 000 arbres dans une démarche participative et citoyenne! Dans un contexte de changement climatique, d’un rapport à la nature banalisé, voir éteint, il y a urgence à reconsidérer la place de la Nature dans notre quotidien.

Autant que l’Arbre social, l’Arbre de la liberté, de la botanique, de la Forêt, que l’Arbre puits de carbone, filtre à particules fines, c’est aussi le rendez-vous, entre l’individu et l’Arbre qui nous importe.

Cette rencontre-là, nous montre combien l’Arbre dans son universalité peut être un élément fédérateur de notre société. Preuve que l’Arbre est aussi dans sa grandeur, sa temporalité et sa beauté, un formidable motif à être et à faire ensemble. En plantant un arbre, on fonde l’avenir. Pas seulement le sien et celui de ses enfants, quand on plante un Arbre, on le plante pour tous et toutes.

Les planteurs volontaires vous proposent donc de planter ensemble.

Pour en savoir plus http://planteurs-volontaires.com/qui-sommes-nous/

 Horaire : 12h15-14h00

Lieu : MRES 23 rue Gosselet, Lille, Salle Agora

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 25 janvier à 8h00

 

Casse-croûte du vendredi 7 décembre 2018 – 12H15-14H

La Chartreuse de Neuville, Centre Culturel de Rencontres Européen.

Avec Alexia Noyon, directrice.

La Chartreuse de Neuville se situe à Montreuil sur mer. C’est un lieu aux vies multiples. Construite comme monastère par l’ordre des Chartreux en 1324, détruite à la Révolution puis reconstruite en 1870, elle est tour à tour imprimerie, sanatorium, phalanstère culturel, hôpital civil de guerre, hospice-asile. Abandonnée ensuite, elle ré-ouvre ses portes au public en 2008. Son architecture et son histoire européenne évoquent en permanence la relation de l’individu au collectif, la complémentarité des talents et l’innovation par l’expéri­mentation.

Aujourd’hui, elle est devenue Centre Culturel de Rencontres Européen au service de l’innovation sociétale et artistique des territoires avec une programmation et une offre d’activités annuelles, variées et inclusives. Le lieu est unique pour accueillir, favoriser les synergies, accompagner les acteurs de changement, les entreprises et les organisations et faire émerger des projets.

Il s’inscrit dans un modèle économique d’entrepreneuriat social et culturel pérenne associant de manière inédite des acteurs de l’intérêt général et des investisseurs privés.

4 pôles d’activités :

Innovation sociétale : rencontres, débats, expérimentations, incubation de projets, animation de communautés, organisation d’ateliers et de formations.

Création et patrimoine : visite du monument et de ses jardins, accueil de chercheurs, d’auteurs et d’artistes en résidence, programmation artistique pluridisciplinaire, service éducatif.

Insertion et formation : lutte contre l’illettrisme, emplois d’insertion, services civiques, stages de professionnalisation, ateliers d’insertion sociale, de pré-orientation et thérapeutiques, formations qualifiantes en partenariat dans plusieurs secteurs.

Nouveaux modèles économiques et de gouvernance : capitalisation, expérimentation, accompagnement et partage.

L’association de préfiguration de la Fondation La Chartreuse de Neuville, présidée par Jean-Paul Delevoye, est composée de 4 collèges regroupant 22 administrateurs issus des secteurs privés, publics et de la société civile.

 Pour en savoir plus : www.lachartreusedeneuville.org

 Horaire : 12h15-14h00

Lieu : MRES 23 rue Gosselet Lille

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 7 décembre à 8h00.

 

Petit déjeuner créatif – vendredi 30 novembre 2018 – 9H30 -11H30

 Dans le cadre de Biennale de cartographie #1 proposée par VivaCitéS Hauts-de-France et Interphaz.

Vers une cartographie participative des cheminées industrielles en métropole lilloise.

Avec Franck Larere de l’association le Non Lieu à Roubaix,  Frédérique Coppin de la Ville de Tourcoing et Béatrice Auxent de VivacitéS HdF.

 Depuis plusieurs années, le territoire de Roubaix-Tourcoing est devenu un laboratoire de recherche et d’expérimentation. Ces deux villes concentrent à elles seules le quart des cheminées industrielles du Nord.

L’association le Non Lieu a généré de nombreuses productions artistiques. Il est à l’origine du rendez-vous annuel intitulé « Les beffrois du travail » qui se fait en partenariat avec plusieurs villes et associations de la Métropole lilloise, et au-delà.

Une première étude universitaire sur la lisibilité des cheminées d’usine de Roubaix et Tourcoing a été menée en 2015/2016 par des étudiants de Licence 3 en Aménagement de Lille 1. Les élus des deux villes ont soutenus l’approfondissement : une analyse multicritère systématique des 63 cheminées et la mesure du sentiment d’appropriation des publics à ces totems urbains singuliers ont été menées par un atelier Master 2 Aménagement et patrimoine de Lille 1 en 2017/2018, bénéficiant de l’encadrement du Non Lieu également.

La connaissance scientifique et l’appropriation, par les habitants et les publics, du patrimoine sont des objectifs qui intéressent Roubaix et Tourcoing, labellisées Ville d’Art et d’Histoire, mais pas seulement. Ce patrimoine industriel identitaire peut faire l’objet d’une approche sensible et durable pour tout-un-chacun.

VivaCitéS Hauts-de-France a donc organisé ce temps créatif pour réfléchir ensemble à ce que serait une cartographie participative des cheminées industrielles en métropole lilloise.

Quelques questions à se poser : que veux-t ’on représenter ? Quel type de cartographie ? Que représenter ? Quelle légende ? Pour qui ? Pourquoi ? Quel possible livrable en 2020 dans le cadre de Capitale Mondiale du Design ? Comment y arriver ? Qui porterait l’action ? Qui est intéressé pour poursuivre l’aventure ?

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Lieu : MRES 23 rue Gosselet Lille Salle expo.

 PAF : gratuit

 Programme complet et mis à jour de la biennale sur :

http://www.interphaz.org/biennale-de-cartographie-2018/

Evénement en ligne sur : https://www.facebook.com/Interphaz/photos/gm.339360996625202/2325461064148998/?type=3&theater

Contact et informations : Félicia Tran cartographies.interphaz@gmail.com

Il reste des places pour l’Idéathon du samedi et dimanche : profitez de conditions exceptionnelles de mise à disposition de locaux, matériaux, machines et venez prototyper ! 48H dans un FabLab pour relever un défi en équipe et proposer une cartographie créative.

Sur inscription seulement / contact.uppj@gmail.com
Pour les 16/30 ans, avec l’UPPJ

 

 

Casse-croûte du vendredi 16 novembre 2018 12H15-14H

L’habitat participatif en métropole lilloise (et au-delà).

Avec les ToitMoiNous de Villeneuve d’Ascq et l’association Eco Habitat Groupé. 

Plus de 30 ans après les premières réalisations de Villeneuve d’Ascq, l’habitat groupé (ou participatif)  connait une nouvelle jeunesse dans la métropole lilloise.

Plusieurs projets sont en réflexion, en cours ou réalisés à Lille, Roubaix, Villeneuve d’Ascq, Sainghin en Mélantois ou ailleurs dans la région.

VivacitéS vous propose de nous retrouver à Villeneuve d’Ascq chez les ToitMoiNous qui – après plusieurs années de travail, de joie, de peine, d’espoir … – ont intégré leur logement au cours de l’été. Ils nous expliqueront leur projet et nous feront visiter l’opération.

En complément, l’association ÉCO Habitat Groupé NPdC nous parlera de la dynamique de l’Habitat Groupé dans notre région et nous emmènera – pour ceux que le temps ne presse pas trop-  (re)découvrir Anagram et Hagrobi réalisées dans les années 80/90. Ils nous diront si leur projet était une utopie réaliste.

Horaires : 12h15-14h00 puis temps de visite des opérations « historiques » Anagram et Hagrobi pour ceux qui le peuvent.

Lieux : RDV 9 allée de la Courtoisie à Villeneuve d’Ascq  (nouvelle allée donnant sur la rue du 8 mai 45, à proximité de la place Jean Moulin).

PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 16 novembre  à 8h00.

 

Casse-croûte créatif du vendredi 28 septembre 2018 12h15-14h

Quelles relations possibles entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation ?

Avec VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités

Environnement urbain et éducation à l’environnement urbain vus par VivaCitéS

L’environnement urbain ne désigne pas que la nature en ville (faune, flore) ou les domaines de l’environnement (eau, air, sol, déchets…) appliqués au milieu urbain. Mais il n’est pas non plus un milieu totalement artificiel, sans référence à la nature. VivaCitéS Hauts-de-France pense que la ville n’est pas une offense à l’environnement, mais un environnement en soi. Cette position met volontairement l’homme et la société au cœur de sa définition de l’environnement urbain qui serait alors une combinaison de composantes liées au social, au culturel, à l’environnement, à l’économie, le tout en perpétuel mouvement et régi par des flux de plus en plus rapides.

L’éducation à l’environnement urbain est un concept en action. Chaque acteur d’une ville – élu, concepteur, usager, philosophe, scientifique … – détient une part de compréhension, de gestion, de décision par rapport à l’environnement. La question du décloisonnement est indispensable mais difficile à mettre en œuvre. La tentation du repli sur le local est grande, alors que l’approche globale passe par les changements d’échelles territoriales. Le réflexe de défendre sa propre spécialité est fort alors que l’approche de la complexité passe par l’ouverture aux autres. Chacun finalement reste porteur d’une fraction de réalité, de connaissance, de perception qu’il décide ou non de mettre en partage. L’idée est ainsi née de tendre vers une éducation à l’environnement urbain pour tous par le croisement des regards. Celle-ci aurait comme objectif le bien vivre ensemble et la conscience d’être un citadin citoyen, quel que soit son rôle dans la ville.  L’éducation à l’environnement urbain s’inscrit dans les temps personnels et professionnels de chacun. Elle se positionne pour une gouvernance issue de l’écoute des expériences individuelles vers une réflexion d’intérêt collectif et général. Cela se décline notamment par un processus vertueux d’éducation et de participation.

Le journalisme d’investigation vu par Médiacités

Mediacités est un site d’investigation locale présent à ce jour dans quatre métropoles (Lille, Lyon, Toulouse et Nantes). C’est un journalisme d’enquête et de décryptage qui est prôné, un journalisme de contre-pouvoir au service de la démocratie. Son acception de l’investigation est donc large. Elle ne se limite pas aux questions de conflits d’intérêts, corruption ou autre abus. La ligne éditoriale exigeante et « sans concession » permet de sortir du récit habituel porté par les communicants de tout poil – notamment sur les enjeux d’environnement urbain. A titre d’information, les collectivités locales de France (toutes catégories confondues) dépensent chaque année 2 milliards d’euros en communication et compte 50 000 communicants. Un chiffre à rapprocher des… 35 000 journalistes de France (un chiffre en recul depuis 2009 vu la crise du secteur de la presse). Certes, il a une tendance à braquer les projecteurs sur les dysfonctionnements… pour que les choses bougent, persuadés qu’en nommant le problème on contribue à le résoudre.

Quelles relations ?

Mediacités s’est rapproché de VivaCités lors de son lancement à Lille il y a vingt mois. Depuis, des thématiques comme sociologie de Lille, gouvernance métropolitaine, politique régionale énergétique ou de transports, plan d’urbanisme métropolitain, etc. ont été abordées qui intéressent l’environnement urbain et possiblement l’éducation à l’environnement urbain. Le prolongement naturel des enquêtes pourrait être dans le débat public, afin que les lecteurs-citoyens s’emparent des enjeux évoqués. Médiacités a la volonté de le faire davantage au cours des mois à venir, d’accentuer une démarche éditoriale participative – c’est à dire qui s’appuie sur l’expertise citoyenne et la remontée d’informations du terrain. A titre d’illustration, voici ce que pourrait donner une enquête participative – ici appliquée aux enjeux de la pollution de l’air dans les Hauts-de-France : https://www.mediacites.fr/forum/2017/05/26/enquete-participative-la-carte-des-pollueurs-tricheurs-des-hauts-de-france/

Le casse-croûte créatif

Médiacités n’est pas le seul média d’investigation mais son interpellation permet à VivaCitéS de réfléchir à cette relation entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation en général et entre VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités en particulier.

La formule déjà expérimentée de casse-croûte créatif nous y aidera.

Il est ouvert à tous bien évidemment.

Il est préparé par Béatrice Auxent, Jean-Marie Ernecq, Hugo Soutra et Jacques Trentesaux.

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille. Salle expo rez-de-chaussée.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 septembre à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 14 septembre 2018 12H15-14H

Inégalités socio-spatiales en métropole de Lille

Avec Fabien Desage et Fabien Eloire, deux des auteurs du livre « Sociologie de LILLE »,  membres du collectif Degeyter

L’ouvrage

Au sein d’une collection* éditée par La découverte, « Sociologie de Lille » est paru en juin 2017. Il rend compte des transformations, indissociablement politiques, économiques et sociales, qui font de l’agglomération lilloise un site privilégié pour comprendre les dynamiques inégalitaires des villes contemporaines.

Le collectif Degeyter

Sous le pseudonyme Collectif Degeyter, en référence à Pierre De Geyter, ouvrier à Lille et compositeur de l’Internationale en 1888, il est composé de neuf enseignants-chercheurs sociologues, politistes et géographes des universités Lille 1, Lille 2, Lille 3 et Paris-Est-MLV : Antonio Delfini, Fabien Desage, Fabien Eloire, Remi Lefebvre, Yoan Miot, Frédéric Poulard, Stéphanie Pryen, Juliette Verdière et Cécile Vignal (coordination).

Ce qui a intéressé VivaCitéS Hauts-de-France

Cet ouvrage montre que les grands mythes de la modernisation métropolitaine peinent à cacher l’hétérogénéité des espaces vécus dans une seule et même agglomération, Bien que singulière, la métropole de Lille est avant tout exemplaire : elle incarne les risques d’un développement urbain peu soucieux du destin des classes populaires, sur lesquelles son essor s’est pourtant bâti il y a deux siècles à peine. Il éclaire les tensions existantes entre le développement socio-économique urbain et les inégalités sociales persistantes, et chassent ainsi le mythe d’une métamorphose métropolitaine bénéficiant à toute la population de l’agglomération lilloise.

Cette approche inédite de corrélation entre histoire et spatialité permet de mieux se projeter dans les projets à venir.

*Existe aussi Sociologie de Berlin, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, la Corse, San Francisco, la Chine, les villes.

Dédicace et achat possible sur place

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 14 septembre à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 15 juin 2018 12H15-14H

Centre d’interprétation Cité des Electriciens – BRUAY la Buissière

Avec Isabelle MAUCHIN Responsable de la Cité des Électriciens – Service Culture – Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay, Artois Lys Romane

Une des plus anciennes cités minières de la région a été complètement réhabilitée. Un vaste chantier de deux ans pour sauvegarder un patrimoine exceptionnel mais aussi en faire un lieu de vie artistique et de rencontre avec le public.

Elle a été baptisée ainsi à cause du nom de ses rues : Ampère, Faraday, Franklin, ou encore Edison. Elle se compose d’une quarantaine de logements d’environ 40m², petites maisons en brique, toutes alignées qui disposent d’une grande pièce à vivre, d’un comble pour dormir et d’une cave. Quelques scènes du film de Dany Boon « Bienvenue chez les chtis » (sorti en 2008) y ont été tournées.

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Un patrimoine exceptionnel

Construite à partir de 1856 pour loger les ouvriers mineurs de la fosse n°1 de Bruay, la cité minière a vu passer plusieurs générations de mineurs. Au début de la période minière, les premiers types d’habitat spécifiquement liés à l’exploitation des mines sont encore sous l’influence des modèles ruraux. La cité conserve son organisation d’origine avec les voyettes, les carins (ou dépendances) et le jardinet.

De par son état de conservation exceptionnel, la Cité des Electriciens fait partie de l’inscription du Bassin Minier du Nord-Pas de Calais au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les façades et les toits sont classés au titre des monuments historiques.

Un lieu de vie et de rencontre

Certaines maisons deviendront des gîtes pour accueillir les touristes ou seront louées. D’autres seront transformées en ateliers d’artistes. Et il y aura aussi un espace qui retracera la vie dans les corons. C’est le seul bâtiment qui sera construit. Il s’agit de faire de la Cité des Electriciens un lieu de vie et de rencontre avec le public.

Il s’agit en particulier de réaliser un centre d’interprétation du paysage, de l’urbanisme et de l’habitat miniers. Une partie des logements de mineurs a ainsi été transformée en centre d’interprétation dédié à l’habitat et, à la place d’un ancien baraquement, un bâtiment neuf a été créé pour accueillir la partie du centre d’interprétation dédiée au paysage. D’autres logements ont été transformés en gîtes et en résidences d’artistes tandis que les carins, petites annexes des logements miniers, ont été adaptées pour accueillir différents services : sauna, clapier, buanderie, etc. Les espaces communs seront dédiés aussi bien aux touristes qu’aux habitants.

C’est l’agence Philippe Prost architecte, et les paysagistes de l’Atelier FORR qui ont conçu cette réalisation.

 Plus d’infos :

Le lieu en 2008 : https://www.youtube.com/watch?v=X6fQSZOAUfY

Avancée du projet en 2016 https://www.youtube.com/watch?v=ICGshg7PjRQ

Avancée du projet en 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=0obAmO6Ow7c

Et aussi le projet architectural : https://archicree.com/realisations/la-cite-des-electriciens-a-bruay-fragment-dun-patrimoine-minier-en-devenir/

 Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Rue FRANKLIN à BRUAY LA BUISSIERE.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 15 juin à 8h00.

Co-voiturage : un départ de Lille est possible. Merci de vous manifester en tant que co-voitureur ou co-voituré avant le mercredi 13 juin 8h00 auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Casse-croûte créatif du lundi 28 mai 2018 12H15 – 14H

Vers un Réseau Eurométropolitain des lo-Routes dit « REVER ».

Avec Jean-Marie Ernecq, membre du Forum de l’Eurométropole

Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable.

Ce projet est porté par le Forum de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, instance de représentation de la société civile auprès du politique (http://fr.eurometropolis.eu/). Il a été élaboré au sein du groupe de travail Trame Verte et Bleue. Il propose de s’appuyer sur cette trame pour articuler les réseaux et la pratique des modes doux de part et d’autre de la frontière, pour faciliter les déplacements liés aux loisirs, au travail ou autres motifs.

Il s’agit de valoriser une pratique flamande et wallonne articulée au versant français en combinant de façon transverse « économie, paysage, mobilité, patrimoine, aménagement, signalétique, informatique, tourisme, formation, financement collaboratif innovant… »

Ce casse-croûte créatif vise à présenter le projet pour le versant « MELillois » et de repérer les partenaires associatifs, acteurs divers, citoyens, que cette démarche transfrontalière intéresse. En effet, cette action devra s’appuyer sur les acteurs directement impliqués sur cette thématique et tenir compte de leurs réflexions, de leurs projets et de leurs actions.
Par exemple, des activités d’animation combinant des activités terrestres et fluviales mériteraient d’être étudiées en s’inspirant d’actions déjà en place. Un volet de cartographie participative est envisagé….

Jean-Marie Ernecq est l’animateur du projet côté société civile eurométropolitaine – 3 versants.

Même si vous ne pouvez venir à ce temps du 28 mai, vous pouvez manifester votre intérêt pour le sujet à beatrice.auxent@nordnet.fr

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 mai à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 18 mai 2018 12H15-14H

Acheter autrement :

Super Quinquin, circuit court et gestion coopérative des approvisionnements,

et Givrés d’orange, groupe d’achat solidaire avec la Sicile.

Avec Léa BAILLET pour Super Quinquin

et  Patrick ENNEBECK pour Givrés d’orange

 SUPERQUINQUIN

En janvier 2015, une poignée de Lilloises et Lillois a décidé de créer à Lille un « supermarché coopératif et participatif ».

Sur le modèle de Park Slope Food Coop à New-York, qui fonctionne depuis plus de 40 ans, et à la suite de La Louve à Paris, le magasin lillois est l’un des tout premiers de France. Son nom évoque à la fois un grand magasin et le Nord : « Superquinquin », et un slogan qui résume son état d’esprit : « le supermarché dont tu es le héros ».

Une association, Les Amis de Superquinquin, a été créée pour réunir les personnes motivées par le projet et porter les démarches de création du supermarché.

Depuis juillet 2016, la société Coopérative Superquinquin est née. Elle fédère l’ensemble des sociétaires et anime le projet au quotidien.

 Superquinquin est une coopérative de consommateurs participative. Elle propose à ses membres l’accès à des produits de consommation courante (alimentation, hygiène, entretien – entre autres) de qualité et au meilleur prix, en favorisant les modes de production respectueux de l’Humain et de l’Environnement. Les produits vendus privilégient la qualité, le goût et la proximité. Chaque adhérent s’engage à consacrer 3h par mois de bénévolat pour le fonctionnement du supermarché. Le supermarché appartient à ses adhérents/clients, les décisions sont prises sur le mode 1 personne/1voix et les profits sont réinvestis ou dédiés à des projets d’intérêt général. Superquinquin est aussi un lieu d’échanges autour des enjeux alimentaires actuels, et crée du lien entre adhérents, habitants et producteurs.

 Moins d’un an après l’ouverture de son magasin (15 rue du Prieuré, à Lille-Fives – il a ouvert ses portes le 1er avril 2017), la coopérative Superquinquin a accueilli son 1000ème membre.

http://superquinquin.fr/

GIVRES D’ORANGES

Si nous étions italiens, nous serions un G.A.S., c’est-à-dire un Groupe d’Achat Solidaire, comme il en existe de très nombreux là-bas. Pour les français, nous sommes quelque chose comme une « AMAP européenne ». Nés en 2013, structurés en association loi 1901 (fiscalisée et sans subventions), nous comptons aujourd’hui environ 1000 adhérents, principalement sur la métropole lilloise. Nous organisons pour ceux-ci et 7 fois par an, des commandes groupées en circuit-court d’agrumes siciliens et de pâtes (principalement). Soit et par an, environ 100 tonnes d’agrumes et 12 tonnes de pâtes, tous bio.

Particularité : nous demandons à nos adhérents de « mettre la main à la pâte », en amont, en se regroupant pour passer leurs commandes et aussi chaque jour de livraison. Notre modèle logistique et économique requiert ainsi aujourd’hui environ 1000h de travail bénévole et 1000 h de travail rémunéré, partagé entre deux salariées à temps partiel.

Pour nous, la qualité des produits est aussi importante que leurs conditions de productions, que le mode de gouvernance des producteurs, etc.  Nous développons ainsi joyeusement une « autre économie » : économie du circuit-court et du « prix juste », économie de la confiance.

Nous sommes par ailleurs fédérés nationalement au sein de « l’Usine à GAS », qui rassemble l’ensemble des groupes français qui travaillent avec le groupement de producteurs siciliens Le Galline Felici (une dizaine de groupes des Hautes-Alpes à Paris). Et à propos des Galline Felici, ne manquez pas le très beau « Nul homme n’est une île » de Dominique Marchais, sorti le 4 avril : toute sa première partie leur est consacrée !

https://givresdoranges.fr/

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : Magasin Super Quinquin, 15 rue du Prieuré à Lille-Fives

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 18 mai à 8h00.