Casse-croûte du vendredi 26 avril 2019 – 12h15-14h

Restauration de l’église St Joseph

à Roubaix

Avec François Vergin,

Animateur de l’architecture et du patrimoine

Ville de Roubaix

En présence des Compagnons de l’église St-Joseph

Crédits photos Nord Eclair

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Expression d’un art réalisant la synthèse entre architecture, peinture, vitrail, lustrerie et mobilier, l’église Saint-Joseph de Roubaix, conçue entre 1876 et 1878, témoigne de la vision avant-gardiste de son auteur (Jean-Baptiste Bethune), fondée sur le dialogue entre sobriété extérieure et luxuriance intérieure.

 Architecte et décorateur belge, Jean-Baptiste Bethune (1821-1894) est considéré aujourd’hui comme l’un des chefs de file de l’école néogothique en Europe. Il est également l’auteur du couvent des Clarisses de Roubaix. Animé d’une grande piété et fortement inspiré par le style gothique flamand, il cherche à faire revivre l’esthétique du monde chrétien médiéval, persuadé que ce renouveau pourrait inspirer une nouvelle société, profondément chrétienne.

Le vitrail du Rosaire provenant des ateliers Stalins-Janssens d’Anvers a obtenu une Médaille d’or à l’exposition universelle de Paris de 1889.
L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1992 et classé en 1993. Il est en restauration depuis l’automne 2014.

 Le coût total de l’opération, qui a inclus le remplacement du clocher, a été estimé à 8 millions d’euros, dont la moitié prise en charge par l’État. En 2016, près de 500 000 euros avaient été récoltés via des donateurs privés.

 La ville de Roubaix, au travers de son service Ville d’art et d’histoire », nous convie à une visite d’exception.

 Pour en savoir plus :

Site Internet :

http://www.histoirederoubaix.com/patrimoine-religieux,c377/pierres-de-roubaix,c51/eglise-saint-joseph,c150/

http://www.histoirederoubaix.com/nouvelles-des-travaux-de-restauration-de-l-eglise-saint-joseph,c526/

http://www.histoirederoubaix.com/patrimoine-religieux,c377/pierres-de-roubaix,c51/le-couvent-des-clarisses,c363/

https://www.youtube.com/watch?v=L5Eu8LIc2w0

Ouvrage :

Le baron Béthune à Roubaix – Editions Invenit – Ouvrage relié – 160 pages – Textes en Français –

Sous la direction scientifique de Gilles Maury

Dans son introduction, le grand spécialiste de l’architecture gothique qu’est Roland Recht, éclaire la période de l’histoire culturelle du XIXe siècle qui voit se développer l’esthétique néogothique.

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : Eglise Saint Joseph, 132 rue de France Roubaix

PAF : 6 euros (pour les sandwichs-boisson-dessert) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 26 avril à 8h00.

Suggestion : apporter votre verre pour éviter trop de gobelets jetables.

 

 

 

Casse-croûte créatif du jeudi 4 avril 2019 12H15-14H

Quel accueil pour demain dans nos villes ?

Avec l’association Interphaz

En présence d’Olivier Caremelle – DGS de Grande-Synthe

Quelle ville imaginer pour bien accueillir les migrants? Quels lieux penser pour faciliter leur intégration?

Olivier Caremelle nous proposera une mise en contexte du sujet au travers des actions menées par sa ville, Grande-Synthe. Il présentera également le réseau des Villes Accueillantes en France (et bientôt en Europe) : Grenoble, Saint-Denis, Briançon…

Au-delà des questions posées, nous réfléchirons aussi aux conditions favorables que nous pourrions mettre en place pour un accueil de qualité d’ici à 20 ans.

Ce casse-croûte créatif se tient dans le cadre du Colloque « Regards Croisés sur les Migrations » organisé par Interphaz – Centre Europe Direct Lille Métropole organisé du 2 au 4 avril à Lille

Informations sur https://www.facebook.com/events/2256930907888703/

Plus d’infos sur le réseau des Villes Accueillantes :

https://reporterre.net/Des-dizaines-de-villes-inventent-une-politique-d-accueil-des-migrants

https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/280218/manifeste-de-la-convention-nationale-sur-l-accueil-et-les-migrations-grande

https://www.reseauhospitalite.org/actunationale/27

Association Interphaz  stephanie.bost@interphaz.org www.interphaz.org

www.facebook.com/interphaz

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : MRES 23 rue Gosselet Lille

PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 4 avril à 8h00.

les casse croutes

On se heurte souvent à des freins innombrables pour mettre en œuvre l’approche globale de la ville par le croisement des regards. Chacun est dans sa sphère, dans ses contraintes de calendrier, d’échéancier. Le temps passé pour se rapprocher d’autres acteurs est rarement considéré comme productif et souvent difficile à justifier. Le temps de l’échange avec d’autres champs de compétences nécessite d’expliquer ce que l’on fait et pourquoi on le fait ; l’exercice demande modestie et ouverture.

VivaCitéS Hauts-de-France a imaginé des temps particuliers qui permettent une rencontre informelle des acteurs de la cité issus de champs différents : les « casse-croûtes ». Il semble que ce soit bien l’idée du temps  » off  » qui plaise autant que les contenus riches et variés des actions présentées et les débats sans enjeu autre que de donner du sens à sa propre action.

Ces temps d’échanges et de mise en débat sont la base même de VivaCitéS Hauts-de-France, toutes les autres actions en découlent car c’est là où s’expriment les acteurs et où se capitalisent les regards de chacun.

La formule est simple, le temps du midi, un vendredi par mois :

  • la présentation d’une action, d’un projet, d’une réflexion… par un acteur (élu, professionnel, habitant, association),
  • la mise en débat d’un sujet lié à cette action,
  • le « mot en tension – mot intention » : choix d’un mot par celui qui présente, libre commentaire de ce mot à partir du dictionnaire étymologique par Henry-George Madelaine, échange sur les représentations que chacun a de ce mot.

Ces temps d’échanges, en dehors de tout enjeu opérationnel ou institutionnel, permettent le ressourcement des acteurs, la connaissance des autres et de leurs actions. Ils favorisent les actions en partenariat. Ils donnent du sens à l’action. Ils représentent des temps de co-formation et de qualification des acteurs.

Casse-croûte du vendredi 22 mars 2019 – 12H15-14H

L’expérimentation « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée » sur le territoire de la MEL

site de Tourcoing.

Avec Ghislain De Muynck, directeur de La Fabrique de l’Emploi ,  Eric Vanhuysse, Directeur de Compétences & Emplois en MEL et des bénéficiaires du dispositif. 

La Métropole Européenne de Lille est un des 10 territoires en France retenu par l’État en 2016 pour participer pendant 5 ans à l’expérimentation « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée » sur deux quartiers, les Oliveaux à Loos et le Triangle Menin aux Phalempins  à Tourcoing.

Imaginé par ATD Quart Monde, le projet vise à répondre au défi du manque d’emplois dans nos territoires, et, à endiguer le chômage de longue durée à partir de 3 hypothèses : les personnes privées d’emploi veulent travailler et ont des compétences, les besoins localement non satisfaits ne manquent pas dans les territoires, l’argent consacré aux coûts du chômage gagnerait à être employé pour créer de l’emploi.

Le principe est simple : les territoires retenus proposent à des personnes privées durablement d’emploi volontaires des CDI, portés par une Entreprise à But d’Emploi, en l’occurrence La Fabrique de l’Emploi sur la métropole lilloise, financés en grande partie par l’État et le Département, et permettant le développement d’activités utiles localement et non concurrentielles (agriculture urbaine, ressourcerie, épicerie sociale et solidaire, services aux populations.).

La particularité réside dans le fait que les personnes privées d’emploi s’engagent dans la création de leurs emplois, à partir de leurs compétences et aspirations, pour être recrutées sans sélection, sans offre d’emploi et sans fiche de poste, et pour travailler dans des organisations participatives et apprenantes.

Ce sont 109 emplois qui ont été créés depuis juin 2017. Il en reste au moins une centaine à créer pour arriver à des territoires « zéro chômeur de longue durée ».

Une seconde vague de territoires expérimentaux pourrait voir le jour en 2020.

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : La réunion se tiendra à la Fabrique de l’Emploi 51 rue de Menin à TOURCOING  

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 22 mars à 8h00.

Casse-croûte du vendredi 1 mars 12H15-14H

Le Centre Multimodal de Distribution Urbaine

Avec Alain Lefebvre, Directeur, Anne-Valérie Dufour, Département Marketing Innovation Prospective ports de Lille

Et Philippe Malraux, président d’Oxipio    

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Le CMDU = Centre Multimodal de Distribution Urbaine

 Pour être un Port au service de la ville, Ports de Lille a mené dès 2010 des réflexions relatives à une nouvelle organisation de la logistique pour servir la ville. Fort de sa position stratégique en bordure de la Métropole et multi-connecté, Ports de Lille dispose des atouts nécessaires pour recevoir des flux massifiés de marchandises, les préparer et les délivrer selon les besoins, en mobilisant des solutions environnementales pertinentes.

Cela a abouti à la création en 2015 du CMDU sur 2.500 m² d’entrepôt. Le CMDU est actuellement exploité par Oxipio qui propose plusieurs services aux commerçants pour augmenter leur surface de vente et aux transporteurs pour ne plus entrer en ville : stockage de marchandises, réserve déportée, préparation de commandes, gestion documentaire, livraisons, gestion des retours, traitement des emballages.

Bilan : 50 T de marchandises livrées / jour et 6.100 livraisons / mois en 2018, principalement en cargo-cycles à assistance électrique et avec 2 véhicules utilitaires fonctionnant au GNC

 Ports de Lille au service de l’économie régionale et de la mobilité durable

Ports de Lille constitue un réseau de 12 sites logistiques multimodaux (fluvial – ferroviaire – route) dont il assure l’aménagement, le développement et la gestion.

Les différents sites sont : Lille, Santes, Wambrechies, Halluin, Marquette, Loos-Sequedin, Haubourdin, Houplin-Ancoisne, Douai, Harnes, Arques + Béthune.

Transport multimodal :

– Terminaux à conteneurs : Lille LCT, Halluin HCT + construction d’un nouveau terminal trimodal sur le port de Santes et réaménagement du terminal sur le port de Béthune

– Liaisons fluviales de/vers le port de Dunkerque 2/semaine (opérateur NPS) + de/vers les ports d’Anvers 4 à 6/semaine, Zeebrugge et Rotterdam (opérateur DANSER) – pour conteneurs, citernes et caisses mobiles

– Liaisons quotidiennes en rail-route de/vers Bordeaux, Toulouse, Bayonne-Mouguerre, Avignon et Marseille (opérateur T3M) – pour conteneurs, citernes et caisses mobiles

-> Plus de 164 780 EVP conteneurs équivalent 20’ manutentionnés sur l’ensemble de nos sites pour l’année 2018

– Transport de déchets par conteneurs en fluvial entre le CVO de Loos-Sequedin et le CVE d’Halluin : 21.000 camions évités / an soit 1.775 T de CO2 non émises

– Manutention de colis lourds et hors normes

– Démonstration le 17/01/19 au CMDU sur le port de Lille de la barge Zulu adaptée au transport de palettes et autonome en chargement / déchargement,

Côté logistique :

– 300 hectares de terrains, 280 000 m² d’entrepôts et ateliers, 6 000 m² de bureaux à la location

– Construction de 2 nouveaux entrepôts de 42.000 m² pour un client et de 18 000 m² sur le port de Santes, livraison : été 2019

– CMDU = Centre Multimodal de Distribution Urbaine : 2 500 m² sur le port de Lille exploité par Oxipio, un prestataire logistique (possibilité de dépotage / empotage)

– Station-service GNC sur le port de Lille

Pour en savoir plus :

Côté transport multimodal : https://www.youtube.com/watch?v=U5q09ZnVols (vidéo durée 2’40)

Côté barge Zulu : https://youtu.be/pRzUfahRoG0 (vidéo durée 3’45)

Horaire : 12h15-14h00

Lieu : La réunion se tiendra dans les bureaux du port de Lille : 5ème rue à Lille dans le GPS, parking à disposition – métro : arrêt Port de Lille

 

 

Casse-Croûte du vendredi 25 janvier 2019 12H15-14H

LES PLANTEURS VOLONTAIRES

Avec Alan GUILLOU, responsable et co-fondateur de l’association régionale.

L’Association Les Planteurs Volontaires initie des projets de reboisement participatifs et citoyens dans toute la région des Hauts de France.

En seulement 6 hivers, 5500 personnes, enfants, adultes, détenus, jeunes en rupture, personnes âgées, ont planté plus de 100 000 arbres dans une démarche participative et citoyenne! Dans un contexte de changement climatique, d’un rapport à la nature banalisé, voir éteint, il y a urgence à reconsidérer la place de la Nature dans notre quotidien.

Autant que l’Arbre social, l’Arbre de la liberté, de la botanique, de la Forêt, que l’Arbre puits de carbone, filtre à particules fines, c’est aussi le rendez-vous, entre l’individu et l’Arbre qui nous importe.

Cette rencontre-là, nous montre combien l’Arbre dans son universalité peut être un élément fédérateur de notre société. Preuve que l’Arbre est aussi dans sa grandeur, sa temporalité et sa beauté, un formidable motif à être et à faire ensemble. En plantant un arbre, on fonde l’avenir. Pas seulement le sien et celui de ses enfants, quand on plante un Arbre, on le plante pour tous et toutes.

Les planteurs volontaires vous proposent donc de planter ensemble.

Pour en savoir plus http://planteurs-volontaires.com/qui-sommes-nous/

 Horaire : 12h15-14h00

Lieu : MRES 23 rue Gosselet, Lille, Salle Agora

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 25 janvier à 8h00

 

Casse-croûte du vendredi 7 décembre 2018 – 12H15-14H

La Chartreuse de Neuville, Centre Culturel de Rencontres Européen.

Avec Alexia Noyon, directrice.

La Chartreuse de Neuville se situe à Montreuil sur mer. C’est un lieu aux vies multiples. Construite comme monastère par l’ordre des Chartreux en 1324, détruite à la Révolution puis reconstruite en 1870, elle est tour à tour imprimerie, sanatorium, phalanstère culturel, hôpital civil de guerre, hospice-asile. Abandonnée ensuite, elle ré-ouvre ses portes au public en 2008. Son architecture et son histoire européenne évoquent en permanence la relation de l’individu au collectif, la complémentarité des talents et l’innovation par l’expéri­mentation.

Aujourd’hui, elle est devenue Centre Culturel de Rencontres Européen au service de l’innovation sociétale et artistique des territoires avec une programmation et une offre d’activités annuelles, variées et inclusives. Le lieu est unique pour accueillir, favoriser les synergies, accompagner les acteurs de changement, les entreprises et les organisations et faire émerger des projets.

Il s’inscrit dans un modèle économique d’entrepreneuriat social et culturel pérenne associant de manière inédite des acteurs de l’intérêt général et des investisseurs privés.

4 pôles d’activités :

Innovation sociétale : rencontres, débats, expérimentations, incubation de projets, animation de communautés, organisation d’ateliers et de formations.

Création et patrimoine : visite du monument et de ses jardins, accueil de chercheurs, d’auteurs et d’artistes en résidence, programmation artistique pluridisciplinaire, service éducatif.

Insertion et formation : lutte contre l’illettrisme, emplois d’insertion, services civiques, stages de professionnalisation, ateliers d’insertion sociale, de pré-orientation et thérapeutiques, formations qualifiantes en partenariat dans plusieurs secteurs.

Nouveaux modèles économiques et de gouvernance : capitalisation, expérimentation, accompagnement et partage.

L’association de préfiguration de la Fondation La Chartreuse de Neuville, présidée par Jean-Paul Delevoye, est composée de 4 collèges regroupant 22 administrateurs issus des secteurs privés, publics et de la société civile.

 Pour en savoir plus : www.lachartreusedeneuville.org

 Horaire : 12h15-14h00

Lieu : MRES 23 rue Gosselet Lille

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 7 décembre à 8h00.

 

Petit déjeuner créatif – vendredi 30 novembre 2018 – 9H30 -11H30

 Dans le cadre de Biennale de cartographie #1 proposée par VivaCitéS Hauts-de-France et Interphaz.

Vers une cartographie participative des cheminées industrielles en métropole lilloise.

Avec Franck Larere de l’association le Non Lieu à Roubaix,  Frédérique Coppin de la Ville de Tourcoing et Béatrice Auxent de VivacitéS HdF.

 Depuis plusieurs années, le territoire de Roubaix-Tourcoing est devenu un laboratoire de recherche et d’expérimentation. Ces deux villes concentrent à elles seules le quart des cheminées industrielles du Nord.

L’association le Non Lieu a généré de nombreuses productions artistiques. Il est à l’origine du rendez-vous annuel intitulé « Les beffrois du travail » qui se fait en partenariat avec plusieurs villes et associations de la Métropole lilloise, et au-delà.

Une première étude universitaire sur la lisibilité des cheminées d’usine de Roubaix et Tourcoing a été menée en 2015/2016 par des étudiants de Licence 3 en Aménagement de Lille 1. Les élus des deux villes ont soutenus l’approfondissement : une analyse multicritère systématique des 63 cheminées et la mesure du sentiment d’appropriation des publics à ces totems urbains singuliers ont été menées par un atelier Master 2 Aménagement et patrimoine de Lille 1 en 2017/2018, bénéficiant de l’encadrement du Non Lieu également.

La connaissance scientifique et l’appropriation, par les habitants et les publics, du patrimoine sont des objectifs qui intéressent Roubaix et Tourcoing, labellisées Ville d’Art et d’Histoire, mais pas seulement. Ce patrimoine industriel identitaire peut faire l’objet d’une approche sensible et durable pour tout-un-chacun.

VivaCitéS Hauts-de-France a donc organisé ce temps créatif pour réfléchir ensemble à ce que serait une cartographie participative des cheminées industrielles en métropole lilloise.

Quelques questions à se poser : que veux-t ’on représenter ? Quel type de cartographie ? Que représenter ? Quelle légende ? Pour qui ? Pourquoi ? Quel possible livrable en 2020 dans le cadre de Capitale Mondiale du Design ? Comment y arriver ? Qui porterait l’action ? Qui est intéressé pour poursuivre l’aventure ?

Inscription auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr

Lieu : MRES 23 rue Gosselet Lille Salle expo.

 PAF : gratuit

 Programme complet et mis à jour de la biennale sur :

http://www.interphaz.org/biennale-de-cartographie-2018/

Evénement en ligne sur : https://www.facebook.com/Interphaz/photos/gm.339360996625202/2325461064148998/?type=3&theater

Contact et informations : Félicia Tran cartographies.interphaz@gmail.com

Il reste des places pour l’Idéathon du samedi et dimanche : profitez de conditions exceptionnelles de mise à disposition de locaux, matériaux, machines et venez prototyper ! 48H dans un FabLab pour relever un défi en équipe et proposer une cartographie créative.

Sur inscription seulement / contact.uppj@gmail.com
Pour les 16/30 ans, avec l’UPPJ

 

 

Casse-croûte du vendredi 16 novembre 2018 12H15-14H

L’habitat participatif en métropole lilloise (et au-delà).

Avec les ToitMoiNous de Villeneuve d’Ascq et l’association Eco Habitat Groupé. 

Plus de 30 ans après les premières réalisations de Villeneuve d’Ascq, l’habitat groupé (ou participatif)  connait une nouvelle jeunesse dans la métropole lilloise.

Plusieurs projets sont en réflexion, en cours ou réalisés à Lille, Roubaix, Villeneuve d’Ascq, Sainghin en Mélantois ou ailleurs dans la région.

VivacitéS vous propose de nous retrouver à Villeneuve d’Ascq chez les ToitMoiNous qui – après plusieurs années de travail, de joie, de peine, d’espoir … – ont intégré leur logement au cours de l’été. Ils nous expliqueront leur projet et nous feront visiter l’opération.

En complément, l’association ÉCO Habitat Groupé NPdC nous parlera de la dynamique de l’Habitat Groupé dans notre région et nous emmènera – pour ceux que le temps ne presse pas trop-  (re)découvrir Anagram et Hagrobi réalisées dans les années 80/90. Ils nous diront si leur projet était une utopie réaliste.

Horaires : 12h15-14h00 puis temps de visite des opérations « historiques » Anagram et Hagrobi pour ceux qui le peuvent.

Lieux : RDV 9 allée de la Courtoisie à Villeneuve d’Ascq  (nouvelle allée donnant sur la rue du 8 mai 45, à proximité de la place Jean Moulin).

PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 16 novembre  à 8h00.

 

Casse-croûte créatif du vendredi 28 septembre 2018 12h15-14h

Quelles relations possibles entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation ?

Avec VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités

Environnement urbain et éducation à l’environnement urbain vus par VivaCitéS

L’environnement urbain ne désigne pas que la nature en ville (faune, flore) ou les domaines de l’environnement (eau, air, sol, déchets…) appliqués au milieu urbain. Mais il n’est pas non plus un milieu totalement artificiel, sans référence à la nature. VivaCitéS Hauts-de-France pense que la ville n’est pas une offense à l’environnement, mais un environnement en soi. Cette position met volontairement l’homme et la société au cœur de sa définition de l’environnement urbain qui serait alors une combinaison de composantes liées au social, au culturel, à l’environnement, à l’économie, le tout en perpétuel mouvement et régi par des flux de plus en plus rapides.

L’éducation à l’environnement urbain est un concept en action. Chaque acteur d’une ville – élu, concepteur, usager, philosophe, scientifique … – détient une part de compréhension, de gestion, de décision par rapport à l’environnement. La question du décloisonnement est indispensable mais difficile à mettre en œuvre. La tentation du repli sur le local est grande, alors que l’approche globale passe par les changements d’échelles territoriales. Le réflexe de défendre sa propre spécialité est fort alors que l’approche de la complexité passe par l’ouverture aux autres. Chacun finalement reste porteur d’une fraction de réalité, de connaissance, de perception qu’il décide ou non de mettre en partage. L’idée est ainsi née de tendre vers une éducation à l’environnement urbain pour tous par le croisement des regards. Celle-ci aurait comme objectif le bien vivre ensemble et la conscience d’être un citadin citoyen, quel que soit son rôle dans la ville.  L’éducation à l’environnement urbain s’inscrit dans les temps personnels et professionnels de chacun. Elle se positionne pour une gouvernance issue de l’écoute des expériences individuelles vers une réflexion d’intérêt collectif et général. Cela se décline notamment par un processus vertueux d’éducation et de participation.

Le journalisme d’investigation vu par Médiacités

Mediacités est un site d’investigation locale présent à ce jour dans quatre métropoles (Lille, Lyon, Toulouse et Nantes). C’est un journalisme d’enquête et de décryptage qui est prôné, un journalisme de contre-pouvoir au service de la démocratie. Son acception de l’investigation est donc large. Elle ne se limite pas aux questions de conflits d’intérêts, corruption ou autre abus. La ligne éditoriale exigeante et « sans concession » permet de sortir du récit habituel porté par les communicants de tout poil – notamment sur les enjeux d’environnement urbain. A titre d’information, les collectivités locales de France (toutes catégories confondues) dépensent chaque année 2 milliards d’euros en communication et compte 50 000 communicants. Un chiffre à rapprocher des… 35 000 journalistes de France (un chiffre en recul depuis 2009 vu la crise du secteur de la presse). Certes, il a une tendance à braquer les projecteurs sur les dysfonctionnements… pour que les choses bougent, persuadés qu’en nommant le problème on contribue à le résoudre.

Quelles relations ?

Mediacités s’est rapproché de VivaCités lors de son lancement à Lille il y a vingt mois. Depuis, des thématiques comme sociologie de Lille, gouvernance métropolitaine, politique régionale énergétique ou de transports, plan d’urbanisme métropolitain, etc. ont été abordées qui intéressent l’environnement urbain et possiblement l’éducation à l’environnement urbain. Le prolongement naturel des enquêtes pourrait être dans le débat public, afin que les lecteurs-citoyens s’emparent des enjeux évoqués. Médiacités a la volonté de le faire davantage au cours des mois à venir, d’accentuer une démarche éditoriale participative – c’est à dire qui s’appuie sur l’expertise citoyenne et la remontée d’informations du terrain. A titre d’illustration, voici ce que pourrait donner une enquête participative – ici appliquée aux enjeux de la pollution de l’air dans les Hauts-de-France : https://www.mediacites.fr/forum/2017/05/26/enquete-participative-la-carte-des-pollueurs-tricheurs-des-hauts-de-france/

Le casse-croûte créatif

Médiacités n’est pas le seul média d’investigation mais son interpellation permet à VivaCitéS de réfléchir à cette relation entre éducation à l’environnement urbain et journalisme d’investigation en général et entre VivaCitéS Hauts-de-France et Médiacités en particulier.

La formule déjà expérimentée de casse-croûte créatif nous y aidera.

Il est ouvert à tous bien évidemment.

Il est préparé par Béatrice Auxent, Jean-Marie Ernecq, Hugo Soutra et Jacques Trentesaux.

Horaires : 12h15-14h00

Lieux : MRES 23 rue Gosselet Lille. Salle expo rez-de-chaussée.

 PAF : 6 euros (pour les sandwichs) inscriptions auprès de beatrice.auxent@nordnet.fr avant le 28 septembre à 8h00.